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Dans cet article j’aborde les thèmes de l’autoréflexion et des mondes de substitution dans certains ouvrages autofictionnels. Je m’attarde plus particulièrement aux œuvres d’Amélie Nothomb, auteure belge bien connue. Nothomb combine plusieurs mythes de la mythologie gréco-latine à ceux de la création et de la féminité aux fins de se construire son identité en tant qu’écrivaine et rejoindre les aspects mythologiques, imaginaires et fictionnels de son être dans la vraie vie, donnant l’opportunité à ses lecteurs de s’intégrer dans "le monde d’Amélie" mais aussi dans leurs propres mondes. La mythologie ainsi que les différents personnages (en dehors de ceux qu’elle nomme Amélie et qui sont visiblement autoréférentiel) fournissent un ensemble de situations et de mondes qu’on peut nommer de « substitution ». Selon Françoise Lavocat, « les fictions sont des artefacts culturels fondamentalement non référentiels, qui contiennent néanmoins, la plupart du temps, des éléments qui réfèrent au monde réel » (Wagner, 2016). Si les éléments se réfèrent au personnage de l’auteure et que l’auteure les utilise pour en faire des artefacts culturels, comme c’est le cas chez Nothomb, on peut, selon moi, appeler ce type de fiction de l’autofiction.