Search

Contributeurs : Daniel Bilous, Gianmario Cattaneo, Isabelle Conte, Michel Garcia, Jacques Grévin, Claude La Charité, Nicolas Le Cadet, Romain Menini, Christian Michel, Jean-Charles Monferran, Olivier Pédeflous, Anne-Pascale Pouey-Mounou, Christian Prigent, Bernd Renner, Olivier Séguin-Brault et Paul J. Smith.

Cet article se donne pour ambition de questionner l’Abbaye de Thélème imaginée par François Rabelais afin d’en saisir le programme utopique initial tout en en observant les contours et les limites. Il s’agira alors de situer cette œuvre à un carrefour où se croisent les valeurs humanistes, les apports de More, les crises spirituelles mais aussi et surtout un besoin nécessaire de renouveau et d’inédit qui résulte d’une critique sociale et politique. C’est à partir de ce constat liminaire que nous tenterons ensuite d’approcher la structure, le projet et les lois qui règlementent et organisent cette société utopique avant d’en saisir les limites. Nous pourrons alors en apprécier la construction, tant physique que théorique, en dressant un parallèle révélateur avec l’architecture du couvent Sainte-Marie de la Tourette imaginé par Le Corbusier. Nous verrons enfin comment le jeu de la langue chez Rabelais outrepasse le projet idéologique au profit d’une écriture novatrice, complexe et protéiforme. Il faudra dès lors en entendre les paradoxes qui permettent de comprendre et saisir l’importance littéraire qui au final se détache progressivement de l’utopie initiale. This article aims to analyze the Abbey of Thélème imagined by François Rabelais to get a clear idea about the initial utopian programme, by means of ob-serving its shapes and limits. It will situate this work at an intersection between humanitarian values, contribution from More, spiritual crisis, and above all a pressing demand for renewal and novelty, resulting from societal and political criticism. It is from this opening statement that we will try to approach the structure, the project and the laws regulating and organizing this particular utopian society, before deter-mining its limits. Attention will be paid to its construction, concrete and theoretical, in a parallel with the architecture of the convent Sainte-Marie de la Tourette designed by Le Corbusier. Thus, we will demonstrate how Rabelais’ linguistic games overstep the ideological project for the benefit of a new type of writing, complex and multifaceted. We will have to understand a lot of paradoxes, which allow us to determine the importance of the literature beyond the initial utopian project.

Henri Lefebvre has always affirmed that "existence is a fact with which we must confront ourselves, because life is an adventure that must be lived in full". This statement serves to un-derstand both the sensual and polyrhythmic life of the French philosopher and the importance he recognized to play, extroversion and festivals as fundamental (and, in their way, revolutio-naries) ingredients for the criticism of everyday life. Here we will consider how Lefebvre un-derstood the notion of festival as a practice of "aesthetic counter-valuation" of culture by social movements and developed it in three precise directions and "moments" of his life. First, along the critique of everyday life, which was for Lefebvre the main research interest, on which he wrote six books. Then, the concept of festival is present in the philosophical historiography of Lefebvre in the volume dedicated to the French friar and humanist Francois Rabelais, who li-ved in the sixteenth century. Finally, in the revolutionary romanticism - which Lefebvre theo-rized with the group of the International Situationist - developing the notion of "revolution as a festival" and situating the invention of modern spontaneity in the events of the uprisings of the Commune de Paris of 1871. In the conclusions we will illustrate how the festival represents for Lefebvre a key "moment" in the path of self-management for the realization of the total man: disalienate, playful and master of his own subjectivity.

Contributeurs : Raphaël Cappellen, Marie-Luce Demonet, Demetrios Eremos, Grigloth, Astaroth et Raphallus, Rémi Jimenes, Didier Kahn, Claude La Charité, Nicolas Le Cadet, Elizaveta Lyulekina, Crepitus Magister, Gabriel Marcoux-Chabot, Myriam Marrache-Gouraud, Romain Menini, L’architriclin de Pantagruel, Olivier Pédeflous, Anne-Pascale Pouey-Mounou, Bernd Renner, François Rigolot, Elizabeth Rouget, François Rouget, Olivier Séguin-Brault, Paul J. Smith et Henri Vernal.

Contributeurs : Christine Arsenault, Raphaël Cappellen, Julien Chauffour, Richard Cooper, Cécile Cormier, Jacques Cormier, Nassif Farhat, Azélie Fayolle, André Gervais, Mireille Huchon, Elsa Kammerer, Claude La Charité, Nicolas Le Cadet, Elizaveta Lyulekina, Kees Meerhoff, Romain Menini, Olivier Pédeflous, Anne-Pascale Pouey-Mounou, Bernd Renner et Carine Roudière-Sébastien.

Cette étude entreprend de restituer au théâtre toute son importance dans la genèse et l’écriture des mythologies pantagruéliques. Rabelais donne naissance à une œuvre inouïe dans laquelle l’érudition livresque rencontre la passion du spectacle., This study aims to restore the importance of the theater in the genesis and writing of the pantagruelic mythologies. Rabelais brings forth an unprecedented work in which erudition meets passion fort the stage.

Sous le sceau rabelaisien de la bonne Fortune, revue dédiée aux mille visages de l’Abstracteur. À chaque cuvée, une pronostication perpétuelle livrée par sages-fols et hypophètes. Contributeurs : Christine Arsenault, Guillaume Berthon, Florence Bistagne, Raphaël Cappellen, Jean Céard, Richard Cooper, Adeline Desbois-Ientile, Gilles Firmin, Peter Frei, Françoise Giordani, Olivier Halévy, Anne-Elisabeth Halpern, Mireille Huchon, Claude La Charité, Julien Ludovic Lebreton, Nicolas Le Cadet, Frank Lestringant, Francesca Lorandini, Valentina Manca, Myriam Marrache-Gouraud, Romain Menini, Marie-Laure Monfort, Thierry Ozwald, Olivier Pédeflous, Gilles Polizzi, Anne-Pascale Pouey-Mounou, Pierre-Emmanuel Roy, Olivier Séguin-Brault, Jean-Claude Ternaux, Angelos Triantafyllou et Bernard Urbani.

L’unique exemplaire du recueil d’écrits rabelaisiens publiés à Lyon chez Juste en 1533, dont le Pantagruel, a fait l’objet d’une redécouverte à la Bibliothèque d’État de Russie. Cet ouvrage, donné en fac-similé, rassemble l’ensemble des pièces rabelaisiennes avant la publication de Gargantua., The only copy of the collection of Rabelaisian writings published in Lyon by François Juste in 1533, including Pantagruel, was the subject of a rediscovery made by the Russian State Library. This work, presented in facsimile form, gathers together the entirety of Rabelais’s works before the publication of Gargantua.

Contributeurs : Benoît Barut, Jean-Pierre de Beaumarchais, Jean Bourgeois, Clémence Caritté, Nicolas Diassinous, Myriam Dufour-Maître, Gilles Ernst, Marc Fumaroli, Michèle Gally, Jeanyves Guérin, Mireille Huchon, Sylvain Ledda, François Moureau, Florence Naugrette, Denis Pernot et Henri Scepi.

Sous le sceau rabelaisien de la bonne Fortune, revue dédiée aux mille visages de l’Abstracteur. À chaque cuvée, une pronostication perpétuelle livrée par sages-fols et hypophètes. Contributeurs : Maistre Alcolenas Cidet, Guillaume Berthon, Rowan Buttneithernore, Raphaël Cappellen, Jean Céard, Michèle Clément, Richard Cooper, Hans Den Besten, Diane Desrosiers-Bonin, Mireille Huchon, Claude La Charité, Nicolas Le Cadet, Myriam Marrache-Gouraud, Romain Menini, Louise Millon, Olivier Pédeflous, Bernd Renner, Carine Roudière-Sébastien, Luigi-Alberto Sanchi, Olivier Séguin-Brault, Marie-Claire Thomine, Henri Vernal et Alicia Yllera.

Cet essai étudie une époque où les frontières nationales et continentales, dans les cartes comme dans les esprits, sont loin d'être définies avec exactitude. Il offre moins une histoire abrégée de la littérature géographique de la Renaissance qu'une tentative d'analyser la manière dont les mots articulent les relations entre différents espaces (l'Europe, Jérusalem, le Nouveau Monde). Si les rapports entre ces espaces sont souvent ponctuels, ils participent pourtant pleinement à l'élaboration d'un savoir sur le globe terraqué., This essay is an attempt to analyse the way in which words express relations between different places and spaces: two axes are studied in particular: Europe and Jerusalem, Europe and the New World.

Por lo general, se piensa que los mitos de orígenes y los relatos etiológicos son propios de las culturas y de las literaturas más antiguas y tradicionales. Este artículo demuestra cómo los grandes precursores y artífices de la literatura de la modernidad (desde Boccaccio, Rabelais y Cervantes hasta Lagerlöf, Orwell o Luis Mateo Díez) también han escrito relatos etiológicos. Se hace además una reflexión antropológica sobre la cuestión, It is commonly assumed that myths of origins and ethiological narratives correspond to ancient and traditional cultures and literatures. This article demonstrates that some of the key-names of modern literature (from Boccaccio, Rabelais and Cervantes until Lagerlöf, Orwell or Luis Mateo Díez) are authors of ethiological fictions. The article offers some anthropological interpretations on the subject.