Introduction: Chlamydia trachomatis (Ct), the most common sexually transmitted infection in industrialized countries, is a public health problem because of its complications (high genital infections, infertility) in women and its growing incidence favoured by its predominantly asymptomatic nature. The French screening program since 2003 targets young people in dedicated centers. The recommendations provided for the extension to general practitioners but the feasibility remains to be studied.Method: Descriptive study in which 109 GPs randomly selected in the Bouches-du-Rhône department were interviewed through a questionnaire sent by email aiming to: evaluate their practices of diagnosis of Ct infections, study the impact of the main brakes and factors favouring screening, as well as to get their opinion on their inclusion in future recommendations.Results: 49.5% of the doctors showed satisfactory knowledge of the pathology, those who declared having a competence or an attraction for the gynecology in their practice had the best notions (p = 0,028 OR 3,947 IC95 [1,140; 13,660]). 74.3% knew the age group of highest prevalence (under 25 years for women and 30 years for men), An installation time greater than 10 years would be associated with a better identification of the ages most concerned by Ct infection (p = 0.03 OR 2.938 IC95 [1.099, 7.855]). 22.9% chose diagnostic methods according to the recommendations, the attraction for gynecology conferred a benefit (p = 0.032 OR 3.738 IC95 [1.121, 12.460]). The women said they were looking for more infection (p = 0.014 OR 2.992 IC95 [1.253, 7.142]). Doctors cited the difficulty of thinking about looking for infection during an unspecified consultation, cultural taboos and the intrusive aspect as barriers to possible screening. 97% of physicians were in favour of involvement in targeted screening organized in general practice.Conclusion: These results show that general practitioners could be future competent actors of a targeted screening organized in primary care.; Introduction : l’infection uro-génitale à Chlamydia trachomatis (Ct), infection sexuellement transmissible la plus fréquente des pays industrialisés, représente un problème de santé publique en raison de ses complications (infections génitales hautes, infertilité) chez la femme et de son incidence croissante favorisées par son caractère majoritairement asymptomatique. Le programme de dépistage français depuis 2003 vise les jeunes dans des centres dédiés. Les recommandations en prévoyaient l’élargissement aux médecins généralistes mais la faisabilité reste à étudier.Méthode : étude descriptive dans laquelle 109 médecins généralistes tirés au sort dans le département des Bouches-du-Rhône ont été interrogés via un questionnaire communiqué par courriel visant à : évaluer leurs pratiques de diagnostic des infections à Ct, étudier l’impact des principaux freins et facteurs favorisant le dépistage, ainsi que recueillir leur opinion sur leur intégration à de prochaines recommandations.Résultats : 49,5 % des médecins montraient des connaissances satisfaisantes sur la pathologie, ceux qui déclaraient avoir une compétence ou un attrait pour la gynécologie dans leur pratique avaient les meilleures notions (p=0,028 OR 3,947 IC95 [1,140 ; 13,660]). 74,3 % connaissaient la tranches d’âge de plus forte prévalence (moins de 25 ans chez les femmes et 30 ans chez les hommes), Une durée d’installation supérieure à 10 ans serait associée à une meilleure identification des âges les plus concernée par l’infection à Ct (p=0,03 OR 2,938 IC95 [1,099 ; 7,855]). 22,9% choisissent des méthodes diagnostiques conformes aux recommandations, l’attrait pour la gynécologie conférait un avantage (p=0,032 OR 3,738 IC95 [1,121; 12,460]). Les femmes déclaraient rechercher davantage l’infection (p=0,014 OR 2,992 IC95 [1,253 ; 7,142]). Les médecins citaient la difficulté à penser à rechercher l’infection lors d’une consultation non dédiée, les tabous culturels et l’aspect intrusif comme freins à un éventuel dépistage. 97 % des médecins étaient favorables à une implication dans un dépistage ciblé en médecine générale.Conclusion : ces résultats montrent que les médecins généralistes pourraient être de futurs acteurs compétents d’un dépistage ciblé organisé en médecine de ville.