Les Auteurs présentent les résultats d’études interdisciplinaires sur les gisements préhistoriques de la plaine de Florence, riche en cours d’eau qui alimentaient un bassin lacustre, entre le Néolithique et l’âge du Bronze. L’importante densité démographique est attestée par le nombre des habitats. L’agriculture et l’élevage constituent les activités économiques principales, la chasse n’étant qu’occasionnelle. Les fouilles ont mis en évidence, soit des structures couvertes isolées ou groupées, soit des zones fonctionnelles. Certains caractères sont communs à tous les habitats : parmi les structures, seuls, les implantations dans les paléochenaux ou sur des sols avec pavages de base, les trous laissés par les poteaux qui soutenaient les couvertures en matériaux périssables, parfois les petits canaux de drainage, se sont conservés. Les couvertures ne sont pas si aisément reconnaissables, on peut les reconstituer en se basant sur la distribution des trous de poteau, la densité des mobiliers, la présence de structures domestiques. Les données les plus significatives se rapportent à l’énéolithique campaniforme., Sarti Lucia, Martini Fabio. Les structures d’habitat du Néolithique à l’âge du Bronze dans la région de Florence. In: Architectures protohistoriques en Europe occidentale du Néolithique final à l'âge du Fer. Actes du 127e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Le travail et les hommes », Nancy, 2002. Paris : Editions du CTHS, 2005. pp. 473-479. (Actes du Congrès national des sociétés savantes, 127)