5 results on '"minority stress"'
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2. Questions minoritaires, réponses majeures : remarques sur la colère majoritaire.
- Author
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Garbagnoli, Sara and Noûs, Camille
- Subjects
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GENDER , *RACISM , *MINORITIES , *DISCOURSE , *CONCEPTS , *MINORITY stress - Abstract
Echoing various controversies on gender and race that have arisen in the French political arena in recent years, minority knowledge has faced a new wave of strong resistance. By analyzing the rhetorical persistence of anti-minority discourse as well as its current specificities (opposition to the so-called “gender theory”, rejection of the category of race), the article shows the ongoing relevance of Colette Guillaumin’s ideas today in analyzing the rationale and stakes of this offensive. Throughout her work, Guillaumin has been engaged in reflecting on the oppositions raised by minority voices and has helped to forge the concepts targeted by the current attacks (minority, race, racization). [ABSTRACT FROM AUTHOR]
- Published
- 2020
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3. Exploration des représentations, opinions et attitudes des médecins généralistes face aux spécificités de santé des patients issus de la communauté lesbienne, gay et bisexuelle : étude qualitative sur le territoire de la Gironde
- Author
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Grosse, Arsène, Université de Bordeaux (UB), and Emmanuel Prothon
- Subjects
Sexual minorities ,Soins primaires ,Sexual health ,Minorités sexuelles ,Santé communautaire ,Primary care ,Community health ,Minority stress ,Stress minoritaire ,Santé sexuelle ,[SDV.MHEP]Life Sciences [q-bio]/Human health and pathology - Abstract
Introduction: LGB patients are displaying specific features regarding their health, which implies that their care must be adapted. These last years, several studies have demonstrated that general practitioners do not bring an appropriate answer to the specific needs of sexual minorities. There is a lack of understanding of their biomedical, and also psychosocial, characteristics. The main objective of this study is to investigate the different approaches of the general practitioners from Gironde to manage the health of sexual minorities. The secondary objectives are to evaluate the stakes of addressing sexual orientation in the general practice and to investigate general practitioners’ perceptions on the tools regarding LGB health (LGB friendly lists, community health centers, and LGB health training). Materials and methods: Qualitative study by semi-directive individual interviews. Collection made from general practitioners from Gironde. Maximum variation sampling. Results:eEight general practitioners were interviewed. Most of them are using a universal approach, sometimes making some adjustments in their care to LGB patients. The community-based approach is seldom used by fear of a separatist drift. The existing tools for LGB health are seen by some as a necessary response to sexual minorities’ health disparities, and by others as the origin of a social division. The approach of sexual orientation in general practice is one of the first impediments to comprehend the specific needs of LGB patients. The various factors affecting its approach depend mainly upon personal and professional representations from the part of primary care physicians. Discussion: to better understand the health specifics of sexual minorities, physicians can decide to adopt a community-based approach. It is important to take into account the psychosocial context LGB patients are living in, including the minority stress, in order to give them a comprehensive care.; Introduction : les patients LGB présentent des spécificités de santé impliquant une prise en charge adaptée. Ces dernières années plusieurs études montrent que les médecins généralistes n’apportent pas une réponse ajustée aux besoins de santé des minorités sexuelles. Il existe un manque de connaissances sur leurs particularités biomédicales mais surtout psycho-sociales. L’objectif principal de cette étude est d’explorer les différents types d'approches des médecins généralistes de Gironde pour prendre en charge la santé des minorités sexuelles. Les objectifs secondaires sont d’évaluer les enjeux de l’abord de l’OS en médecine générale et d’explorer les opinions des praticiens sur les outils mis en place pour la santé LGB (liste LGB-friendly, centre de santé communautaire et formation en santé LGB). Matériel et méthode : étude qualitative réalisée par entretiens individuels semi-dirigés. Recueil fait auprès des médecins généralistes de Gironde. Echantillon réalisé en variation maximale. Résultats : huit médecins généralistes ont été interrogés. La plupart des professionnels interviewés utilisent un mode d’approche universel, en adaptant parfois le contenu de leur consultation aux patients LGB. L’approche communautaire est rarement utilisée par crainte d’une dérive séparatiste. Les outils existant pour la santé LGB sont perçus par certains comme nécessaires pour répondre aux inégalités de santé des minorités sexuelles et par d’autres comme étant la source d’un clivage social. L’abord de l’OS en médecine générale représente une des premières difficultés à l’appréhension des besoins spécifiques des patients LGB. Les différents facteurs influençant son approche dépendent principalement des représentations personnelles et professionnelles des praticiens de santé. Discussion : dans le but de mieux répondre aux spécificités de santé des minorités sexuelles, les médecins peuvent adopter une approche communautaire. Il faut intégrer le contexte psychosocial en tenant compte du stress minoritaire que vivent les patients LGB afin de leur octroyer une prise en charge plus adaptée.
- Published
- 2021
4. Le stress minoritaire, la violence conjugale et la santé mentale des femmes de la diversité sexuelle : une étude pancanadienne
- Author
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Fedele, Emma, Guay, Stéphane, and Juster, Robert-Paul
- Subjects
santé mentale ,Sexual minority women ,stress minoritaire ,Mental health ,violences conjugales ,femmes de la diversité sexuelle ,Minority stress ,LGBTQ+ ,Intimate partner violence - Abstract
Plusieurs enquêtes états-uniennes et canadiennes montrent que les personnes de la diversité sexuelle et de genre sont plus vulnérables face aux problèmes de santé mentale (détresse psychologique, dépression, troubles anxieux, problèmes de consommation, etc.) et plus à risque d’être victimes de violences conjugales au cours de leur vie. Mais cette population n’est pas homogène : parmi les différents sous-groupes de la communauté LGBTQ+ (lesbienne, gai, bisexuel·le, trans, queer et autre), les femmes de la diversité sexuelle sont particulièrement vulnérables face à ces problématiques. Le modèle du stress minoritaire explique cette vulnérabilité par le fait que les personnes de la diversité sexuelle et de genre souffrent de facteurs de stress spécifiques qui peuvent avoir des conséquences sur leur santé mentale et leurs relations. Ces facteurs peuvent être exogènes, c’est-à-dire provenir de l’extérieur de l’individu, comme les préjudices vécus dus à son identité sexuelle et de genre (harcèlement, discrimination, violence physique, etc.). Mais ils peuvent aussi être endogènes, c’est-à-dire provenant de l’individu lui-même. Ils sont alors plus subjectifs, comme le fait de s’attendre à être stigmatisé (la stigmatisation anticipée), le non-dévoilement de son identité sexuelle et/ou de genre et l’homophobie ou la transphobie intériorisée. L’objectif principal de ce mémoire est d’examiner l’impact des facteurs de stress minoritaire et des différentes formes de victimisation conjugale sur les symptômes de dépression et d’anxiété chez les femmes de la diversité sexuelle, en fonction de leur identité sexuelle et de genre. Pour réaliser cette étude, 209 personnes qui s’identifient comme femme (âge moyen = 33,9 ans), vivant au Canada et qui ont vécu des violences dans une relation intime avec une femme par le passé ont répondu à notre questionnaire en ligne. Nous avons mesuré l’identité sexuelle et de genre, la victimisation conjugale, les facteurs de stress minoritaire, et les symptômes de dépression et d’anxiété. Des régressions hiérarchiques montrent que les sentiments négatifs sur son appartenance à la diversité sexuelle sont positivement associés aux symptômes de dépression et d’anxiété, même après avoir contrôlé pour l’âge, l’ethnie, l’identité sexuelle et de genre et la victimisation. La victimisation psychologique est également positivement associée aux symptômes d’anxiété et la victimisation sexuelle aux symptômes de dépression. L’âge est négativement associé aux symptômes d’anxiété et ne pas être attiré strictement par les femmes (s’identifier comme bisexuel·le, pansexuel·le, queer ou autre) est positivement associé aux symptômes de dépression dans notre échantillon. Ces résultats apportent de nouvelles informations sur l’association entre les violences conjugales, le stress minoritaire et la santé mentale. Ainsi, ce mémoire montre l’impact de la victimisation conjugale sur la santé mentale des femmes de la diversité sexuelle ayant été victimes de violences conjugales. Il met également en avant l’impact significatif des sentiments négatifs sur son appartenance à la diversité sexuelle, une composante de l’homophobie intériorisée, sur les symptômes d’anxiété et de dépression. Il vient souligner la nécessité d’évaluer les besoins de cette population, et plus largement de toute la diversité sexuelle et de genre, et d’adapter les interventions auprès des victimes de violences conjugales à ces besoins., Canadian and American population surveys show that people from the sexual diversity and gender-diverse people are more at risk of mental health problems (psychological distress, depression, anxiety disorders, substance use problems) and of being victims of intimate partner violence (IPV) in their lifetime. But the LGBTQ+ (lesbian, gay, bisexual, transgender, queer and other) community is not homogeneous: between the different subgroups of this population, sexual minority women (SMW) are at particularly high risk of experiencing stigma, mental health problems and being victims of IPV. This vulnerability can be explained by the sexual and gender minority stress model, stating that sexual and gender minority people suffer from specific stress factors added to general stressors, leading to more mental health and relationship problems. Those stress factors can be distal, such as prejudice events one suffers from based on their sexual or gender identity (harassment, discrimination, physical violence, etc.). But they can also be proximal, and therefore more subjective, such as expecting to be rejected or discriminated (also called stigma consciousness), concealing one’s sexual or gender identity, or suffering from internalized homophobia or transphobia. The main goal of this Master’s thesis was to assess the impact of minority stress factors and of different forms of past IPV victimization on the current mental health of Canadian SMW, as a function of their sexual and gender identity. In total, 209 individuals identifying as women (M age = 33,9), living in Canada and who lived in a violent intimate relationship with a woman in the past answered our online survey. Questionnaire assessed sexual orientation and gender identity, IPV behaviors, minority stress factors, and symptoms of depression and anxiety. Hierarchical regressions showed that psychological aggression was positively associated with anxiety symptoms and sexual coercion with depressive symptoms. Not being strictly attracted to women (i.e. identifying as bisexual, pansexual, queer or something else) was also associated to high symptoms of depression and age was negatively associated to anxiety symptoms. After controlling for age, race/ethnicity, sexual and gender identity and IPV victimization, having negative feelings about being a SMW was strongly associated with both depression and anxiety symptoms. This Master’s thesis provides new information on the interconnected associations among IPV, minority stress and SMW’s mental health. It shows the importance of LGBTQ+ specific stress factors, particularly of negative feelings about being a SMW, on the mental health of SMW IPV survivors. It highlights the necessity to evaluate the needs of SMW IPV survivors and, more broadly, of all sexual and gender minorities. This could allow clinical intervention to be more adapted to the needs of LGBTQ+ IPV victims and therefore help buffer against victimization they are faced by.
- Published
- 2021
5. Impacts du soutien social sur le bien-être de jeunes adultes non binaires
- Author
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Sophie Doucet and Line Chamberland
- Subjects
Social Sciences and Humanities ,bien-être ,non-binarité ,Well-Being ,Réseaux sociaux ,Gender Identity ,Social Support ,Minority Stress ,Social Networks ,Sciences Humaines et Sociales ,stress minoritaire ,Non-binary Gender Identity ,identité de genre ,soutien social - Abstract
Les personnes non binaires sont exposées de façons différentes et parfois disproportionnées à des stresseurs sociaux qui ont un impact sur leur bien-être. En nous inscrivant dans la perspective théorique du stress minoritaire, nous explorons les formes et les sources de soutien rapportées par les jeunes adultes non binaires ainsi que l’influence de celles-ci sur leur sentiment de bien-être. À l’aide de neuf entrevues semi-dirigées réalisées auprès de jeunes adultes non binaires, cette étude suggère que les ami·e·s et la création d’un cercle social composé de personnes LGBTQ peuvent offrir du soutien aux jeunes adultes non binaires. Ce soutien est principalement émotionnel et lié à leur identité de genre. Par ailleurs, leurs réseaux sociaux contribuent à leur bien-être en les aidant, entre autres, à se sentir compris·e·s, accepté·e·s et reconnu·e·s., Non-binary people are exposed in different and sometimes disproportionate ways to social stressors that have an impact on their well-being. By subscribing to a minority stress theorical perspective, we will explore the forms and sources of support reported by non-binary youth as well as the influence of that support on their feeling of well-being. Using the results of nine semi-structured interviews conducted with non-binary young adults, this study suggests that friends and the creation of a social circle made up of LGBTQ people can offer support to young non-binary adults. This support is mainly emotional and linked to their gender identity. Furthermore, the social networks of young non-binary adults contribute to their well-being by helping them to feel accepted, recognized and, among others, understood.
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