Yao, Kouakou Fulgence Eric, Centre de Géosciences (GEOSCIENCES), MINES ParisTech - École nationale supérieure des mines de Paris, Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL), Ecole Nationale Supérieure des Mines de Paris, Państwowy Instytut Geologiczny (Pologne), Médard Thiry, and Pawel Aleksandrowski
Wide surfaces and huge volumes of granito-gneissic basements of the Hercynian massifs are albitized from North-Africa up to Scandinavia. The supergenic origin of these facies has already been forwarded in the past. The supergenic/endogenic question has to be substantiated beyond doubt before going further in this subject. Demonstrating that the albitized facies are of supergenic origin and bound to the Triassic palaeosurface renews deeply the ideas about the evolution of the Hercynian basements. The recognition of the Triassic palaeosurface on wide basement areas of western Europa will provide a spatio-temporal bench marks to constrain the ablation of these massifs since the Trias. This will be a major contribution to the geodynamic modelling of these areas. This albitization comes with a "carbonation" of the Ca from the plagioclase feldspars. In this manner, albitisation plays a significant rule in the CO2 storage during the Trias, with regard to the giant volume of rocks in consideration. Furthermore, in the backdrop arises the questions of the specificity of this sodium-rich paleoaweathering features, find out their origin, and bound them to the giant sodium chloride accumulation during the Permo-Triassic times… is this the record of a global event ?; De vastes surfaces et volumes de socle granito-gneissique sont albitisés sur toute la chaîne hercynienne de l'Afrique du Nord à la Scandinavie. L'interprétation supergène de ces faciès a déjà avancée par le passé. La question supergène/endogène doit être établie de façon indubitable avant de pouvoir aller plus avant dans le sujet. Démontrer que les faciès albitisés sont d'origine supergène et liés à la paléosurface triasique renouvelle profondément les idées sur l'évolution des socles hercyniens. La connaissance de la paléosurface triasique sur de vastes régions de socle de l'Ouest de l'Europe fournira un repère spatio-temporel qui permettra de contraindre les taux d'ablation des massifs depuis le Trias. Elle sera une contribution majeure à la modélisation de la géodynamique de ces régions. Cette albitisation s'accompgne d'une "carbonatation" du Ca des feldspathes plagioclases. Elle intervient donc dans le stockage du CO2 pendant le Trias et ceci de manière significative, eu égard du volume des roches affectées. En toile de fond est aussi posée la question de la spécificité sodique de cette paléoaltération, en rechercher l'origine, la relier à la gigantesque accumulation de chlorure de sodium pendant le Permo-Trias, ... est-ce la marque d'un évènement global ?