Search

La performance focalise sur le corps, d’ordinaire celui de l’artiste : il y a, en cela, une tradition qui remonte aux annees 1970 et qui explore la resistance du physique aux fatigues, a l’extenuation de l’action repetee, au danger et a l’interaction avec un public pas toujours bienveillant. Il s’agit, dans la plupart des cas, d’un corps jeune, souvent athletique et entraine, en tout cas, a resister a la fatigue et a la douleur, par des pratiques de meditation. A cote de ce courant, cependant, se definit une sorte de contre-chant represente par des artistes qui mettent en scene un corps diminue, imparfait, embarrassant et embarrasse. Le texte explore, au travers de quelques exemples, dans une perspective italienne, ce second groupe de recherches, et y saisit, au-dela d’un exercice ironique, la critique de certaines valeurs liees au succes, a l’aisance et a la fonctionnalite du corps dans le capitalisme avance.

À travers son œuvre littéraire et sa production journalistique, Stefano Benni met en scène, depuis la moitié des années 1970, ses contemporains et le cadre dans lequel ils évoluent et qui les modèle. Grâce à son écriture débridée et hautement inventive, il s’attaque aux différents conformismes, à la déchéance morale, à l’appauvrissement culturel, aux abus de pouvoir de toutes sortes, bref aux maux qui contaminent la société. Ce monde impitoyable semble bien éloigné de l’univers des enfants ; or les pages de Benni fourmillent d’enfants qui ne sont pas de simples présences anecdotiques. Aux yeux de l’auteur bolonais, ils incarnent la rébellion, la contestation, la marginalité et sont porteurs de libertés et d’espoirs. Benni ne propose pas de gentils bambins bien éduqués et étriqués mais des garnements frondeurs prêts à se sacrifier pour donner une chance à l’utopie. Benni se range du côté de Pinocchio plutôt que de celui du Petit Prince et met en scène de jeunes guerriers qui luttent pour la rédemption des leurs et du monde. Nous analyserons La Compagnia dei Celestini (1992), Elianto (1996), Saltatempo (2001) et Margherita Dolcevita (2005) pour comprendre quels sens Benni donne aux enfants, comment il les représente et quelles fonctions il leur attribue. Nella sua opera letteraria come nella sua produzione giornalistica, Stefano Benni mette in scena dalla metà degli anni ‘70 i suoi contemporanei e il quadro che li modella e nel quale si evolvono. Grazie alla sua scrittura scatenata e piena d’inventiva, prende di mira i diversi conformismi, la decadenza morale, l’impoverimento culturale, ogni tipo di prepotenze, cioè tutti i mali che contaminano la società. Questo mondo spietato sembra lontano dall’universo dei bambini ; ora le pagine di Benni sono gremite di bambini che non sono semplici presenze aneddotiche. Per l’autore bolognese incarnano la ribellione, la contestazione, la marginalità e portano con sé libertà e speranze. Benni non propone dolci bambini beneducati e meschini ma monelli sovversivi pronti a sacrificarsi per dare vita all’utopia. Benni si schiera dalla parte di Pinocchio piuttosto che dalla parte del Piccolo Principe e mette in scena giovani guerrieri in lotta per la redenzione dei loro simili e del mondo. Analizzeremo, La Compagnia dei Celestini (1992), Elianto (1996), Saltatempo (2001) e Margherita Dolcevita (2005), per capire quali sensi Benni conferisca ai bambini, come li rappresenti e quali funzioni attribuisca loro.

L’histoire des malades peut intégrer l’anthropologie de deux manières. Tout d’abord, elle peut utiliser l’anthropologie comme source de méthode et de questionnement. En écrivant une histoire de l’homme malade, l’historien se doit de saisir une situation corporelle individuelle et ses conséquences sociales dans un quotidien. Il interroge donc une société sur son rapport au corps, lorsqu’il est atteint par le mal, et sur son rapport à la norme, lorsqu’on s’en écarte. Ensuite, l’histoire des malades peut porter sur l’anthropologie comme discours, produit dans une période donnée. L’anthropologie est dès lors abordée en tant qu’objet de recherche. En croisant pratique et discours, il est possible de saisir les conséquences individuelles de l’évènement maladie. Pour le Moyen Age central, enjeux spirituels et enjeux institutionnels peuvent s’éclairer, grâce à cette double utilisation de l’anthropologie.The history of those who suffer from illness may integrate anthropology in two ways. First, anthropology can be used as method and a mode of questioning. In writing history of the sick, the historian must grasp a particular physiological situation and its social consequences in everyday life. He must question a society about its relationship with the body when it is affected by illness, and about what happens when an individual departs from the norm of health. Second, a history of the sick can use anthropology as a discourse, the product of a given period. In this case, anthropology is used as a subject of research. Combining practice and discourse, it is possible to apprehend individual consequences of an illness-event. This dual use of anthropology may clarify the spiritual and institutional consequences of illness in the central Middle Ages.La storia dei malati può integrare l’antropologia in due modi. In primo luogo, può utilizzare l’antropologia come fonte di metodi e di interrogativi. Scrivendo una storia dell’uomo malato, lo storico deve cogliere una situazione corporea individuale e le sue conseguenze sociali nel quotidiano. Ciò equivale a interrogare una società sul suo rapporto con il corpo, quando questo sia affetto dalla malattia, e sul suo rapporto alla norma, nella misura in cui il malato se ne discosta. In secondo luogo, la storia dei malati può rivolgersi all’antropologia come discorso prodotto in un’epoca determinata. In questo secondo approccio, l’antropologia diviene essa stessa un oggetto di ricerca. Incrociando pratiche e discorsi, è possibile cogliere le conseguenze individuali dell’avvenimento malattia. Per il medioevo centrale, attraverso questo doppio ricorso all’antropologia, è possibile chiarire le implicazionei spirituali e istituzionali della malattia.