Moore, M., Fagan, S., Nejad, S., Bilodeau, M., Goverman, L., Ibrahim, A. E., Beresneva, O., Karim Sarhane, and Goverman, J.
Psychiatric disorders may be more common in burn-injured subjects than in the general population, and oftentimes contribute to the injury itself. Even in the absence of underlying psychiatric illnesses, burn patients may still benefit from a psychiatric evaluation during and after their hospitalization. In this regard, we included a dedicated psychiatry service in our multidisciplinary burn team. We review herein the course of burn patients that were offered psychiatric evaluation and highlight the benefits of such a program. We conducted an IRB-approved retrospective chart review of burn subjects admitted to our institution between June 15, 2009 and April 30, 2010 and identified 83 patients that were examined by our psychiatrist. Indications for consultation, history of psychiatric illness and substance abuse, as well as administered drugs, were recorded. Among the 83 evaluated patients, 48 (57.8%) had a preexisting psychiatric disorder and 36 (43.4%) suffered from substance abuse. The most common indications for consultation were pain (28.1%), alcohol dependence (25.8%), anxiety (24.7%), illicit drug abuse (16.8%), depression (15.7%), post-traumatic stress disorder (8.9%), and sleep disturbances (8.9%). Pharmacotherapy was initiated in 75 patients (90.3%). 31 (37.3%) had neither a psychiatric disorder nor a history of substance abuse, although 26 of them (83.9%) still received drugs for psychiatric conditions. The inclusion of a dedicated psychiatrist as part of our burn team has improved our comprehensive burn care. In the overwhelming majority of cases, even in the absence of preexisting psychiatric illnesses, consultation resulted in pharmacologic intervention and enhanced patient care.Les troubles psychiatriques peuvent être plus fréquents chez les patients brûlés que dans la population générale, et contribuent souvent à la blessure elle-même. Même en l’absence de maladies psychiatriques sous-jacents, les patients brûlés peuvent encore bénéficier d’une évaluation psychiatrique pendant et après leur hospitalisation. À cet égard, nous avons inclus un service de psychiatrie dédié à notre équipe multidisciplinaire pour la gestion des brûlures. Nous examinons ici les cours de patients brûlés à qui une évaluation psychiatrique a été proposée et nous mettons en évidence les avantages d’un tel programme. Nous avons effectué un examen rétrospectif - approuvé par les CPP - des patients brûlés admis dans notre institution entre le 15 Juin 2009 et le 30 Avril, 2010, à partir de lequel nous avons identifié 83 patients qui ont été examinés par notre psychiatre. Nous avons enregistré les indications pour la consultation, les antécédents de maladie psychiatrique et la toxicomanie, ainsi que les médicaments administrés. Parmi les 83 patients évalués, 48 (57,8 %) avaient un trouble psychiatrique préexistante et 36 (43,4%) a souffert de l’abus de substances. Les indications les plus fréquentes de consultation étaient la douleur (28,1%), la dépendance à l’alcool (25,8%), l’anxiété (24,7%), l’abus de drogues illicites (16,8%), la dépression (15,7%), les troubles de stress post-traumatique (8,9%), et troubles du sommeil (8,9%). La pharmacothérapie a été instaurée dans 75 patients (90,3%). 31 (37,3%) ne présentaient pas de troubles psychiatriques ni une histoire d’abus de substance mais quand même 26 d’entre eux (83,9 %) ont reçu des médicaments pour des troubles psychiatriques. L’inclusion d’un psychiatre spécialisé dans le cadre de notre équipe a amélioré notre système complet de soins aux brulés. Dans l’écrasante majorité des cas, même en l’absence des maladies psychiatriques préexistantes, la consultation a donné lieu à une intervention pharmacologique et a amélioré les soins aux patients.