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La región amazónica es la última frontera donde la enfermedad de Chagas recientemente ha sido considerada como endémica en América Latina. En Bolivia, la vasta región amazónica experimenta considerables migraciones humanas y antropización sustancial del medio ambiente, que puede causar un nuevo peligro de establecer la transmisión de la enfermedad de Chagas en esta región. Los casos de contaminación oral humana que ocurrió en 2010 en la ciudad de Guayaramerín (Beni), han dado las razones para intensificar la investigación en la Amazonia boliviana. Como resultado de ello, el objetivo de este estudio fue caracterizar las especies de triatominos silvestres que circulan en los alrededores de Yucumo (Beni, Bolivia), una pequeña ciudad al pie de los Andes (Beni), ubicado en la carretera principal entre la sede de gobierno (La Paz) y la Amazonia. Las capturas de triatominos se realizaron con trampas adhesivas que contenían ratones cebados en su mayoría asentados en las palmeras en fragmentos de bosque y pastos. Tres fragmentos de genes mitocondriales y uno nuclear, se secuenciaron. Las especies fueron identificadas por la puntuación (i) la identidad de los haplotipos actuales con secuencias de GenBank a través del algoritmo BLAST y (ii) la construcción de árboles filogenéticos. Los 32 triatominos fueron capturados en las palmeras en fragmentos de bosque y pastos y todos eran del género Rhodnius. Sólo un espécimen fue identificado incuestionablemente como Rhodnius robustus, los otros especímenes pertenecen a una especie de otro de los complejos de Rhodnius pictipes probablemente R. stali. Las dos especies R. robustus y R. stali se había informado anteriormente en Alto Beni, pero aún no en el departamento de Beni y su distribución en la Amazonia boliviana queda por explorar. Por otra parte, hemos destacado y discutimos las dificultades de la caracterización molecular de las especies estrechamente relacionadas dentro de los tres complejos del género Rhodnius.

International audience; The article offers an empirical perspective regarding customary land sales in Côte d'Ivoire, focusing on their socio-political embeddedness as well as on the implications of such processes for the content of the rights and duties transferred. Two interlinked aspects of land transfers, which usually come together in African contexts, are to be taken into account: rights and obligations regarding land access and control ('the land resource dimension'), and rights and obligations regarding group membership, and more generally the socio-political dimensions that condition the social recognition and effectiveness of the transfer of land rights ('the socio-political dimension'). These two dimensions are empirically explored, together with the processes of their connection and possible disconnection/reconnection. We show that the diverging interpretations of land transfers, from emic as well as from etic viewpoints, do not necessarily correspond to mutually exclusive explanatory models, or to a simple transition phase from customary to 'pure' market land transfers. Access to land may become commoditized without extinguishing the socio-political dimension of land transactions. Another point is that the articulation of these two dimensions of land transfers is a specific and always contextualized issue. This has direct consequences on the legitimacy of land transfers as well as on the security of the stranger right holder within the local community and more generally on the politicization of land issue.; L'article offre une perspective empirique des ventes de terres coutumières en Côte d'Ivoire, en s'intéressant à leur enchâssement sociopolitique et aux implications de tels processus pour le contenu des droits et des obligations transférés. Il prend en compte deux aspects interconnectés des transferts de terres, généralement réunis dans des contextes africains : d'une part les droits et les obligations impliqués dans l'accès à la terre et son contrôle (« la dimension ressource foncière »), et d'autre part les droits et les obligations impliqués dans l'appartenance à un groupe, et plus généralement les dimensions sociopolitiques qui conditionnent la reconnaissance sociale et le caractère effectif du transfert des droits fonciers («la dimension sociopolitique»). L'article explore ces deux dimensions de manière empirique, ainsi que les processus afférents à leur connexion et leur déconnexion/reconnexion possible. Il montre que les interprétations divergentes des transferts de terres, tant du point de vue émique que du point de vue étique, ne correspondent pas nécessairement à des modèles explicatifs mutuellement exclusifs, ni à une simple phase de transition d'un transfert coutumier à un transfert de marché « pur ». Une marchandisation de l'accès à la terre peut survenir sans effacer la dimension sociopolitique des transactions foncières. D'autre part, l'articulation de ces deux dimensions du transfert de terres est un sujet spécifique qui s'inscrit toujours dans un contexte. Il en découle des conséquences directes sur la légitimité des transferts de terres, ainsi que sur la sécurité du titulaire de droit étranger au sein de la communauté locale et, plus généralement, sur la politisation de la question foncière.

Ce texte propose une contribution a la discussion des conditions d’emergence et de developpement des transactions foncieres en Afrique a partir du cas de la Cote d’Ivoire. La question des marches fonciers est devenue centrale dans la reflexion economique sur le developpement. Les marches de transfert provisoire et definitif de droits sur la terre sont vus comme jouant potentiellement un role determinant dans le processus de developpement, en permettant d’ameliorer l’allocation des facteurs dans un contexte ou les dotations en facteurs de production et en capacites de gestion sont heterogenes. Les effets negatifs, en termes d’equite et/ou d’efficience, que l’on a pu imputer au fonctionnement des marches fonciers (justifiant ainsi des politiques foncieres les prohibant ou les restreignant fortement), sont analyses par l’economie contemporaine du developpement comme resultant plutot de la defaillance de l’environnement de marche (marche du credit, de l’assurance).

Ce texte traite des conditions d’emergence et de transfert des droits sur la terre dans un contexte de veritable micro-frontiere interstitielle, dont la colonisation s’est operee en dehors du rapport autochtones/migrants qui tend a structurer la question fonciere en Cote d’ivoire. L’analyse historique des conditions de la colonisation agricole montre que ce contexte ne renvoie cependant pas a un veritable vide institutionnel, dans la mesure ou des principes partages par les pionniers de differentes origines permirent de reguler l’acces initial a la terre. Par la suite, le caractere de frontiere a facilite les transactions foncieres, dans la mesure ou le droit du pionnier sur la terre ne venait pas d’un heritage coutumier et lui permettait donc de disposer de la terre en tant que bien propre. Contrairement a ce que l’on observe frequemment en zone forestiere de Cote d’Ivoire, ces ventes de terre peuvent etre considerees comme «completes». Les conditions initiales d’acces a la terre (pas de detenteurs coutumiers de droits fonciers, pas de tutorat, droit fonde dans le defrichement), l’absence d’enjeu foncier autochtone et le caractere de ventes completes des transactions foncieres sont autant d’elements qui contribuent a expliquer l’absence de remise en cause des droits fonciers, y compris dans le contexte socio-politique actuel.

Une étude sur un cycle annuel du parasitisme de Glossina palpalis palpalis par Hexamermis glossinae a été effectuée dans les secteurs d'Abengourou, d'Aboisso et de Daloa (zones forestières de Côte d'Ivoire). Les dissections de 2 168 glossines à Abengourou et 9732 à Aboisso n'ont pas permis de mettre le parasite en évidence. À Daloa, en revanche, le pourcentage d'infection est de 1,75 % sur un total de 7341 mouches disséquées. Tous les parasites sont localisés dans la cavité abdominale sans léser les organes. Les mâles sont plus infectés que les femelles (2,68 % contre 1,26 %), et parmi celles-ci les nullipares sont plus infectées que les jeunes pares et vieilles pares (2,30 % contre 1,19 % et 0,52 % respectivement). Le parasite est le plus abondant chez les glossines en début de saison des pluies (5, 17 %) et plus rare en saison sèche (0,23 %). Le faible niveau de parasitisme observé ici semble indiquer que celui-ci a naturellement peu d'impact sur la dynamique du principal vecteur de la maladie du sommeil en Côte d'Ivoire.

ResumeUne analyse retrospective des preferences trophiques de Glossina palpalis palpalis, vecteur majeur de la Trypanosomiase humaine africaine (THA) a ete faite a partir des donnees recueillies entre 1984 et 1994 dans cinq foyers du secteur forestier, dans le centre-ouest de la Cote d'Ivoire. Les auteurs ont compare le regime alimentaire de ce vecteur dans ces differents foyers. L'objectif est de verifier s'il existe une relation entre les preferences trophiques du vecteur et la prevalence de la THA. La diversite du regime alimentaire a eteevaluee par deux indices: l'indice de diversite de Shannon et Weaver (Ish) et un nouvel indice defini par le rapport pourcentage de repas de sang animal/pourcentage de repas de sang humain ou indice de zoophilie/ anthropophilie (Za). Il n'y a pas de correlation entre la DAP et le taux de prevalence. Des indices (Ish et Za) eleves, signe d'une diversite alimentaire, ont ete observes dans les foyers de Vavoua, Zoukougbeu et Sinfra ou les taux de prevalence de la THA etaient importants. Inversement des indices faibles ont ete notes dans les zones de faible prevalence comme Daniafla et Gagnoa ou la quasi totalite des repas de sang du vecteur etait pris sur l'hote humain. Il existe une correlation forte mais non significative entre les deux indices entomologiques et la prevalence de la maladie. La correlation est plus forte avec l'indice Za qu'avec l'indice Ish. La signification epidemiologique de ces observations est discutee. Summary The feeding habits of Glossina palpalis palpalis, the main vector of human African trypanosomiasis (HAT) were retrospectively analysed using data collected between 1984 and 1994 in five areas in the forest belt in the mid-west of Cote d'Ivoire. The authors compare the feeding habits of the vector in these different foci. This analysis is aimed at determining if there is any relationship between the feeding pattern of tsetse-flies and the prevalence rates of HAT. The feeding pattern was measured using two indices: the conventional index of Shannon and Weaver (Ish) and a new one, the zoophily/anthropophily index (Za). The latter is an estimate of the ratio of the percentage of animal blood meals divided by the percentage of human blood meals. There was no correlation between apparent density and prevalence rate. A high Ish and a high Za were observed in the foci of Vavoua, Zoukougbeu and Sinfra where prevalence rates of HAT were high. Conversely, a low Ish and a low Za were observed in the hypoendemic areas of Daniafla and Gagnoa. Both indices are highly but not significantly correlated with prevalence rates. The Za index seemed to be more strongly correlated to the disease rate as compared to the Ish index. The epidemiological significance of these observations is discussed.

To investigate the relationship between parasite prevalence and malaria-related morbidity, we carried out a comparative study among cohorts of school children from two villages, Dienga, Gabon, and Pouma, Cameroon, both located in malaria-endemic areas. Seven to 17 year-old children attending primary schools were similarly followed-up at each site to evaluate the frequency of malaria attacks. Follow-up involved daily temperature recording (and blood smears in the case of fever) and preparation of blood smears every two weeks. In Pouma, 186 children were followed-up for six months. In Dienga, 228 children were followed-up for nine months. The mean prevalence rate of #Plasmodium falciparum$ infections (as assessed by the blood smears) was twice as high in Pouma compared with Dienga (45.2% versus 26.8% ; P is less than 0.0001), whereas the monthly malaria attack rate (as assessed by the daily surveillance) was twice as high in Dienga compared with Pouma (21.5% versus 41.4% ; P = 0.003). The possible implication of several parameters that may differ between the two areas, such as the malaria transmission level, the economical and social status of the inhabitants, the characteristics of infecting parasite strains, and the genetic background of the population, is discussed. (Résumé d'auteur)

Jamach'uma (Cochabamba, Bolivia) is a small village surrounded by sylvatic foci of Triatoma infestans . Houses in the village were also infested with T. infestans , and were sprayed in December 1992 as part of a Chagas disease vector control trial. Ten months later the houses were found to be again infested with a few fifth instar nymphs of T. infestans . These nymphs were compared by seven head measurements with 36 fifth instar nymphs collected from houses in Jamach'uma before treatment, and with two sets of nymphs originating from the surrounding sylvatic foci: eight specimens collected in 1992 and nine specimens collected in 1995. The results are discussed in relation to the possible mechanisms of the apparent reinfestation: recrudescence of a residual domestic population or reinvasion of the houses from surrounding sylvatic foci. Quantitative comparisons support the former hypothesis.

L'indice de risque épidémiologique, basé sur des données purement entomologiques, permet de mettre en évidence les zones à haut risque de transmission dans les foyers de Maladie du Sommeil de la zone forestière de Côte d'Ivoire. Il offre ainsi la possibilité de sélectionner les biotopes à traiter pour améliorer l'efficience des campagnes de lutte antivectorielle. En forêt de Côte d'Ivoire, les milieux "socialement ouverts", peuplés d'un grand nombre d'ethnies, avec un habitat dispersé en campements de culture et une grande mobilité des personnes, sont les secteurs les plus propices à l'épidémisation de la maladie. Dans ces milieux la transmission se fait surtout à proximité de l'eau : bas-fonds, et forêts riveraines, trous d'eau, puits dans les plantations. A l'inverse dans les milieux "socialement fermés", mono-ethniques, avec un habitat regroupé en villages et une circulation moins intense, le risque est faible voire nul comme la prévalence de l'endémie. Les comportements humains jouent donc un rôle prépondérant dans l'intensité de la transmission, dans la mesure où l'environnement est modifié favorablement ou défavorablement pour les glossines vectrices. (Résumé d'auteur)

In soils of the eastern Amazonian forest, modifications in soil organic matter (SOM) contents as a consequence of deforestation and pasture installation were investigated. Profile distribution of total organic carbon (C) and nitrogen (N), and of 13C isotope abundance (expressed in δ13C%o units) were compared. The two soils, one under native forest and the other one after ten years under pasture of Pennisetum purpureum had similar C/N values, which slightly decreased with increasing depth, from 13.6 to 11.9–12.7 within the first 40 cm. In the pasture soil, the C content was slightly lower than in the forest soil, and reached 29 t ha−1 compared with 31 t ha−1, and 15 t ha−1 compared with 16 t ha−1, in the 0–20 and 20–40 cm layers, respectively. The δ13C values reflected the origin of SOM, from either the forest (which had a C3 photosynthetic cycle), or the pasture (which had a C4 cycle). They were higher by at least 6.5 and 1.5 units, in the respective 0–10 and 10–20 cm layers of the pasture soil, than in the corresponding layers of the forest soil. These δ13C values were used to estimate the proportions of C derived from the forest (Cdf) and from the pasture (Cdp). The calculations clearly indicated a strong input of Cdp, which reached 46–49% and 21–24% of total C in the respective layers. Particle size fractionation showed that SOM changes were predominant in the upper soil layer (0–10 cm), and vanished with increasing depth: in the pasture soil, the coarse organic residues accumulated, whereas the amount of C in the finest fractions decreased, which suggested a slowing down in humification processes. In the forest soil, the δ13C values were lower in the coarsest than in the finest fractions, the latter being less affected than the coarsest ones by the vegetation change; in the 0–10 cm layer, these values increased by about 7–10 units in the sand-size fraction, and only 4–5 units in the clay-size fraction. Thus, the replacement of Cdf by Cdp was greater in the sand-size fraction (55–65% of total C), than in the clay-size fraction (34–45% of total C). Based on 14C dating, the oldest pool (i.e. that of mean age 5000 years) of forest SOM was calculated at each depth. In the soil surface, it was still smaller than the more labile fraction of Cdf, and represented about 17% and 26% of total C in the 0–10 cm and 0–20 cm layers, respectively.

International audience; To determine the prevalence of hepatitis C virus (HCV) infection and genotype distribution in a rural isolated area of Central Africa, plasma of 409 Bantous (mean age, 32 years; range, 2-78 years) living in a remote village of the rain forest of Southern Cameroon was screened for anti-HCV antibodies. HCV seropositive samples were also subjected to qualitative detection of viral RNA. HCV antibodies were detected in 70 (17.1%) individuals, 48 (68.8%) of whom had detectable viremia. The seroprevalence did not differ by gender (P = 0.37), but increased significantly with age (P < 0.05), with a strong increase in the oldest age groups. Indeed, nearly one-half (48%) of the adults >50 years old were HCV seropositive. The characterization of the viral genotypes indicated that most of the HCV strains were of genotype 4 (76%), while genotype 2 (16%), and 1 (8%) were marginally represented. The results suggest a cohort effect with an old, possibly iatrogenic, group exposure rather than a continuous exposure. A more in-depth population-based epidemiological study is needed to address this issue further.

During the period 1980-1986, we captured triatomine bugs and mammalian reservoir hosts from sylvatic and domestic situations in different municipalities of the State of Minas Gerais. Trypanosoma cruzi was isolated from captured bugs, mammals and patients. After cultivation in LIT medium, the electrophoretic enzyme profiles were determined. We obtained atotal of 32 parasite isolates from regions with active domestic transmission, and 24 isolates form areas under control. For the first areas the results suggest introduction of T. cruzi from sylvatic habitats, through incursion of infected opossums and/or sylvatic T. sordida, which appears to have given rise to at least one acute human infection. Of particular interest is the finding of sylvatic opossums and a T. sordida nymph infected with ZB, that could indicate return of parasites from chronic human infections to sylvatic transmission cycles. For the areas under control we also interpret the results as interaction between sylvatic and domestic cycles of transmission, here through the invasion of houses by bugs carrying the Z1 zymodeme from the sylvatic environment. The Multivariate Correspondence Analysis gives a spatial description between the different parasite isolates and confirms the existence of a bridge in the opposite direction in the region with active vectorial transmission including the exporting of Z2 through the peridomestic environment into the sylvatic cycle. For the others areas this bridge corresponds especially to Panstrongylus megistus, importing Z1 into the domestic environment.

Inutile de repeter que cet archipel est l’un des 25 “hot spots” de biodiversite et d’endemisme de la planete : plus de 3 200 especes vegetales vasculaires repertoriees soit, par unite de surface, 20 fois plus qu’en Nouvelle-Zelande. Cette richesse peut s’expliquer par l’isolement relatif par rapport aux autres archipels du Pacifique occidental et par une geologie tres particuliere et contrastee, notamment marquee par la presence de massifs ultrabasiques au sud et au nord-est. A titre d’exemple, le nombre d’especes d’Araucarias endemiques est de 13 sur les 19 repertories dans le monde et l’on trouve 5 des 20 Kaoris (Agathis sp.)... Environ 10 % des especes resteraient encore a decouvrir. Un paradis pour les taxonomistes.

International audience; Une étude a été menée sur la production de l'Épicéa commun à l'échelle de l'Est de la France afin de tester la possibilité d'utiliser les données de l'Inventaire forestier national pour la construction d'indices de fertilité en fonction de différents paramètres du milieu. La méthodologie mise en place utilise la combinaison de plusieurs sources de données : les données dendrométriques et écologiques de l'IFN (2 087 placettes IFN ont été utilisées), les données climatiques estimées par la méthode AURELHY de Météo France, un modèle numérique de terrain et des valeurs indicatrices des espèces issues de la base de données phytoécologiques EcoPlant de l'ENGREF. Le modèle de prédiction de l'indice de fertilité comprend l'altitude, trois variables liées à la disponibilité en eau du sol et deux variables trophiques bioindiquées par la végétation. L'altitude est la principale variable qui agit sur l'indice de fertilité de l'Épicéa : assez stable pour les faibles altitudes, la hauteur dominante de l'Épicéa diminue d'autant plus fortement que l'altitude s'accroît. L'effet positif de la profondeur du sol et du bilan entre apport et départ d'eau lié à la position topographique des placettes confirme les résultats déjà observés précédemment. Nous avons mis en évidence un effet négatif sur la croissance en hauteur de l'Épicéa des affleurements rocheux calcaires et surtout des situations mal connues à fort pH et C/N élevé. Finalement, les données de l'IFN, complétées par des informations climatiques et trophiques, constituent un outil performant pour expliquer la production de l'Épicéa.

International audience

Re‐infection of healthy cassava plants by African cassava mosaic virus (ACMV) was followed In different varieties and for several years at various locations in two regions of Ivory Coast. Whitefly populations on cassava and virus incidence varied widely between sites, even amongst those close to one another. However, for each location and in every year, the spread of ACMV showed the same general trend. Little spread occurred at Toumodi in the savannah region which is outside the main cassava production area. Much greater spread occurred at a nearby site and at all sites in the forest region except one alongside the ocean where there were no cassava plantings upwind. Among sites there was no direct relation between virus incidence and the total number of adult whitefly, whereas there was a relationship between spread and the occurrence of infected cassava upwind although not necessarily close by.

That forest people intimately depend on forests for their livelihoods is widely accepted and. so it is predicted, the rapid pace of deforestation in the humid tropics will soon lead them into utter destitution or, worse, drive them into cities. Socio-economic studies recently carried out among Punan hunter-gatherers in East-Kalimantan (Indonesia) somehow contradict this general belief. In remote upstream villages, where natural resources are still plentiful, families barely survive throughout the year, have very reduced monetary income, no access to education and a very high infant mortality rate. In downstream villages, where forest resources are vanishing, families have access to more cash earning opportunities, they enjoy better education and very low infant mortality. From a strict economic point of view, there is a consensus among all Punan: downstream people are generally better off; but when it comes to well-being…opinions diverge.

A comparative analysis of peasant cocoa plantations in two forest zones one in the Ivory Coast, one in the Cameroons. They followed clearly diverging evolutions. So there is no single process explaining the emergence and the nature of those peasant plantation economies. Historical analysis sheds light on the development aspirations of the various social groups involved., Une analyse comparative des économies paysannes de plantations (EPP) cacaoyères dans les zones forestières du Cameroun et de Côte-d'Ivoire fait ressortir une nette divergence sur les voies d'évolution suivies. Depuis le début du siècle, les forêts ivoiriennes et camerounaises abritent un nombre sans cesse croissant de plantations paysannes cacaoyères conduites en majorité par de petits planteurs africains. La comparaison de deux cas, Centre Sud Cameroun (CSC) et Centre Ouest Ivoirien (COCI), permettra peut-être d'éclaircir les voies de création de cette économie paysanne de plantation., Leplaideur A., Ruf François. Quelques éléments sur l'évolution historique des économies paysannes de plantation en zone forestière africaine. In: Économie rurale. N°142, 1981. p. 46.