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Introduction: In France, prematurity is the leading cause of neonatal mortality and is responsible for half of all neonatal disabilities. These newborns are at risk of osteopenia, a significant comorbidity reported in 23% of very low birth weight premature babies and 60% of extremely low birth weight premature babies. Its prevention is important because it can result in fractures with bone deformities, respiratory pathologies and in the long term a risk of osteoporosis and impaired growth.Objectives: The primary aim of this review is to investigate the benefit of a physical activity program on bone mineralization and growth in very low and extremely low birth weight preterm infants compared to standard nursing care without physiotherapy intervention. The second objective is to compare physical activity with tactile stimulation to see which is the best physiotherapy management in the prevention of osteopenia.Methods: The scientific databases Medline through Pubmed, PEDro, Cochrane and ClinicalTrials were investigated. Only randomized controlled trials that addressed the Moyer Mileur physical activity protocol and scored above 5/10 on the PEDro scale were included.Results: The Moyer Mileur physical activity program was shown to improve bone mineralization on quantitative ultrasound of the tibia in very low and extremely low birth weight preterm infants compared with nursing without physiotherapy intervention. It would improve body weight, length and shin length in extremely low birth weight babies only. Furthermore, on quantitative ultrasounds and DEXA scans, this physical activity program was found to have superior effects versus tactile stimulation on bone mineralization in very low birth weight babies.Discussion: The heterogeneity of the results found, the small sample size of the patients and the biases present in each of the studies led us to be cautious when interpreting these results. As these results are encouraging, further studies with a larger sample of patients and long-term follow-ups would be necessary to confirm or refute them and to allow us to recommend the systematic use of the physical activity protocol in neonatal intensive care units.; Introduction : en France, la prématurité est la première cause de mortalité néonatale et est responsable de la moitié des handicaps d’origine néonatale. Ces nouveau-nés sont à risque d’ostéopénie, comorbidité significative rapportée chez 23% des prématurés de très faible poids et 60% des prématurés d’extrême faible poids de naissance. Sa prévention est importante car il peut en résulter des fractures avec déformations osseuses, des pathologies respiratoires et à long terme un risque d’ostéoporose et de croissance altérée.Objectifs : le but premier de cette revue est d’étudier l’intérêt d’un programme d’activité physique sur la minéralisation osseuse et la croissance des prématurés de très faible et d’extrême faible poids de naissance par rapport aux soins standards infirmiers sans intervention kinésithérapique. Le deuxième objectif est de comparer l’activité physique avec les stimulations tactiles afin de voir quelle est la meilleure prise en charge masso-kinésithérapique dans la prévention de l’ostéopénie.Méthodologie de recherche : les bases de données scientifiques Medline par Pubmed, PEDro, Cochrane et ClinicalTrials ont été investiguées. Seuls des essais contrôlés randomisés traitant du protocole d’activité physique de Moyer Mileur et ayant une note supérieure à 5/10 sur l’échelle de PEDro ont été inclus.Résultats et analyses : le programme d’activité physique de Moyer Mileur permettrait d’améliorer la minéralisation osseuse à l’ultrasonographie quantitative sur le tibia des prématurés de très faible et extrême faible poids de naissance par rapport aux soins infirmiers sans intervention kinésithérapique. Il améliorerait le poids et les longueurs du corps et du tibia chez les bébés d’extrême faible poids seulement. De plus, à l’ultrasonographie quantitative et au scanner DEXA, ce programme d’activité physique aurait des effets supérieurs aux stimulations tactiles sur la minéralisation osseuse chez les bébés de très faible poids de naissance.Discussion : l’hétérogénéité des résultats trouvés, la petite taille d’échantillons de patients et les biais présents dans chacune des études nous amènent à être prudent lors de l’interprétation de ces résultats. Ces derniers étant encourageants, des études supplémentaires avec un échantillon plus important de patients et un suivi à long terme seraient nécessaires afin de les confirmer ou les infirmer et permettre de recommander l’utilisation systématique du protocole d’activité physique dans les unités de soins intensifs néonatals

Caesium-137 (Cs 137) is a radionuclide present in the environment mainly as the result of the atmospheric nuclear weapons testing and accidents arising in nuclear power plants like the Chernobyl accident in 1986. Nowadays, the health consequences resulting from a chronic exposure to this radionuclide remain unknown. After absorption, the caesium is distributed relatively homogeneously within the body, with a more important load in children than in adults. The toxicity of Cs 137 is mainly due to its radiological properties. A high dose of Cs 137 is responsible for a medullar dystrophy, disorders of the reproductive function, and effects on liver and renal functions. Disorders of bone mineralization and brain damages were also described in human beings. At lowest dose, Cs 137 induces disturbances of wakefulness-sleep cycle, but not accompanied with behavioural disorders. The cardiovascular system was also perturbed. Biological effects of Cs 137 on the metabolisms of the vitamin D, cholesterol and steroid hormones were described, but do not lead to clinical symptoms. In human beings, Cs 137 leads to an immune deficiency, congenital and foetal deformations, an increased of thyroid cancer, as well as neurological disorders. It seems that children are more sensitive to the toxic effects of caesium than the adults. At present, the only effective treatment for the decorporation of the ingested Cs 137 is the Prussian Blue (Radiogardase ®). The use of pectin to decorporate the ingested Cs 137, in children notably, is sometimes proposed, but its administration still remains an open question. To conclude, the available scientific data suggest that Cs 137 could affect a number of physiological and metabolic functions and consequently, could participate in the health risks associated to the presence of other contaminants in the environment. © 2009 Elsevier Masson SAS.; Le césium 137 (137Cs) est un radionucléide retrouvé dans l’environnement suite aux essais aériens des armes nucléaires et aux accidents survenus dans des centrales nucléaires comme à Tchernobyl en 1986. Les conséquences sanitaires d’une exposition chronique à ce radionucléide restent mal connues. Après absorption, le césium se distribue de façon relativement homogène dans l’organisme, avec une charge plus importante chez l’enfant que chez l’adulte. La toxicité du 137Cs résulterait essentiellement de ses propriétés radiologiques. Une contamination interne à forte dose induit une insuffisance médullaire, des troubles de la fonction de reproduction, des effets hépatotoxiques et des affections rénales. Des troubles de la minéralisation osseuse et des lésions cérébrales ont également été décrits chez l’homme. À plus faible dose, le 137Cs entraîne chez l’animal des perturbations du cycle veille-sommeil, mais sans troubles comportementaux. Une atteinte du système cardiovasculaire a également été observée. Des systèmes physiologiques tels que les métabolismes de la vitamine D, du cholestérol et des hormones stéroïdiennes sont modifiés, mais sans engendrer toutefois l’apparition de pathologies avec symptomatologie clinique. Chez l’homme, le 137Cs induit une atteinte du système immunitaire, des malformations congénitales et fœtales, une augmentation des cancers de la thyroïde ainsi que des troubles neurologiques. Enfin, il semblerait que les enfants soient plus sensibles aux effets toxiques du césium que les adultes. En termes de prise en charge thérapeutique des patients contaminés par le 137Cs, le bleu de Prusse (Radiogardase®) est actuellement le seul traitement efficace pour décorporer le 137Cs après ingestion. L’administration de pectine pour traiter une contamination interne au 137Cs a été évoquée, notamment chez les enfants, mais son utilisation fait encore aujourd’hui débat. En conclusion, les données scientifiques actuellement disponibles, et plus particulièrement celles décrites après contamination chronique, suggèrent que le 137Cs est susceptible d’affecter de nombreuses fonctions physiologiques et métaboliques. Ainsi, il pourrait contribuer, avec d’autres substances artificielles présentes dans l’environnement, à l’augmentation des risques sanitaires dans certaines régions du globe.