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Les auteurs présentent un modèle économétrique capable de mesurer d'une part les relations de substitution entre matières premières commercialisables destinées à l'alimentation animale, et d'autre part de les répartir entre les différentes catégories d'animaux. La méthode d'investigation repose sur la notion de fonction duale de coût. Ce modèle est appliqué aux secteurs belge et néerlandais des aliments composés. Le modèle empirique repose sur la spécification d'une fonction de coût symétrique de type McFadden, qui peut satisfaire globalement les propriétés de concavité. On rapporte trois types de résultats : des matrices d'élasticités prix à niveau de production constant et variable ; des tableaux présentant des matrices de répartition des matières premières commercialisables par catégories d'animaux et des tableaux input-output montrant la composition des rations alimentaires. Ces résultats sont fort intéressants, à la fois pour les analystes et les décideurs en politique, car ils fournissent des renseignements utiles sur la structure et l'évolution de la demande des aliments du bétail commercialisables et une synthèse des interactions entre les secteurs alimentation animale et élevage lorsque les prix et/ou des mesures de politique changent.

La campagne Hondurienne se caracterise par de forts contrastes dont les racines sont a rechercher dans l'inegale repartition des terres. Des milliers de paysans ne disposent pas de terres. Le secteur dit "contemporain" constitue par les cooperatives de production, n'a pas reussi a se substituer au complexe latifundio-minifundio contrairement aux espoirs des promoteurs de la reforme agraire. Les marches internationaux de produits agricoles sont en crise (stagnation du prix de la banane, diminution des quotas d'exportation du sucre et de la viande bovine destines aux USA) et cela se traduit en outre par une reduction de l'offre de travail salarie dans le monde rural. Mais la crise des cultures vivrieres apparait aussi preoccupante: la production augmente a un rythme inferieur a celui de la population et les rendements a l'ha diminuent. Il devient urgent de definir une nouvelle politique agricole qui donne plus d'importance aux satisfactions des besoins alimentaires de la population.