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The history of Simon de Montfort is inseparable from the one who would eventually become his most powerful enemy, the King of Aragon Peter the Catholic. This contribution first analyses the contacts between the two characters and their fluctuating political relations, which culminated in September 1213 in Muret's decisive confrontation. Simon will build his political and military triumph in the short term, and his myth in the medium and long term, on the legitimacy obtained in this victory. If his memory has only one of his strong points in Muret, that of the king will remain inextricably linked to his defeat and his death. Around Muret were built silences, explanations and justifications which shaped our perception of Pierre, as well as that of Simon, even today as yesterday.

La chevalerie présente deux acceptions, l’une sociale et l’autre idéologique. D’une part, le groupe aristocratique des combattants à cheval, et d’autre part les valeurs qui lui imposent des comportements spécifiques. Devons-nous la mêler inextricablement au christianisme ? Les penseurs des XIIe et XIIIe siècles justifient la prépondérance sociale des chevaliers par le péché d’Adam et la rupture de l’harmonie originelle qu’il entraîne. Ils considèrent que les miles — « élu parmi mille », selon l’étymologie d’Isidore de Séville — ont pour vocation divine de défendre le faible et de faire régner la justice, instaurant par les armes la paix. Cette théologie politique marque l’évolution de l’adoubement, qui emprunte alors à l’onction royale et aux sacrements chrétiens bien des éléments de son rituel. En recevant l’épée, dûment bénie, et la colée, le nouveau chevalier intègre un ordre, tout comme le clerc est ordonné. La prédication lui rappelle les devoirs spécifiques de l’état qu’il vient d’adopter, en particulier de mitiger sa violence et d’exercer sa puissance avec droiture et modération. Elle l’encourage à partir en croisade pour défendre la Chrétienté. Jusqu’aux années 1990, dans leurs analyses sur la chevalerie, les historiens ont repris la trame du discours normatif des clercs, que nous venons brièvement de présenter. Ils ont tenu pour vraisemblable l’influence extérieure de l’Église dans la mitigation de la violence nobiliaire, grâce à l’influence sur le code chevaleresque de la Paix de Dieu et plus largement du message évangélique. Depuis les vingt dernières années, d’autres spécialistes remettent en cause ce modèle, remarquant la nature idéale des discours des clercs médiévaux sur la chevalerie, qu’il conviendrait de déconstruire. Ils adoptent l’anthropologie culturelle pour méthode afin de conclure que, tout au long du Moyen Âge et de façon endogène, la société guerrière produit ses propres codes de conduite pour épargner les vies de ses membres dans les comba

La chevalerie présente deux acceptions, l’une sociale et l’autre idéologique. D’une part, le groupe aristocratique des combattants à cheval, et d’autre part les valeurs qui lui imposent des comportements spécifiques. Devons-nous la mêler inextricablement au christianisme ? Les penseurs des XIIe et XIIIe siècles justifient la prépondérance sociale des chevaliers par le péché d’Adam et la rupture de l’harmonie originelle qu’il entraîne. Ils considèrent que les miles — « élu parmi mille », selon l’étymologie d’Isidore de Séville — ont pour vocation divine de défendre le faible et de faire régner la justice, instaurant par les armes la paix. Cette théologie politique marque l’évolution de l’adoubement, qui emprunte alors à l’onction royale et aux sacrements chrétiens bien des éléments de son rituel. En recevant l’épée, dûment bénie, et la colée, le nouveau chevalier intègre un ordre, tout comme le clerc est ordonné. La prédication lui rappelle les devoirs spécifiques de l’état qu’il vient d’adopter, en particulier de mitiger sa violence et d’exercer sa puissance avec droiture et modération. Elle l’encourage à partir en croisade pour défendre la Chrétienté. Jusqu’aux années 1990, dans leurs analyses sur la chevalerie, les historiens ont repris la trame du discours normatif des clercs, que nous venons brièvement de présenter. Ils ont tenu pour vraisemblable l’influence extérieure de l’Église dans la mitigation de la violence nobiliaire, grâce à l’influence sur le code chevaleresque de la Paix de Dieu et plus largement du message évangélique. Depuis les vingt dernières années, d’autres spécialistes remettent en cause ce modèle, remarquant la nature idéale des discours des clercs médiévaux sur la chevalerie, qu’il conviendrait de déconstruire. Ils adoptent l’anthropologie culturelle pour méthode afin de conclure que, tout au long du Moyen Âge et de façon endogène, la société guerrière produit ses propres codes de conduite pour épargner les vies de ses membres dans les comba

The Medieval Review, (dlps) baj9928.0811.007, (tmr) 08.11.07, http://quod.lib.umich.edu/t/text/accesspolicy.html

The Medieval Review, (dlps) baj9928.0901.011, (tmr) 09.01.11, http://quod.lib.umich.edu/t/text/accesspolicy.html

The Medieval Review, (dlps) baj9928.0709.011, (tmr) 07.09.11, http://quod.lib.umich.edu/t/text/accesspolicy.html

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The Medieval Review, (dlps) baj9928.0406.005, (tmr) 04.06.05, http://quod.lib.umich.edu/t/text/accesspolicy.html

The Medieval Review, (dlps) baj9928.0210.019, (tmr) 02.10.19, http://quod.lib.umich.edu/t/text/accesspolicy.html

Aus Anlass der achthundertsten Jahrestage des Todes Eleonores von Aquitanien und des Verlusts der Normandie durch Johann Ohneland fand im Mai 2004 eine gemeinsame Tagung der Forschungszentren CESCM (Poitiers) und HIRES (Angers) statt, deren Vorträge nun im Druck vorgelegt werden. Die magistrale Einleitung von Martin Aurell (Introduction. Pourquoi la débâcle de 1204?, S. 3–14) betont zwar die Schlüsselrolle Eleonores, deren Ehe mit Heinrich II. jenes angevinische Reich entstehen ließ, das im Jahr ihres Todes zusammenbrach, hebt aber stärker auf die Zurücksetzung der Normandie gegenüber den englischen Eliten seit 1154 ab, auf geradezu xenophobische Züge in der wechselseitigen Einschätzung des Adels diesseits und jenseits des Kanals. Große der Normandie hatten kein materielles Interesse mehr daran, sich für einen König zu schlagen, der die Gewinne seinem insularen Entourage würde zukommen lassen; die Lehnsabhängigkeit der angevinischen Könige von den Kapetingern hielt diese in der Position der Herren gegenüber ungetreuen Vasallen, deren gesamter Kontinentalbesitz französisches Krongut blieb. Der kontinentale Adel nutzte das nach Kräften, Insistieren auf karolingische Tradition stützte die Unabhängigkeit der Kirchen und Klöster vom englischen König und seinen Beauftragten, während der intellektuelle Hofklerus Heinrichs II. und seiner Söhne verstört am Becket-Mord litt und seinem alten Studienort Paris nostalgische Sympathie entgegenbrachte. Unter solchen Voraussetzungen lag es nicht nur an der militärischen und politischen Unfähigkeit Johanns, wenn die französische Position der Plantagenêt in der Krise des Krieges schnell dahinschmolz. ...

Varios especialistas reseñan y comentan los diferentes capítulos de la obra "El Jueves de Muret" de Martín Alvira Cabrer., Depto. de Historia de América y Medieval y Ciencias Historiográficas, Fac. de Geografía e Historia, TRUE, pub

Collection : Publications de la Sorbonne. Série Histoire ancienne et médiévale ; 32, Collection : Publications de la Sorbonne ; 32, Contient une table des matières, Avec mode texte

Bibliografía: p. [343]-348. Índices