Search

In 1321, Marino Sanudo Torsello presented the crusade project entitled ‘Liber Secretorum Fidelium Crucis’, the ‘Book of Secrets of the Faithful of the Cross’ to Pope John XXII. Among themaps that accompany the project, the representation of the Holy Land is one of the best-known medieval maps, both for its content and for its original construction. Firstly, with regards to content, this map locates the main places visited by Christian pilgrims, according to the Old and New Testaments, following the description of the Holy Land by Burchard of Mount Sion (thirteenth century). Regarding its shape, the places described in the text are arranged on the map according to a grid which allows the reader, via a system of coordinates, to find the location of each placename in a precise cell of the grid. This document served as a model for a large number of representations of the Holy Land, from the thirteenth to the sixteenth century, in the context of pilgrimage narratives in which the religious dimension of the places appeared fully. The map was also inserted alongside the maps of Ptolemy’s ‘Geography’, first in the manuscript copies composed by Nicolas Germanus in the second half of the fifteenth century, and in the printed editions of the book, from the Ulm edition of 1482 and 1486, later with commentaries of Johannes Reger and Johannes Peregrinus. In Florence, the Italian author Francesco Berlinghieri included this map in his ‘Septe giornate della Geographia’, an adaptation of Ptolemy’s work in Italian verse (1482), and Henricus Martellus inserted it in his ‘Insularium Illustratum’ (c. 1490). The aim of this paper is to ask to what extent the religious character of the map of the Holy Land of Marino Sanudo, related to the context of pilgrimages and crusades during the fourteenth century, was preserved or not when inserted into Ptolemy’s ‘Geography’ or other humanist geographic works.We will study how the context of reception of this map in the humanist culture of the Renaissance, in Germany and in Italy, could change its meaning and interpretation.

How to locate Æthiopia ? Antique sources and modern narratives confronted during the 15th c. ; This article analyses the concept of Æthiopia according to antique sources and the contradictory localisations formulated through the Middle Ages : how the texts have been understood and how they could be translated into a visual and cartographic language. Until the end of the 12th century, a climatic and ethnic definition of Æthiopia is overwhelming in texts and cartographic images. From the 13th century, at the end of the Crusades period, a “ true Æthiopia” is identified east of the river Nile, but the other significations of the name don’t disappear. In the 15th c., new information from Æthiopians in Europe and the latin translation of Ptolemy’s Geographia renew the issue of the coïncidence between old schemes and new maps., Cet article se propose d’étudier la problématique de la coïncidence entre le concept mouvant d’Éthiopie, défini sur le temps long du Moyen Âge par une série de lieux communs issus de la géographie antique, et les quelques tentatives de localisation plus précise de certaines régions de l’Afrique orientale ; il s’agit de comprendre également comment les textes sont traduits en images cartographiques et quels problèmes cela pose. Jusqu’à la fin du XIIe siècle, une définition climatique et ethnique de l’Éthiopie domine dans les textes et les schémas cartographiques occidentaux. Au XIIIe siècle et au début du XIVe siècle, à l’occasion des croisades, une « vraie Éthiopie » est identifiée à l’est du Nil, non loin de la mer Rouge, sans faire disparaître les autres usages de ce nom. Au XVe siècle, la visite en Europe d’ambassadeurs éthiopiens ainsi que l’étude de la Géographie de Ptolémée soulève à nouveau le questionnement sur la possibilité de faire coïncider concepts anciens et cartes nouvelles., Vagnon Emmanuelle. Comment localiser l’Éthiopie ? La confrontation des sources antiques et des témoignages modernes au XVe siècle. In: Annales d'Ethiopie. Volume 27, année 2012. pp. 21-48.

Le voyage de Fernand de Magellan et de ses marins est connu par plusieurs sources différentes, dont le témoignage direct d’Antonio Pigafetta (1523) et la lettre de Maximilianus Transylvanus, secrétaire de Charles Quint (1522). Ces deux exemples montrent à quel point ces récits d’un des épisodes les plus remarquables des Grandes Découvertes s’inscrivent dans un rapport ambigu de rupture mais aussi d’hommage par rapport au savoir humaniste, tout en requérant les supports éditoriaux conformes aux goûts des cercles cultivés de l’époque. Les manuscrits de Pigafetta rappellent la forme de l’isolario, genre cartographique inauguré par l’œuvre de l’humaniste florentin Cristoforo Buondelmonti au xve siècle, et très imité au début du xvie siècle. Maximilianus Transylvanus utilise des références à la géographie de l’Antiquité pour souligner l’apport des nouvelles découvertes. The paper considers two accounts of Magellan’s travel around the world: the Navigation & découvrement de l’Inde supérieure & îles de Malucque, by Antonio Pigafetta (from manuscripts of 1523-1525), and a Letter written by Maximilianus Transylvanus, dated 1522. It evaluates the humanistic practices and knowledge lying at the foundations of these works: the pictural and cartographic model of the isolario used by Pigafetta, the critical references to Ancient geography by Maximilianus Transylvanus.

L’ouvrage vient en complément du fac-similé édité par Imgard Siebert et Max Plassmann en 2005 (voir compte rendu ci-dessus). L’introduction historique sur Cristoforo Buondelmonti, la présentation du manuscrit de Düsseldorf et la bibliographie n’y sont pas répétées. On y trouve la transcription de la totalité du texte du Liber insularum avec une traduction en allemand, disposés sur deux colonnes. À la fin de chaque paragraphe sont ajoutées une description sommaire de chaque carte et la transcr...

International audience; Ce numéro 234 de la revue "Cartes et Géomatique" réunit la plus grande partie des communications du colloque d’Albi. Outre le large éventail chronologique proposé, du Moyen Âge jusqu’à aujourd’hui, le regard croisé des historiens et des géographes a permis d’aborder deux grandes thématiques : d’une part les fonctions des cartes au Moyen Âge et à l'époque moderne, d’autre part les caractéristiques de « l’échelle monde » aujourd'hui dans le traitement géographique des informations. La revue trimestrielle "Cartes et Géomatique" est publiée par le Comité français de Cartographie, qui consacre un numéro par an à l'histoire de la cartographie ancienne. Les articles sont disponibles en ligne à cette adresse : http://www.lecfc.fr/index.php?page=publication