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Mme C, âgée de 69 ans, est atteinte d’une atrophie corticale postérieure. La description de ses difficultés quotidiennes confrontées à son bilan orthoptique neurovisuel, permet d’identifier l’intensité de l’atteinte corticale postérieure et des voies associatives de traitement de l’information visuelle. Cette maladie silencieuse qui s’installe insidieusement dans la vie de la patiente et de sa famille est difficilement compréhensible, puisque la patiente « y voit bien ». L’enjeu de la prise en soin orthoptique est de maintenir le plus longtemps possible, des capacités perceptives et visuo-spatiales.

Camille est une petite fille très vive, elle se trouve face à des difficultés d’apprentissage à cause de son strabisme intermittent et de difficultés non verbales. Illustration du suivi de cette enfant dans sa rééducation sensorielle, optomotrice et neurovisuelle.

KOPV, le Kit Orthoptique de la Perception Visuelle est une nouvelle batterie d’évaluation de la perception visuelle, rapide et ludique, ouvrant à une remédiation pour permettre à chaque enfant de mieux percevoir et construire le monde qui l’entoure. Les différentes planches proposées abordent la perception visuelle de la dimension, de l’orientation, et de l’organisation spatiale, la position dans l’espace 2D des pièces les unes par rapport aux autres avec des repères orthogonaux et obliques, des repères de couleurs et/ou de formes, l’analyse de ce qui n’est pas vu, et la structuration spatiale. KOPV sollicite l’analyse visuelle cérébrale et les capacités visuo-constructives. KOPV permet de savoir si l’enfant a toutes les capacités d’analyse visuelle requises pour démarrer les apprentissages, et savoir comment il se situe dans les praxies visuo-constructives, pour aborder le graphisme et l’écriture, en son temps.

Les apprentissages fondamentaux sont trop souvent perturbés par des troubles visuels passés inaperçus. L’indispensable examen ophtalmologique doit contenir une réfraction sous cycloplégie si l’enfant ou son entourage évoquent des troubles fonctionnels visuels ou des difficultés lors des tâches scolaires. Le bilan orthoptique permet de mettre en évidence des troubles sensori-moteurs et neurovisuels et ainsi de savoir si une rééducation peut être menée pour l’aider. La réduction, voire la disparition des perturbations notées sera l’objectif de la rééducation facilitant ainsi les efforts nécessaires aux apprentissages fondamentaux.

Cas clinique retraçant le bilan orthoptique initial et la rééducation orthoptique de Mme E. atteinte d’un syndrome de Benson. Mise en évidence de ses troubles visuels perceptifs et visuo-spatiaux.

La rééducation orthoptique des troubles neurovisuels nécessite des supports variés, spécifiques, ludiques et adaptés à la particularité de chaque patient, en fonction de sa pathologie, et du trouble défini lors du bilan orthoptique. 30 jeux sont décrits ici avec leurs intérêts orthoptiques.

Entre 4 et 9 ans certains enfants ont réellement besoin de l’aide de plusieurs professionnels de santé pour développer leurs compétences, dans le cadres de trouble d’apprentissage sévère. Ce cas clinique montre combien la compréhension des troubles, le travail de rééducation, le soutien de la maîtresse et l’encouragement de ses parents aident Thomas au quotidien.

Laser-induced damage threshold of gratings remains the main limiting factor towards generating higher-energy compressed pulses (terawatt and petawatt). HORIBA Jobin Yvon has first developed the manufacturing of large gold coated gratings, dimensions up to half a meter. Then we have developed large multilayer dielectric (MLD) gratings for working at 1.053 microns with 2 to 3 times higher damage threshold than gold coated gratings for ps pulses, and higher efficiency (up to 96% averaged over the full aperture). In addition these large MLD gratings are optimised for mosaic (tiling) configurations, in which the total useful grating length may reach 1 meter or more.

Lucas est un enfant né prématuré, dont le cerveau a souffert à la naissance, et les séquelles sont importantes. Il est aidé par des prises en soin rééducatives nombreuses et indispensables à son développement. L’orthoptiste fait partie de cette chaîne de soins pour l’aider à explorer l’espace, orienter son regard et encrer la fixation bi-oculaire en vision de près. Elle relate le suivi de cet enfant depuis l’entrée en petite section, de la maternelle jusqu’aux portes du CP.

Luna a 8ans lorsqu’elle consulte l’orthoptiste pour la première fois. Elle est en fin de CE1. Nous allons suivre son évolution pendant 16 mois. La problématique est classique, en ces temps d’apprentissage du langage écrit, elle se plaint de céphalées, de difficultés de lecture et de lenteur à la copie… depuis juillet 2013 jusqu’à novembre 2014. Le parcours est fait du bilan orthoptique initial, de consultation chez l’ophtalmologiste avec skiascopie, prescription de la correction, rééducation orthoptique, suite des apprentissages, maturité… poursuite active de la rééducation orthoptique. Aujourd’hui, Luna est à la moitié de son CM1 et la plainte visuelle a disparu, ainsi que la plainte scolaire.

Nouvel outil étalonné pour explorer la perception visuelle et les capacités visuo-constructives, le KOPV a été mis au point par deux orthoptistes françaises. Il vise un public entre 3 et 8ans, pour prévenir les troubles neurovisuels à l’aube des apprentissages.

Recevoir des enfants atteints de troubles envahissant du développent requiert une souplesse et un ajustement un peu plus important que pour nos patients habituels. Il n’y a pas deux enfants pareils, dit-on, sauf pour ces jumeaux accompagnés de 9 à 12ans. L’orthoptiste les a aidés à améliorer leur motricité conjuguée oculaire, pour favoriser leurs apprentissages.

Cas clinique d’une petite fille chez qui l’on découvre une amblyopie profonde en fin de CP. Malgré ce trouble de la perception visuelle, comment le traitement lui permet de débuter les apprentissages.

Dysgnosies et agnosies visuelles sont observées à tout âge chez des patients très jeunes dont le cerveau est en plein développement comme chez des adultes ou les sujets âgés. L’étiologie la plus fréquente est l’accident vasculaire cérébral mais peut aussi être consécutif à la prématurité, une anoxie cérébrale, un traumatisme crânien, une infection, une tumeur ou autres. Il est parfois difficile de mettre en évidence les perturbations de la reconnaissance visuelle et il est donc essentiel de croiser les données, les expériences et ressentis du patient pour évaluer les difficultés rencontrées au quotidien. L’orthoptiste fait partie des professionnels de santé capables d’évaluer ces dysfonctions, d’aider à la prise de conscience du trouble, et à la compensation de ce handicap. Cela nécessite un travail pluri-professionnel autour du patient.

Ce jeu permet d’élaborer un positionnement mental dans l’espace avec une progression dans la difficulté.