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International audience; Grâce à sa langue, sa culture, son histoire et sa littérature qui enchantent, la France est devenue le sixième pays d’accueil des étudiants étrangers. Avec le développement de la globalisation et de la mondialisation, deux sujets se font de plus en plus entendre : la coopération et l’interculturalité. Depuis les années 70, de nombreuses recherches occidentales se sont concentrées sur l’apprentissage coopératif et ce, dans tous les cycles. Cette modalité pédagogique est considérée comme bien adaptée aux apprenants, dans la mesure où elle met l’accent sur le rôle de la coopération entre les apprenants, pour atteindre un objectif commun. (Baudrit, 2005; Defays, 2018) Ces dernières années, en particulier au Canada, certains chercheurs ont exploré les questions de l’altérité et l’interculturalité en cours de langue étrangère, et celles des comportements d’allophones ou d’apprenants d’une langue seconde en travaillant sur les classes EMILE. (Apostolo, 2019 ; Bolatyn et al., 2019)Nous proposons une analyse du comportement des étudiants étrangers et même des adultes qui apprennent en groupe avec leurs camarades d’origines culturelles diverses, à savoir une méthode d’apprentissage coopératif au sein d’un groupe interculturel. Ce genre de groupe d’apprentissage ne reflète pas que le langage et la culture, ni le rapport entre langue et relation interpersonnelle, mais également le lien entre l’appartenance d’un individu et l’altérité que l’on découvre dans le processus de la coopération. (Beacco, 2018) Ainsi dans cette communication, nous fixerons notre attention sur cette problématique : Comment permettre à l’apprentissage coopératif interculturel d’être plus efficace que les méthodes pédagogiques traditionnelles ?Notre étude s’appuie sur les analyses quantitatives et qualitatives des données construites par un questionnaire traduit en français, anglais et chinois, et par des entretiens complémentaires et par des observations du cours. Le questionnaire a été conçu à la fois sous forme imprimée et numérique sur LimeSurve-3 et diffusé auprès d’un échantillon d’étudiants étrangers. 417 individus ont répondu dont 293 de manière complète. Huit séances d’observation du cours de compréhension orale dans deux classes suivies par la même enseignante et ayant le même programme, ont apporté un complément de détails sur le comportement des étudiants dans le processus d’apprentissage coopératif : l’interaction avec d’autres étudiants, avec l’enseignant, etc. Dans l’analyse, nous avons pris appui sur les données d’observation impliquant 32 étudiants dont 23 ont aussi répondu au questionnaire.Les entretiens menés à la suite de situations observées en classe, et les réponses apportées au questionnaire, ont permis d’identifier des attitudes et des attentes des étudiants vis-à-vis de l’apprentissage coopératif interculturel.

International audience; Currently, foreign students in China come from more than 200 countries with different cultures and values, different ways of thinking, and deep and diverse religious beliefs. Thesestudents are sometimes confronted with "cultural shocks". Here, the concept of culture is "that complex whole comprising at the same time the sciences, the beliefs, the arts, the morals, the laws, the customs and the other faculties and habits acquired by the man in thesocial state" ( Cuche, 2010, p.1) helps us analyze the origin of this problem. In our view, the "social" culture is rather a point shared by the members of a group, which influences their interaction, their communication, their reflection and their attitude towards one another. It therefore seems important for universities to focus on social culture, on the treatment of everyday problems, and the reflection on the needs of students becomes necessary and even indispensable. A questionnaire survey was conducted by the International Office of NEU University to improve the service and its effectiveness in the workplace. From the constructed data, we find that in the areas of attitude and methods concerning the services offered by the educational leaders, the answers and the comments of the foreign students are rather severe. We can interpret this as the expression of a lack of communication between foreign students and educational leaders at the North-East University in Shenyang, China, which we will refer to as NEU. Our study focuses on the following two questions: From the point of view of the leader in a university, how can we establish good relations, even friendly, with foreign students to enable them to succeed in their studies? What should be done to activate their motivation when participating in activities and to fix their attention often vagabond? For this, we conducted a survey based on a questionnaire containing 40 items from a sample of 51 foreign students at NEU. In our communication, we chose a part of this questionnaire (Questionnaire 2, question 8) whose objective is to evaluate the competence in intercultural communication of the educational leader according to the communication indicators that are the will to communicate, the insistence , impartiality in dealing with events, stability and planning of communication, stipulation of information, diversity of means of communication, frequency of communication, except cultural awareness. Using the theoretical framework of the implicative statistical analysis instrumented by the software CHIC 7 in French version, we have conducted an exploration of the relationships between the modal variables of above indicators. Thus we try to engage in a discussion about the testing of our hypothesis: the communicative competence of the educational leader is subject to the following elements: the will to communicate, the insistence, the impartiality to treat the events, the stability and planning of communication, stipulation of information, diversity of means of communication, frequency of communication as well as cultural awareness.; Actuellement, les étudiants étrangers en Chine sont originaires de plus de 200 pays ayant des cultures et des valeurs différentes, des modes de pensée divergents et des croyances religieuses profondes et diverses. Ces étudiants sont parfois confrontés à des « chocs culturels ». Ici, le concept de culture est « ce tout complexe comprenant à la fois les sciences, les croyances, les arts, la morale, les lois, les coutumes et les autres facultés et habitudes acquises par l’homme dans l’état social » (Cuche, 2010, p.1) nous aide à analyser l’origine de ce problème. A nos yeux, la culture « sociale » est plutôt un point partagé entre les membres d’un groupe, qui influence leur interaction, leur communication, leur réflexion et leur attitude les uns envers les autres. Il semble donc important, pour les universités, de s’attacher à la culture sociale, quant au traitement des problèmes quotidiens, et la réflexion sur les besoins des étudiants devient nécessaire voire indispensable. Une enquête par questionnaire (Questionnaire 1) a été réalisée par le bureau international de l’université NEU en vue d’améliorer le service et son efficacité sur le plan travail. A partir des données construites, nous constatons que dans les domaines de l’attitude et des méthodes concernant les services proposés par les responsables éducatifs, les réponses et les commentaires des étudiants étrangers sont plutôt sévères. Nous pouvons interpréter cela comme l’expression d’une insuffisance de communication entre les étudiants étrangers et les responsables éducatifs à l’Université du Nord-Est à Shenyang en Chine que nous désignerons par l’acronyme NEU. Notre étude se centre sur les deux questions suivantes : Du point de vue du responsable dans un établissement universitaire, comment peut-on établir de bonnes relations, même amicales, avec les étudiants étrangers afin de leur permettre de bien réussir dans leurs études ? Que doit-on faire pour bien activer leur motivation lors de leur participation à des activités et pour bien fixer leurs attentions souvent vagabondes ? Pour cela, nous avons réalisé une enquête sur la base d’un questionnaire contenant 40 items auprès d’un échantillon de 51 étudiants étrangers à NEU. Dans notre communication, nous avons choisi une partie de ce questionnaire (Questionnaire 2, question 8) dont l’objectif est d’évaluer la compétence en communication interculturelle du responsable éducatif selon les indicateurs de communication que sont la volonté de communiquer, l’insistance, l’impartialité à traiter les événements, la stabilité et la planification de la communication, la stipulation de l’information, la diversité des moyens de communication, la fréquence de la communication, excepté la conscience culturelle. En utilisant le cadre théorique de l’analyse statistique implicative instrumenté par le logiciel CHIC 7 en version française, nous avons conduit une exploration des relations entre les variables modales qui modélisent les indicateurs ci-dessus. Ainsi nous essayons d’engager une discussion sur la mise à l’épreuve de notre hypothèse : la compétence en communication du responsable éducatif est soumise aux éléments suivants : la volonté de communiquer, l’insistance, l’impartialité à traiter les événements, la stabilité et la planification de la communication, la stipulation de l’information, la diversité des moyens de communication, la fréquence de la communication ainsi que sa conscience culturelle.