Search

The Sidi Messaoud site provides a 40 m thick sedimentary infilling of great importance for the study of environmental changes and landscape evolution during the Upper Pleistocene in the Western Sahara. In this study, chronological results obtained by the 14 C, U-series and optical dating techniques are compared. Each individual age, depositional environment and post-deposition history of the various samples are evaluated, in order to explain the methodological reasons for discordances and concordances. Stratigraphic and palaeoenvironmental implications for the last 120 ka history in southwestern Morocco are also inferred: the wadi Noun gorges had been incised before MIS 5, and later, during MIS 3, the valley has been filled in with a mean sedimentation rate of ∼1 m/ka.

At the southern side of the Anti- Atlas mountains, the lower section of the Assaka wadi valley joins the Atlantic ocean by crossing an Appalachian basin and range area Holocene deposits of the lower section of the Assaka wadi show two main sedimentary formations the upper sheet-fans and the lower terraces. The upper sheet-fans are probably from the lower Rharbian (Holocene) age, they are located above the Soltanian (Wurmian) formations at the outlets of tributaries. They consist of accumulations with silts, aeolian quartz and high palygorskite contents. After this penod, a trench cut through the older formations took place between 8 000 years BP and 4 200 years BP. The lower over terraces, 5 to 11 metres thick, are inset in the trench cut through the Soltanian formations and show four superimposed and fining upwards (from pebble to silt) cross-bedded units. This study shows many geodynamic and palaeoclimatic conditions Lower Rharbian fans indicate that the climate was sufficiently and to denude the slopes, where, during big storms, gullies and run-off supplied the Assaka wadi with silts and sands. Torrential floods cut the Soltanian formations and then created the Middle Rharbian low terrace Finally, the Historic terrace, superimposed onto the Middle Rharbian one, shows that important flood events took place during the XVII0 and XVIII° centuries, but nevertheless with low frequency However, this sequence indicates wetter conditions during an and episode. The 14C age is contemporary with the "cold winters" in Western Europe ; this fact proves that the synoptic conditions in South Morocco were the same at 280±30 years B.P. as at present., L'oued Assaka, exutoire d'un vaste bassin versant (7 000 km2) rejoint l'océan Atlantique sur le versant sud de l' Anti-Atlas en recoupant une zone de relief appalachien. Des cônes attnbuables au Pléistocène supérieur ou au Rharbien ancien (Holocène ancien) surmontent les formations alluviales et colluviales soltaniennes (Wurm), avant que celles-ci soient entaillées sur 20 à 25 mètres , ils sont circonscrits aux débouches des foums que déterminent les affluents de l'oued Assaka. Ils sont constitués de limons sableux riches en grains de quartz éohsés et par des teneurs en palygorskite qui s'accentuent de la base vers le sommet. Aux environs de 8 000 BP, une phase d'incision linéaire importante entailla les dépôts plus anciens sur une épaisseur de 20 mètres. De basses terrasses sont emboîtées dans les dépôts soltaniens. D'une épaisseur vanant de 5 à 1 1 mètres, elles sont constituées de séquences granoclassées qui mettent en évidence des géodynamiques et des ambiances climatiques contrastées. Le Rharbien ancien reflète une sécheresse suffisante pour dénuder en partie les versants, qui lors d'orages probablement assez localisés, alimentent les affluents de l'oued principal en limons sableux. Les crues torrentielles (chaînant des blocs surdimensionnés) ont incisé les formations soltaniennes -essentiellement limoneuses- et ont mis en place les basses terrasses du Rharbien moyen. Enfin, la terrasse historique étagée sur celle du Rharbien moyen montre la permanence de crues importantes durant les XVIIème et XVIIIème siècles avec une fréquence cependant moins élevée. En outre, cette séquence indique l'existence de conditions humides durant un épisode aride sous cette latitude contemporaines des "hivers froids" de l'Europe de l'Ouest ; ce qui prouve que les situations synoptiques dans le Sud du Maroc étaient les mêmes à 280±30 ans BP qu'aujourd'hui., Mathieu Julien, Weisrock André, Wengler Luc, Brochier Jacques-Élie, Even Georges, Fontugne Michel, Mercier Norbert, Ouammou Abderrahman, Sénégas Franck, Valladas Hélène, Vernet Jean Louis, Wahl Laurent. The pleistocene alluvial formations of the Loir river in the Vendôme region (Loir-et-Cher, France) morphosedimentary context and ESR chronology [Les dépôts holocènes de la basse vallée de l'Oued Assaka, Sud-Maroc : résultats préliminaires.]. In: Quaternaire, vol. 15, n°1-2, 2004. Fluvial Archives Group. Clermond-Ferrant 2002. pp. 207-218.

Geological investigations in the Oujda region (eastern Morocco) of the period corresponding to the last hundred thousand years have made it possible to discover several geological and archaeological sites which are rich in charcoal. By including information from Prehistory, absolute chronology and palaeoenvironmental studies, the data from charcoals analyses can be placed in their context. This allows us to outline the bioclimatic evolution of a poorly known region. From north to south there is a decrease in climatic fluctuations. As the Beni-Snassen Mountains evolved from a humid to semi-arid climate (supraoromediterranean to thermomediterranean), the Angads Plain and the Oujda Mountains remained under thermomediterranean conditions with slight fluctuations between sub-humid and semi-arid. Southwards, the Alfa and Artemisia steppe dominated the northern part of the Hauts-Plateaux, with some variations from an arid climate. In the Oujda Mountains the data are abundant, and the climatic fluctuations which are indicated by the flora, sediments from rock shelter sites and fluvial terraces, indicate that the Soltanian (last glacial) is principally a dry period, within a semi-arid climate. This climate is temperate to cool and interrupted by three periods of warmer and more humid conditions. The Rharbian (=Holocene) begins ca 12,000 B.P., with a slightly more humid phase, which is followed first by a short arid period and later by the climatic optimum which is warm and humid (6000-4500 B.P.). The return of the arid climatic conditions occurs at ca 4000 B.P. but they are interrupted by a short more humid phase (3000 to 2000 B.P.).

ResumeSuite a la decouverte de nouveaux sites prehistoriques et geologiques au Maroc oriental, des etudes pluridisciplinaires, portant sur les cultures prehistoriques, les sediments, les charbons de bois, les spores et pollens, la faune et la chronologie, ont ete menees au niveau regional. Elles ont permis d'aborder les problemes de l'evolution des flores et des climats durant le Rharbien (= Holocene) et le Soltanien (= Wurm), soit une centaine de millenaires, en fonction de l'altitude et de la latitude, ainsi que celui de la signification paleoenvironnementale des systemes glacis-terrasse alluviale, des croutes calcaires et des depots sous abri.Les paleoflores sont identiques aux flores actuelles et seules les limites de vegetation fluctuent. Ces variations diminuent du nord au sud. Le Soltanien est une periode aride entrecoupee de trois interstades humides avec des bioclimats semi-aride a subhumide. Le Rharbien est globalement humide avec trois courts episodes arides dont le dernier est actuel.Les syste...

Resume La discussion des problemes que posent les sites de surface en Afrique du Nord nous amene a penser qu'il est largement possible d'utiliser ce type de site en archeologie prehistorique, suivant leur nature et leurs conditions de gisement. Les sites de surface sur pentes ebouleuses peuvent etre etudies du point de vue de la matiere premiere, de la morphometrie et de la typologie dans une optique geographique : ceux provenant du decapage naturel des gisements de plein air. s'ils permettent les etudes precedentes, peuvent aussi nous donner des renseignements paleo-ethnologiques, comme dans le cas du site de Marja. La methodologie mise au point sur ce site neolithique et « epipaleolithique » d'environ 2.5 hectares a permis de relever l'ensemble du materiel et de faire des observations sur sa repartition spatiale. Au cours de cette etude, nous avons pu preciser la genese de ce type de gisement, qui correspond a un sol d'habitat enfoui, actuellement en cours de degagement sous l'action de la deflation et des activites pastorales. Une etude comparative a montre la faiblesse des remaniements qui peuvent affecter le materiel archeologique, et des similitudes ont ete observees entre les structures relevees en surface et celles mises au jour lors de la fouille.