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Méthode: La fréquence et l’importance clinique de la détection des virus (DV) étaient examinées pour déterminer le rôle des virus respiratoires chez les transplantés pulmonaires (TP). De juin 2005 à juillet 2006, une surveillance prospective était conduite chez 101 TP hospitalisés après leur transplantation. Des prélèvements respiratoires étaient analysés pour déceler des virus respiratoires (immunofluorescence, isolement viral ou polymerase chain reaction [PCR] ). L’analyse statistique était conduite avec SPSS. Résultats: Au niveau des prélèvements nasopharyngés (PN), le virus respiratoire syncytial (VRS) était détecté chez un patient, le cytomégalovirus (CMV) chez 10, l’herpes simplex virus (HSV) chez 6 et l’adénovirus chez un. Dans le lavage broncho-alvéolaire (BAL), 6 patients étaient positifs (1 VRS, 4 cmV, 1 adénovirus). Des symptômes respiratoires étaient présents dans 100 % des épisodes de DV dans le BAL et 90 % des épisodes de DV dans le PN. La DV dans le PN était associée à la DV dans le BAL (p < 0,001). Un PN négatif avait une valeur prédictive négative de 90 % pour un BAL négatif. La détection de l’ADN du cmV dans le BAL était reliée à l’antigénémie pp65 (p = 0,016). La détection de l’ADN de HSV dans le PN était associée à une durée d’hospitalisation prolongée (p = 0,03). La durée des soins intensifs et de respiration artificielle ainsi que le taux de survie étaient similaire dans les TP avec et sans DV. Conclusion: La détection des herpes virus dans le tractus respiratoire (TR) était fréquente pendant la période post-transplantation, accompagnée de symptômes respiratoires et associée à une hospitalisation prolongée. Une corrélation significative entre la DV dans le TR supérieur et inférieur, suggère que l’analyse des PN pourrait être un procédé de surveillance utile. [Copyright &y& Elsevier]