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Hookworm-related cutaneous larva migrans is caused by the subcutaneous migration of hookworm larvae. The characteristic sign is a serpiginous cutaneous track. Folliculitis is an uncommon clinical manifestation. We report a case of hookworm-related folliculitis in a woman performing skin bleaching. A 33-year-old woman presented with a widespread cutaneous eruption made of erythematous and itchy follicular papulo-nodules, with erythematous serpiginous tracks, about 5-10cm long and numerous streaks of scratching, located on the limbs, buttocks and trunk. The cutaneous lesions occurred two days after contact with the floor of a warehouse contamined by faeces of cats. The lesions have been evolving for a week and have been treated with antibiotics without success. Clinical examination found cutaneous atrophy, purple stretch marks and hyperpigmentation of dorsal parts of fingers joints. The patient reported having been using bleaching cosmetics containing topical steroids and hydroquinone for twelve years. She was cured within 4 weeks with oral albendazole 400mg per day during 7 consecutive days.

Introduction La larva migrans cutanee ankylostomienne (LMCA) est due a la penetration transcutanee accidentelle et a la survie en impasse parasitaire chez l’homme de larves d’ankylostomes d’origine animale. La forme furonculoide (LMCAF) est une forme atypique rarement observee. Nous rapportons un cas de LMCAF sur terrain de depigmentation. Observation Une patiente de 33 ans a ete vue en consultation pour une eruption de papulo-nodules folliculaires, tres prurigineux, erythemateux, dont certains etaient excories, coexistant avec des cordons serpigineux erythemateux, d’environ 5–10 cm, et de nombreuses stries de grattage, le tout dispose de facon eparse sur les zones convexes des membres, du dos, des fesses et de l’abdomen. Les lesions evoluaient depuis une semaine et etaient traitees avec des antibiotiques sans succes. Cette symptomatologie serait survenue deux jours apres le contact avec le sol d’un entrepot. Le reste de l’examen physique a trouve des stigmates de depigmentation a type d’atrophie cutanee, de vergetures pourpres et une hyperpigmentation des espaces interphalangiens. La patiente a declare utiliser des cosmetiques depigmentants depuis douze ans. La LMCAF diffuse sur terrain de depigmentation artificielle a ete evoquee. Un traitement a base d’albendazole 400 mg/jour pendant 7 jours a permis d’obtenir une evolution favorable avec une disparition totale du prurit et des lesions en 2 semaines. Discussion La LMCAF est secondaire a la migration des ankylostomes dans le canal folliculaire ou le derme. Dans la forme classique, ils migrent au sein de l’epiderme grâce a la secretion de proteases. Depourvus de collagenases, ils depassent rarement la membrane basale. Notre cas clinique suggere le role de l’atrophie cutanee et de l’immunodepression locale induites par les produits depigmentants. L’association de cordons serpigineux typiques constitue une aide au diagnostic et permet d’eliminer les folliculites bacteriennes et la scabiose frequentes sur ces terrains. Conclusion Notre observation pose le probleme de la pathogenie de la LMCAF. Dans notre contexte, la LMCAF peut etre sujette a des errances diagnostiques.