Faure , Olivier, Doumas , Marc, Conord , Cyrille, Bouchardon , Jean Luc, Douay , Francis, Leprêtre , Alain, Scheifler , Renaud, Centre Sciences des Processus Industriels et Naturels (SPIN-ENSMSE), École des Mines de Saint-Étienne (Mines Saint-Étienne MSE), Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT), Département GéoSciences et Environnement (GSE-ENSMSE), Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-SPIN, Environnement Ville Société (EVS), Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (INSA Lyon), Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-École nationale supérieure d'architecture de Lyon (ENSAL)-École des Mines de Saint-Étienne (Mines Saint-Étienne MSE), Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-École Nationale des Travaux Publics de l'État (ENTPE)-Université Jean Monnet [Saint-Étienne] (UJM)-Université Jean Moulin - Lyon 3 (UJML), Université de Lyon-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon), Laboratoire Sols et Environnement (LSE), Institut National de la Recherche Agronomique (INRA)-Université de Lorraine (UL), Equipe Ecologie Numérique et Ecotoxicologie, Université de Lille, Sciences et Technologies, Laboratoire Chrono-environnement - CNRS - UBFC (UMR 6249) (LCE), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Franche-Comté (UFC), Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC)-Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC), Université Lille, Equipe Sols et Environnement, LGCgE (EA 4515), Groupe ISA, Equipe Ecologie Numérique & Ecotoxicologie, Université de Franche-Comté, Chrono-Environnement UMR CNRS IUFC 6249, École normale supérieure - Lyon (ENS Lyon)-École des Mines de Saint-Étienne (Mines Saint-Étienne MSE), Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Université Lumière - Lyon 2 (UL2)-Université Jean Moulin - Lyon 3 (UJML), Université de Lyon-Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées de Lyon (INSA Lyon), Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Université Jean Monnet [Saint-Étienne] (UJM)-École Nationale des Travaux Publics de l'État (ENTPE)-École nationale supérieure d'architecture de Lyon (ENSAL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire Génie Civil et géo-Environnement (LGCgE) - EA 4515 (LGCgE), Université d'Artois (UA)-Université de Lille-IMT Lille Douai, Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Lille Douai (IMT Lille Douai), Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Lille Douai (IMT Lille Douai), Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Institut Mines-Télécom [Paris] (IMT)-Université d'Artois (UA)-Université de Lille-IMT Lille Douai, Laboratoire Chrono-environnement - UFC (UMR 6249) (LCE), Université Bourgogne Franche-Comté [COMUE] (UBFC)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université de Franche-Comté (UFC), Environnement, Ville, Société (EVS), École normale supérieure de Lyon (ENS de Lyon)-École des Mines de Saint-Étienne (Mines Saint-Étienne MSE), Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Institut National des Sciences Appliquées (INSA)-Université Jean Monnet - Saint-Étienne (UJM)-École Nationale des Travaux Publics de l'État (ENTPE)-École nationale supérieure d'architecture de Lyon (ENSAL)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Laboratoire Chrono-environnement (UMR 6249) (LCE), Centre Sciences des Processus Industriels et Naturels ( SPIN-ENSMSE ), École des Mines de Saint-Étienne ( Mines Saint-Étienne MSE ), Institut Mines-Télécom [Paris]-Institut Mines-Télécom [Paris], Département GéoSciences et Environnement ( GSE-ENSMSE ), Institut Mines-Télécom [Paris]-Institut Mines-Télécom [Paris]-SPIN, Environnement Ville Société ( EVS ), École normale supérieure - Lyon ( ENS Lyon ) -Université Lumière - Lyon 2 ( UL2 ) -Université Jean Moulin - Lyon III-Université Jean Monnet [Saint-Étienne] ( UJM ) -École Nationale des Travaux Publics de l'État ( ENTPE ) -Ecole Nationale Supérieure des Mines de Saint-Etienne-École nationale supérieure d'architecture de Lyon ( ENSAL ) -Centre National de la Recherche Scientifique ( CNRS ) -Institut National des Sciences Appliquées de Lyon ( INSA Lyon ), Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées ( INSA ) -Université de Lyon-Institut National des Sciences Appliquées ( INSA ), Laboratoire Sols et Environnement ( LSE ), Institut National de la Recherche Agronomique ( INRA ) -Université de Lorraine ( UL ), Laboratoire Génie Civil et géo-Environnement (LGCgE) - EA 4515 ( LGCgE ), IMT Lille Douai, Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Lille Douai ( IMT Lille Douai ) -Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Lille Douai ( IMT Lille Douai ) -Université de Lille-Université d'Artois ( UA ) -IMT Lille Douai, Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Lille Douai ( IMT Lille Douai ) -Ecole nationale supérieure Mines-Télécom Lille Douai ( IMT Lille Douai ) -Université de Lille-Université d'Artois ( UA ), Laboratoire Chrono-environnement ( LCE ), and Université Bourgogne Franche-Comté ( UBFC ) -Centre National de la Recherche Scientifique ( CNRS ) -Université de Franche-Comté ( UFC )
National audience; La remédiation des sols contaminés par des éléments traces métalliques (ETMs) est classiquement réalisée par des interventions d'excavation et d'élimination des terres polluées via des filières appropriées. Si ces méthodes ont l'avantage d'être rapides et efficaces, elles ont aussi l'inconvénient d'être relativement onéreuses et de conduire à une perte brute de sol et, par voie de conséquence, à un appauvrissement des écosystèmes. Difficilement compatibles avec une politique de gestion durable des sols et économiquement très lourdes, ces pratiques ne peuvent donc être utilisées que pour de faibles volumes de matériaux à traiter, pour des sites à forte pression foncière ou dont les usages envisagés imposent de limiter l'exposition des populations. Inversement, le traitement de sites de grandes surfaces, sans pression foncière particulière et dont l'usage prévu autorise la présence de contaminants résiduels doit trouver de nouvelles solutions, acceptables d'un point de vue économique et environnemental. Dans ce contexte, la phytostabilisation représente une alternative prometteuse, qui mérite d'être considérée. Dans son principe, et en théorie, la gestion d'un site par phytostabilisation est assez simple. II consiste à implanter une couverture végétale homogène et pérenne, favorisant l'activité biologique du sol et conduisant, sinon a une immobilisation totale des contaminants, au moins à une réduction de leurs transferts vers les milieux et organismes récepteurs. On sait effectivement depuis longtemps que les plantes ont un effet protecteur sur les sols en limitant leur lessivage et leur érosion hydrique ou éolienne. Par ailleurs, certains végétaux ont la capacité d'immobiliser des métaux et métalloïdes en libérant, au niveau de leur système racinaire, des molécules organiques aux propriétés complexantes ; ils stimulent également l'activité microbienne des sols, notamment à travers les processus rhizosphériques et les symbioses mycorhiziennes. Enfin, la végétalisation d'un site répond aussi au souci d'intégration paysagère et améliore indiscutablement les services écosystémiques rendus par les sols, notamment ceux ayant trait à la fonction d'habitat pour la biodiversité, à la régulation de l'infiltration des eaux et à la production de biomasse.