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L'exploitation par microsaignée, effectuée sur écorce vierge au-dessus de l'écorce renouvelée, améliore considérablement la production par suite d'une meilleure alimentation en saccharose des laticifères. Les résultats obtenus sur un an montrent que les caractéristiques favorables de la microsaignée sont persistantes. La réduction du nombre de piqûres de 10 à 2 lors de la microsaignée sur une bande verticale (1 m sur 1 cm) d'écorce traitée par de l'Ethrel ne semble pas intervenir sur la production. Par contre, un surcroît de production important a été obtenu en effectuant la microsaignée simultanément sur 2 bandes diamétralement opposées

Ce rapport est une étude des facteurs physiologiques de la capacité de production de l'hévéa en fonction du génotype et des conditions d'exploitation. Description de nouvelles microméthodes biochimiques et radioisotopiques d'analyse du latex. Définition d'un programme d'étude sur les mécanismes et l'amélioration de la stimulation de la production

Il est possible d'obtenir avec des saignées par piqûres une production comparable à celle obtenue avec des saignées conventionnelles. Il semblerait que des longueurs de 50 à 60 cm à 6 piqûres constituent un bon compromis entre production, stimulation et comportement de l'arbre

Une nouvelle technique de saignée, qui consiste à effectuer plusieurs piqûres sur une étroite bande verticale d'écorce de 1 m de long, stimulée à l'Ethrel, s'avère augmenter la capacité de production des arbres et n'affecte pas les voies de conduction de l'écorce

Les expériences décrites ont montré que la stimulation hormonale de la production, de même que l'augmentation de l'intensité de la saignée, diminuait à long terme la teneur en saccharose du latex. Le déficit en saccharose ainsi provoqué persiste assez longtemps, même après un arrêt de saignée de deux ou trois mois. Ce déficit et d'autant plus marqué que la production antérieure est plus élevée et la période de stimulation plus longue. On a pu également constater que, au moins dans les cas considérés, le traitement des arbres par l'acide 2, 4-dichlorophénoxyacétique (2, 4-D) provoque un plus grand déficit en saccharose que la stimulation de l'acide 1-naphtylacétique (ANA) ou par l'acide 2-chloroéthylphosphonique (Ethrel)