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Cette note résume les résultats acquis sur un système technique expérimental mené en culture attelée par l'I.R.C.T. dans la région centrale du Togo. Le cadre de l'étude et ses objectifs sont exposés : élaborer des opérations de culture attelée, améliorer les rendements en culture pure, faire le point sur les rendements possibles en culture attelée, introduire une sole fourragère pour un troupeau de trait et de rapport. Les moyens et principes mis en oeuvre, les méthodes de suivi et les résultats sont développés. L'assolement choisi est le suivant : maïs (2 ha), légumineuses (arachides, 1 ha et niébé, 1 ha), coton (2 ha), sorgho (2 ha) puis stylosanthès (2 ha) pendant 2 ans. Le troupeau comprend 8 animaux, le matériel consiste en 2 charrues, 1 herse, 1 bâti avec crocs bineurs, billonneuses et rasettes de sarclage. Le suivi se fait sur fiches. Les résultats obtenus sont exprimés en normes concernant les travaux attelés (temps de travaux à l'ha selon l'opération culturale et la plante), les travaux manuels, la sole fourragère et le troupeau... Les opérations culturales font l'objet de commentaires. Les points positifs et les problèmes rencontrés au cours de la campagne 1980 sont présentés : climat, main d'oeuvre, matériel, utilisation d'engrais... ainsi que les modifications apportées en cours d'expérience (introduction de sorgho court, augmentation du troupeau...)

Au Yatenga, il a été prouvé que le labour en billons fermés est efficace contre le ruissellement et permet une bonne gestion du capital "eau". Une évaluation des problèmes spécifiques à la culture attelée dans ce pays est nécessaire. La grande diversité des sols entraîne une diversité égale des réactions des paysans vis-à-vis du problème hydraulique. La pluviosité est faible et mal répartie et le ruissellement augmente la déserfication. Les labours et les semis doivent se faire sur une période très courte. Une condition de réussite de la culture attelée sera aussi sa capacité à combler le déficit en cultures vivrières et à augmenter la productivité du travail. Un village d'études a été pourvu en culture attelée et on regarde l'impact de celle-ci en ce qui concerne les labours, les sarclo-binages, la place de la culture attelée au sein du système de culture et son efficacité qui est réelle. Dans une deuxième partie, l'auteur démontre l'indissociabilité qui doit exister entre 1)l'évaluation des programmes de développement associée à leur suivi technique et 2)l'expérimentation. Elles constituent à elles 2 "la recherche en milieu rural au service du développement"

Cette note résume les résultats acquis sur un système technique expérimental mené en culture attelée par l'I.R.C.T. dans la région centrale du Togo. Le cadre de l'étude et ses objectifs sont exposés : élaborer des opérations de culture attelée, améliorer les rendements en culture pure, faire le point sur les rendements possibles en culture attelée, introduire une sole fourragère pour un troupeau de trait et de rapport. Les moyens et principes mis en oeuvre, les méthodes de suivi et les résultats sont développés. L'assolement choisi est le suivant : maïs (2 ha), légumineuses (arachides, 1 ha et niébé, 1 ha), coton (2 ha), sorgho (2 ha) puis stylosanthès (2 ha) pendant 2 ans. Le troupeau comprend 8 animaux, le matériel consiste en 2 charrues, 1 herse, 1 bâti avec crocs bineurs, billonneuses et rasettes de sarclage. Le suivi se fait sur fiches. Les résultats obtenus sont exprimés en normes concernant les travaux attelés (temps de travaux à l'ha selon l'opération culturale et la plante), les travaux manuels, la sole fourragère et le troupeau... Les opérations culturales font l'objet de commentaires. Les points positifs et les problèmes rencontrés au cours de la campagne 1980 sont présentés : climat, main d'oeuvre, matériel, utilisation d'engrais... ainsi que les modifications apportées en cours d'expérience (introduction de sorgho court, augmentation du troupeau...)

Au Yatenga, il a été prouvé que le labour en billons fermés est efficace contre le ruissellement et permet une bonne gestion du capital "eau". Une évaluation des problèmes spécifiques à la culture attelée dans ce pays est nécessaire. La grande diversité des sols entraîne une diversité égale des réactions des paysans vis-à-vis du problème hydraulique. La pluviosité est faible et mal répartie et le ruissellement augmente la déserfication. Les labours et les semis doivent se faire sur une période très courte. Une condition de réussite de la culture attelée sera aussi sa capacité à combler le déficit en cultures vivrières et à augmenter la productivité du travail. Un village d'études a été pourvu en culture attelée et on regarde l'impact de celle-ci en ce qui concerne les labours, les sarclo-binages, la place de la culture attelée au sein du système de culture et son efficacité qui est réelle. Dans une deuxième partie, l'auteur démontre l'indissociabilité qui doit exister entre 1)l'évaluation des programmes de développement associée à leur suivi technique et 2)l'expérimentation. Elles constituent à elles 2 "la recherche en milieu rural au service du développement"