10 results on '"Mack, Gabriele"'
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2. The long-term effect of COVID-19 policy stringency on consumer food demand quantities in Switzerland
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Ritzel, Christian, Mack, Gabriele, and Fiankor, Dela-Dem Doe
- Published
- 2024
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3. Reducing feed-food competition with direct payments? An ex-ante assessment of economic and environmental impacts
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Bystricky, Maria, primary, Bretscher, Daniel, additional, Schori, Fredy, additional, and Mack, Gabriele, additional
- Published
- 2023
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4. L'AVENIR DE L'ALIMENTATION EN SUISSE - Guide des principaux leviers et axes politiques pour établir un système alimentaire durable
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Fesenfeld, Lukas, Mann, Stefan, Meier, Matthias, Nemecek, Thomas, Scharrer, Bettina, Bornemann, Basil, Brombach, Christine, Beretta, Claudio, Bürgi, Elisabeth, Grabs, Janina, Ingold, Karin, Jeanneret, Philippe, Kislig, Sol, Lieberherr, Eva, Müller, Adrian, Pfister, Stephan, Schader, Christian, Schönberg, Sonja, Sonnevelt, Martijn, Barjolle, Dominique, Boivin, Pascal, Brunner, Thomas, Contzen, Sandra, Espa, Ilaria, Estève, Magali, Forney, Jérémie, Häberli, Christian, Hediger, Werner, Kopainsky, Birgit, Lehmann, Bernard, Mack, Gabriele, Markoni, Evelyn, Meier, Beat, Paccaud, Fred, Rohrmann, Sabine, Schindler, Magdalena, Schwab, Christian Nils, Tribaldos, Theresa, Waibel, Piera, and Zähringer, Julie
- Abstract
Résumé La sécurité alimentaire est menacée. Les guerres, les pandémies, le changement climatique et l’appauvrissement de la biodiversité mettent également en péril l’approvisionnement de la Suisse. En tant que pays interconnecté au niveau international, la Suisse est tributaire d’écosystèmes fonctionnant à l’échelle mondiale et de chaînes d’approvisionnement stables, tant pour la sécurité de son approvisionnement que pour son économie. Parallèlement, le système alimentaire actuel est le moteur de ces crises. Il dépasse les limites planétaires, est notamment à l’origine d’environ 30% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde et constitue un facteur déterminant dans l’appauvrissement de la biodiversité. Les risques accrus de pandémie et les troubles sociaux croissants ont également une grande influence sur la manière dont nous produisons, traitons, distribuons et consommons actuellement les denrées alimentaires. Pour garantir la sécurité alimentaire, il est donc indispensable, d’un point de vue scientifique, d’orienter globalement le système alimentaire vers un développement durable tout au long de la chaîne de valeur, et pas seulement l’agriculture au sens strict du terme. Les 17Objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies, que la Suisse a signés avec tous les autres membres de l’ONU dans le cadre de l’Agenda 2030, en constituent le cadre. Outre les aspects écologiques, il faut également tenir compte des aspects économiques et sociaux, par exemple des revenus souvent faibles dans l’agriculture et l’industrie alimentaire. Ceci est particulièrement important pour assurer une mutation socialement équitable du système alimentaire. La performance et les besoins des différent·e·s actrices et acteurs tout au long de la chaîne de valeur du système alimentaire devraient être appréciés à leur juste valeur et les coûts éventuels devraient être répartis et compensés de manière équitable. Les chances offertes par cette mutation, qui l’emportent nettement sur les coûts, devraient être au centre du débat. La Suisse, pionnière du changement: faire avancer la transformation ensemble Malgré sa taille modeste, la Suisse peut contribuer de manière substantielle au changement global. Premièrement, la Suisse a une empreinte environnementale par habitant·e supérieure à la moyenne, avec de fortes répercussions à l’étranger. Deuxièmement, la politique, l’économie, la place financière et la science suisses sont fortement interconnectées au niveau mondial et peuvent donner des impulsions décisives pour un système alimentaire plus durable. Troisièmement, la Suisse a la chance, en tant que pionnière du changement, non seulement d’en profiter fortement elle-même, mais aussi de servir de laboratoire et de modèle pour des processus similaires dans d’autres pays du monde. Des efforts orientés vers un système alimentaire durable ont été et sont déjà entrepris à différents niveaux de la chaîne de valeur. Par exemple, dans l’agriculture suisse, les surfaces de biodiversité ont augmenté et les émissions de gaz à effet de serre ont été réduites depuis les années 1990. Un certain nombre de grandes entreprises suisses se sont fixé des objectifs contraignants de réduction des émissions de CO2. Dans le commerce de détail également, plusieurs entreprises ont pris des mesures en faveur de la durabilité. En outre, les consommatrices et les consommateurs sont de plus en plus conscient·e·s de la durabilité. Mais ce qui a été fait jusqu’à présent n’est pas suffisant et se fait trop lentement. En Suisse, par exemple, le taux de nitrates dans les eaux souterraines se maintient depuis 2002 à un niveau particulièrement élevé par rapport au reste du monde. De plus, notre alimentation provoque chaque année le défrichage de grandes surfaces de forêts, notamment dans des zones particulièrement riches en espèces. En outre, avec une part de près de 70%, la plupart des émissions de gaz à effet de serre de notre alimentation se produisent à l’étranger. Il y a urgence, notamment en raison des points de basculement dangereux des écosystèmes, à partir desquels, par exemple, le changement climatique et la disparition des espèces s’accélèrent de manière drastique. Sans une action rapide, la sécurité alimentaire mondiale, y compris en Suisse, ne pourra pas être garantie à long terme et les objectifs de développement durable seront loin d’être atteints. Afin d’aborder ces défis de manière scientifique, SDSN Suisse, la branche Suisse d’une initiative des Nations Unies, a mis sur pied le comité scientifique interdisciplinaire Avenir Alimentaire Suisse. Ce panel de 42scientifiques a élaboré le présent guide des principaux leviers et axes politiques pour établir un système alimentaire durable. Dans ce document, le comité explique que des objectifs nettement plus ambitieux et des mesures concrètes tout au long de la chaîne de valeur sont nécessaires pour une transformation durable. La transformation du système alimentaire est une tâche qui incombe à l’ensemble de la société. Outre les acteurs tels que l’industrie et l’agriculture ainsi que les consommatrices et les consommateurs, l’État doit tout particulièrement jouer un rôle clé dans la réorientation stratégique de la politique du système alimentaire suisse. D’un point de vue scientifique, l’objectif doit être un approvisionnement en denrées alimentaires selon des principes agroécologiques, qui combine les intérêts économiques avec les intérêts écologiques et sociaux sur l’ensemble du système alimentaire. Plus cette réorientation sera rapide, plus les chances de profiter du changement, d’éviter les crises et de minimiser les coûts seront grandes. Modèle et indicateurs pour un système alimentaire durable Tout d’abord, dans le chapitre2 du présent rapport, les scientifiques ont élaboré un modèle pour un système alimentaire durable et l’ont assorti de onze indicateurs cibles prioritaires pour atteindre les objectifs de développement durable. Il s’agit notamment d’adapter le régime alimentaire suisse en accord avec le Planetary Health Diet, de réduire les pertes d’azote et de phosphore ainsi que les effets écotoxiques des pesticides, d’utiliser de manière durable les sols exploités par l’agriculture en Suisse et de réduire la déforestation, les pertes de biodiversité, les émissions de gaz à effet de serre, les déchets alimentaires et l’empreinte hydrique liée à l’alimentation. Ces indicateurs d’objectifs écologiques sont complétés par des objectifs sociaux mesurables, tels que la réduction des risques psychosociaux et physiques pour la santé dans l’agriculture, ainsi que la garantie de revenus suffisants pour vivre et le respect des normes de l’OIT sur le travail des enfants tout au long de la chaîne d’approvisionnement. La comparaison de ces onze indicateurs avec le statu quo montre que des efforts évidents sont nécessaires pour transformer le système alimentaire suisse d’ici 2030, conformément aux ODD. Une politique stratégique peut déclencher des points de basculement positifs Sur la base de ce constat, le comité scientifique esquisse au chapitre3 une voie d’action politique concrète pour que l’État suisse puisse accélérer ce changement en collaboration avec les autres acteurs du système. Pour que la politique du système alimentaire soit efficace, rentable et réalisable, il ne suffit pas de choisir les mesures ; il faut également veiller à ce qu’elles s’enchaînent dans le temps de manière stratégiquement cohérente. Il est possible de cibler des points de basculement positifs qui déclenchent des processus d’accélération dans la bonne direction. Pour cette raison, le comité scientifique ne se contente pas de proposer des mesures isolées : il les classe par ordre de priorité en fonction de leur impact, de leur urgence et de leur faisabilité, les regroupe en quatre paquets de mesures et les place dans un ordre chronologique jusqu’en 2030. Ici, le principe de base est d’abord l’encouragement ciblé, puis le renforcement progressif des exigences. La piste d’action politique stratégique proposée met particulièrement l’accent sur les opportunités de la mutation. Série de mesures I: Création d’un fonds de transformation Dans une première phase, le comité scientifique recommande la création d’un vaste fonds de transformation d’ici 2025. Ce fonds devrait permettre de financer en temps utile des mesures d’information et de formation ainsi que des instruments d’incitation positifs. Concrètement, il pourrait s’agir par exemple de programmes de formation initiale et continue pour les professions pertinentes de l’ensemble de la chaîne de valeur, mais aussi de programmes d’aide à la conversion des exploitations pour les jeunes agricultrices et agriculteurs. Une promotion ciblée des innovations technologiques, mais aussi des primes de conversion pour les exploitations agricoles, ainsi que la promotion d’offres durables dans les cantines et les restaurants sont des éléments centraux du fonds. Un fonds de transformation à orientation stratégique en phase 1 contribue à générer de nouvelles possibilités de création de valeur, à changer les normes sociales et à augmenter l’acceptation de mesures plus poussées dans les phases ultérieures. Au début, le fonds pourrait être alimenté par des moyens budgétaires supplémentaires de la Confédération combinés à des moyens privés, puis être élargi dans les phases ultérieures par des taxes d’incitation et la réaffectation de moyens existants. L’organisation précise du fonds peut s’inspirer d’exemples de réussite dans d’autres pays, par exemple au Danemark. Série de mesures II: mesures réglementaires et taxes d’incitation Dans une deuxième phase, il faudrait, à partir de 2025, recourir de plus en plus à des mesures réglementaires et à des taxes d’incitation pour atteindre les objectifs de développement durable. D’un point de vue scientifique, il serait judicieux d’instaurer des taxes d’incitation favorisant la réalité des coûts, d’adapter les droits de douane et de mettre en place des directives nationales basées sur des critères de durabilité pour les achats publics et les cantines des établissements publics. Par ailleurs, il faudrait à ce stade mettre en œuvre de manière contraignante des accords sectoriels visant à introduire des objectifs de réduction basés sur le savoir ainsi que des devoirs de diligence renforcés pour les groupes de sociétés selon des directives internationales. Série de mesures III: mesures de politique agricole et soutien aux zones rurales La troisième phase (à partir de 2026 environ) se concentre sur des mesures de politique agricole et le soutien aux zones rurales. On peut par exemple envisager une adaptation des paiements directs, des mesures de soutien du marché et des aides à l’investissement, ainsi qu’un impôt négatif sur le revenu dans l’agriculture. Les mesures commerciales devraient également être systématiquement axées sur les systèmes alimentaires durables au plus tard à ce stade. Série de mesures IV: mesures réglementaires plus profondes Pour la quatrième phase (à partir de 2030 environ), il est possible d’introduire des mesures qui sont encore moins bien acceptées actuellement. Grâce à des mesures d’encouragement et de compensation dans le cadre du fonds de transformation ainsi qu’à de nouvelles possibilités de création de valeur, des mesures réglementaires plus profondes et des taxes d’incitation plus élevées deviendront progressivement plus réalistes d’ici 2030. Accélérer le processus de négociation pour une politique du système alimentaire Une réorientation aussi complète de la politique du système alimentaire suisse dans le sens de l’Agenda 2030 nécessite un processus de négociation orienté vers le compromis pour l’ensemble du système alimentaire. Pour que ce processus soit aussi fructueux que possible et afin de minimiser la polarisation, la Confédération, les cantons et les communes doivent jouer un rôle de leader. Une politique efficace en matière de système alimentaire suppose donc une gouvernance intégrée du système alimentaire. Le chapitre 4 de ce guide montre à quoi celle-ci pourrait ressembler. La recommandation centrale du comité scientifique sur la gouvernance est la création d’une commission sur l’avenir du système alimentaire. Celle-ci a pour but d’accélérer le processus de négociation confidentiel et multilatéral entre les acteurs centraux tout au long de la chaîne de valeur. Il convient de garantir une représentation équilibrée des principaux groupes d’intérêt, une médiation neutre et un suivi scientifique. Les changements rapides nécessaires impliquent en outre des procédures régulières de participation des citoyen·ne·s, non pas en tant que parlements de substitution, mais en tant qu’organes consultatifs. Le comité scientifique propose également de repenser à moyen terme la base légale dans le sens d’une loi générale sur le système alimentaire et de permettre une meilleure intégration des offices concernés pour cette tâche transversale. En résumé, le comité scientifique Avenir Alimentaire Suisse convoqué par SDSN Suisse constate qu’il est urgent de s’engager sur de nouvelles voies vers un système alimentaire durable afin de garantir les objectifs de développement durable et la sécurité alimentaire. Le processus de changement nécessaire offrant toutefois de grandes opportunités pour la Suisse, il devrait être mené rapidement de manière stratégique et collective.
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- 2023
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5. Wege in die Ernährungszukunft der Schweiz - Leitfaden zu den grössten Hebeln und politischen Pfaden für ein nachhaltiges Ernährungssystem
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Fesenfeld, Lukas, Mann, Stefan, Meier, Matthias, Nemecek, Thomas, Scharrer, Bettina, Bornemann, Basil, Brombach, Christine, Beretta, Claudio, Bürgi, Elisabeth, Grabs, Janina, Ingold, Karin, Jeanneret, Philippe, Kislig, Sol, Lieberherr, Eva, Müller, Adrian, Pfister, Stephan, Schader, Christian, Schönberg, Sonja, Sonnevelt, Martijn, Barjolle, Dominique, Boivin, Pascal, Brunner, Thomas, Contzen, Sandra, Espa, Ilaria, Estève, Magali, Forney, Jérémie, Häberli, Christian, Hediger, Werner, Kopainsky, Birgit, Lehmann, Bernard, Mack, Gabriele, Markoni, Evelyn, Meier, Beat, Paccaud, Fred, Rohrmann, Sabine, Schindler, Magdalena, Schwab, Christian Nils, Tribaldos, Theresa, Waibel, Piera, and Zähringer, Julie
- Subjects
Food System Transformation ,SDSM - Abstract
Zusammenfassung - Chancen anpacken, Ernährung sichern: Wege in einenachhaltige Ernährungszukunft Die Ernährungssicherheit ist gefährdet. Kriege, Pandemien, Klimawandel und das Schwinden der Biodiversität bedrohen auch die Versorgung der Schweiz. Als international vernetztes Land ist die Schweiz sowohl für die Versorgungssicherheit als auch als Wirtschaftsstandort auf weltweit funktionierende Ökosysteme und stabile Lieferketten angewiesen. Gleichzeitig ist das heutige Ernährungssystem treibende Kraft solcher Krisen. Es überschreitet die Belastbarkeitsgrenzen der Erde, verursacht unter anderem weltweit rund 30 Prozent der Treibhausgasemissionen und ist ein entscheidender Faktor für das Schwinden der Artenvielfalt. Auch die erhöhten Pandemierisiken und wachsende soziale Unruhen haben einen grossen Einfluss darauf, wie wir derzeit Lebensmittel produzieren, verarbeiten, verteilen und konsumieren. Um die Ernährungssicherheit zu gewährleisten, ist es deshalb aus wissenschaftlicher Sicht unumgänglich, das Ernährungssystem entlang der gesamten Wertschöpfungskette – nicht nur der Landwirtschaft im engeren Sinne – umfassend auf eine nachhaltige Entwicklung auszurichten. Den Rahmen dazu bilden die 17 Nachhaltigkeitsziele der Vereinten Nationen (Sustainable Development Goals, SDGs), welche die Schweiz gemeinsam mit sämtlichen anderen UN-Mitgliedern im Rahmen der Agenda 2030 unterzeichnet hat. Nebst ökologischen müssen dabei auch wirtschaftliche und soziale Aspekte im Auge behalten werden, beispielsweise die oft geringen Einkommen in der Land- und Ernährungswirtschaft. Dies ist besonders wichtig, um einen sozial gerechten Wandel des Ernährungssystems sicherzustellen. Die Leistung und die Bedürfnisse der verschiedenen Akteure entlang der Wertschöpfungskette des Ernährungssystems sollten angemessen wertgeschätzt und allfällige Kosten sollten gerecht verteilt und kompensiert werden. Dabei sollten die Chancen des Wandels, welche die Kosten deutlich überwiegen, im Zentrum der Debatte stehen. Die Schweiz als Pionierin des Wandels: Transformation gemeinsam vorantreiben Trotz ihrer überschaubaren Grösse kann die Schweiz substanziell zum globalen Wandel beitragen. Erstens hat die Schweiz pro Kopf einen überdurchschnittlich grossen Umweltfussabdruck mit starken Auswirkungen im Ausland. Zweitens sind Schweizer Politik, Wirtschaft, Finanzplatz und Wissenschaft global stark vernetzt und können entscheidende Impulse für ein nachhaltigeres Ernährungssystem setzen. Drittens hat die Schweiz die Chance, als Pionierin des Wandels nicht nur selber stark zu profitieren, sondern auch als Laboratorium und Vorbild für ähnliche Prozesse in anderen Ländern der Welt zu wirken. Anstrengungen in Richtung eines nachhaltigen Ernährungssystems wurden und werden auf verschiedenen Stufen der Wertschöpfungskette bereits unternommen. So wurden beispielsweise in der Schweizer Landwirtschaft seit den Neunzigern die Biodiversitätsflächen erhöht und die Treibhausgasemissionen verringert. Eine Reihe grosser Schweizer Firmen hat sich verpflichtende Ziele zur Reduktion der CO2-Emissionen gesetzt. Auch im Detailhandel haben verschiedene Unternehmen Schritte in Richtung Nachhaltigkeit unternommen. Zudem hat bei den Konsumentinnen und Konsumenten das Bewusstsein für Nachhaltigkeit zugenommen. Doch was bisher getan wird, reicht nicht aus und geschieht zu langsam. Beispielsweise verharrt in der Schweiz der Nitratanteil im Grundwasser seit 2002 auf einem international besonders hohen Niveau. Zudem verursacht unsere Ernährung pro Jahr die Rodung von grossen Waldflächen, unter anderem in besonders artenreichen Gebieten. Mit einem Anteil von fast 70 Prozent fallen zudem die meisten Treibhausgasemissionen unserer Ernährung im Ausland an. Zeitliche Dringlichkeit besteht insbesondere angesichts gefährlicher Kipppunkte in Ökosystemen, ab denen sich beispielsweise der Klimawandel und der Verlust der Arten drastisch selbst beschleunigt. Ohne rasches Handeln kann die globale Ernährungssicherheit – auch in der Schweiz – dauerhaft nicht gewährleistet werden und die Nachhaltigkeitsziele werden deutlich verfehlt. Um diese Herausforderungen fachlich fundiert anzugehen, hat SDSN Switzerland, eine Initiative der Vereinten Nationen, das interdisziplinäre wissenschaftliche Gremium «Ernährungszukunft Schweiz» einberufen. Das Gremium aus 43 Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftlern hat den vorliegenden Leitfaden zu den grössten Hebeln und politischen Pfaden für ein nachhaltiges Ernährungssystem erarbeitet. Darin legt das Gremium dar, dass für eine nachhaltige Transformation deutlich ambitioniertere Zielsetzungen sowie konkrete Massnahmen entlang der Wertschöpfungskette notwendig sind. Die Transformation des Ernährungssystems ist eine gesamtgesellschaftliche Aufgabe. Nebst Akteuren wie der Industrie und der Landwirtschaft sowie den Konsumentinnen und Konsumenten muss in besonderem Masse der Staat eine Schlüsselrolle in der strategischen Neuausrichtung der Schweizer Ernährungssystempolitik wahrnehmen. Ziel muss aus wissenschaftlicher Sicht eine Nahrungsmittelversorgung nach agrarökologischen Prinzipien sein, welche über das ganze Ernährungssystem wirtschaftliche mit ökologischen und sozialen Interessen verbindet. Je rascher diese Neuausrichtung gelingt, desto besser stehen die Chancen, vom Wandel zu profitieren, Krisen zu verhindern und Kosten zu minimieren. Leitbild und messbare Ziele für ein nachhaltiges Ernährungssystem festlegen Zunächst haben die Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftler in Kapitel 2 dieses Berichts ein Leitbild für ein nachhaltiges Ernährungssystem entwickelt und dieses mit elf prioritären Zielindikatoren zur Erreichung der Nachhaltigkeitsziele unterlegt. Dazu gehören die Anpassung der Schweizer Ernährung im Einklang mit der Planetary Health Diet, die Reduktion der Stickstoff- und Phosphorverluste sowie der ökotoxischen Auswirkungen von Pestiziden, die nachhaltige Nutzung der landwirtschaftlich bewirtschafteten Böden in der Schweiz sowie die Reduktion der Abholzung, der Biodiversitätsverluste, der Treibhausgasemissionen, der Lebensmittelabfälle und des ernährungsbedingten Wasserfussabdrucks. Diese ökologischen Zielindikatoren werden durch messbare soziale Ziele wie die Reduktion von psychosozialen und körperlichen Gesundheitsrisiken in der Landwirtschaft sowie die Gewährleistung existenzsichernder Einkommen und die Einhaltung der ILO-Standards zur Kinderarbeit entlang der Lieferkette ergänzt. Der Vergleich dieser elf Indikatoren zum Status quo zeigt, dass es deutlicher Anstrengungen bedarf, um das Schweizer Ernährungssystem bis 2030 im Einklang mit den SDGs zu transformieren. Strategische Ernährungssystempolitik kann positive Kipppunkte auslösen Aufbauend auf dieser Erkenntnis skizziert das wissenschaftliche Gremium in Kapitel 3 einen konkreten politischen Handlungspfad, wie der Schweizer Staat diesen Wandel gemeinsam mit den anderen Akteuren im System beschleunigen kann. Entscheidend für eine effektive, kosteneffiziente und umsetzbare Ernährungssystempolitik ist dabei nicht nur die Auswahl der Massnahmen, sondern auch ihre zeitliche Abfolge und ihr strategisches Ineinandergreifen. Gezielt können positive Kipppunkte angesteuert werden, durch die positive Beschleunigungsprozesse in Gang gesetzt werden. Aus diesem Grund schlägt das wissenschaftliche Gremium nicht nur einzelne Massnahmen vor, sondern priorisiert diese auch nach Wirkung, Dringlichkeit und Machbarkeit, bündelt sie in vier Massnahmenpakete und setzt sie in eine zeitliche Abfolge bis 2030. Das Grundprinzip ist hierbei zunächst das gezielte Fördern und dann das schrittweise verstärkte Fordern. Ein besonderer Fokus des vorgeschlagenen strategischen politischen Handlungspfads liegt auf den Chancen des Wandels. Massnahmenpaket I: Einführung eines Transformationsfonds In einer ersten Phase empfiehlt das wissenschaftliche Gremium bis 2025 den Aufbau eines umfassenden Transformationsfonds. Durch diesen Fonds sollten zeitnah informations- und bildungsorientierte Massnahmen sowie positive Anreizinstrumente finanziert werden. Konkret könnten dies beispielsweise Aus- und Weiterbildungsprogramme für relevante Berufe der gesamten Wertschöpfungskette, aber auch Förderprogramme für Junglandwirtinnen und -landwirte zur Betriebsumstellung sein. Gezielte Förderung von technologischen Innovationen, aber auch Umstellungsprämien für landwirtschaftliche Betriebe sowie die Förderung nachhaltiger Angebote in Kantinen und Restaurants sind zentrale Bestandteile des Fonds. Ein strategisch ausgerichteter Transformationsfonds in Phase eins trägt dazu bei, neue Wertschöpfungsmöglichkeiten zu generieren, gesellschaftliche Normen zu wandeln und die Akzeptanz weitergehender Massnahmen in späteren Phasen zu erhöhen. Der Fonds könnte zu Beginn aus zusätzlichen Haushaltsmitteln des Bundes kombiniert mit privaten Mitteln gespiesen werden und in den späteren Phasen durch Lenkungsabgaben und die Umwidmung bestehender Mittel erweitert werden. Die genaue Ausgestaltung des Fonds kann durch international erfolgreiche Beispiele, z. B. aus Dänemark, inspiriert werden. Massnahmenpaket II: Regulatorische Massnahmen und Lenkungsabgaben In einer zweiten Phase müssten ab 2025 zur Erreichung der Nachhaltigkeitsziele zunehmend regulatorische Massnahmen und Lenkungsabgaben zum Tragen kommen. Sinnvoll aus wissenschaftlicher Sicht wären etwa kostenwahrheitsfördernde Lenkungsabgaben, Anpassungen der Zölle sowie nationale Richtlinien nach Nachhaltigkeitskriterien für die öffentliche Beschaffung und Kantinen öffentlicher Betriebe. Auch Branchenvereinbarungen zur Einführung von wissensbasierten Reduktionszielen sowie verstärkte Sorgfaltspflichten von Konzernen gemäss internationalen Richtlinien sollten in dieser Phase verbindlich umgesetzt werden. Massnahmenpaket III: Agrarpolitische Massnahmen und Unterstützung für den ländlichen Raum Phase drei (ab ca. 2026) konzentriert sich auf agrarpolitische Massnahmen und Unterstützung für den ländlichen Raum. Denkbar sind zum Beispiel eine Anpassung bei den Direktzahlungen, Marktstützungsmassnahmen und Investitionsbeihilfen sowie eine negative Einkommenssteuer in der Landwirtschaft. Auch die Handelsmassnahmen sollten spätestens in dieser Phase systematisch auf nachhaltige Ernährungssysteme ausgerichtet sein. Massnahmenpaket IV: Tiefergreifende regulatorische Massnahmen Für die vierte Phase (ab ca. 2030) können Massnahmen eingeführt werden, die bisher noch weniger Akzeptanz geniessen. Dank fördernder und kompensatorischer Massnahmen im Rahmen des Transformationsfonds sowie neuer Wertschöpfungsmöglichkeiten werden bis 2030 schrittweise auch tiefergreifende regulatorische Massnahmen und höhere Lenkungsabgaben realistischer. Gesamtgesellschaftlichen Verhandlungsprozess für eine Ernährungssystempolitik beschleunigen Eine derartig umfassende Neuausrichtung der Schweizer Ernährungssystempolitik im Sinne der Agenda 2030 erfordert einen kompromissorientierten Aushandlungsprozess für das gesamte Ernährungssystem. Um diesen Prozess möglichst erfolgreich zu gestalten und Polarisierung zu minimieren, müssen Bund, Kantone und Gemeinden eine Führungsrolle übernehmen. Eine wirkungsvolle Ernährungssystempolitik setzt deshalb eine integrierte Ernährungssystem-Gouvernanz voraus. Wie diese aussehen könnte, wird in Kapitel 4 dieses Leitfadens aufgezeigt. Die zentrale Empfehlung des wissenschaftlichen Gremiums zur Gouvernanz ist die Einrichtung einer Zukunftskommission Ernährungssystem. Diese bezweckt einen beschleunigten, vertraulichen und multilateralen Verhandlungsprozess zwischen zentralen Akteuren entlang der Wertschöpfungskette. Eine ausbalancierte Vertretung zentraler Interessenvertretungen, eine neutrale Moderation sowie eine wissenschaftliche Begleitung sind zu gewährleisten. Die nötigen raschen Veränderungen bedingen zudem regelmässige Miteinbezugsverfahren für Bürgerinnen und Bürger – nicht als Ersatzparlamente, sondern als Beratungsgremien. Das wissenschaftliche Gremium macht auch den Vorschlag, mittelfristig die gesetzliche Grundlage im Sinne eines umfassenden Ernährungssystemgesetzes zu überdenken und eine verbesserte Integration der beteiligten Ämter für diese Querschnittsaufgabe zu ermöglichen. Zusammenfassend hält das von SDSN Switzerland einberufene wissenschaftliche Gremium «Ernährungszukunft Schweiz» fest, dass dringend neue Wege hin zu einem nachhaltigen Ernährungssystem eingeschlagen werden müssen, um die Nachhaltigkeitsziele und die Ernährungssicherheit zu gewährleisten. Der notwendige Wandlungsprozess bietet jedoch grosse Chancen für die Schweiz und sollte deshalb rasch strategisch und gemeinschaftlich vorangetrieben werden., Ohne rasches Handeln kann die globale Ernährungssicherheit – auch in der Schweiz – dauerhaft nicht gewährleistet werden und die Nachhaltigkeitsziele werden deutlich verfehlt. Um diese Herausforderungen fachlich fundiert anzugehen, hat SDSN Schweiz, der Schweizer Ableger einer Initiative der Vereinten Nationen, das interdisziplinäre wissenschaftliche Gremium Ernährungszukunft Schweiz einberufen. Das Gremium aus 42 Wissenschaftlerinnen und Wissenschaftlern hat den vorliegenden Leitfaden zu den grössten Hebeln und politischen Pfaden für ein nachhaltiges Ernährungssystem erarbeitet. Mehr Informationen gibt es unter www.sdsn.ch
- Published
- 2023
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6. Perceived feasibility of sward management options in permanent grassland of Alpine regions and expected effects on delivery of ecosystem services
- Author
-
Mack, Gabriele, primary, El Benni, Nadja, additional, Spörri, Martina, additional, Huguenin-Elie, Olivier, additional, Tindale, Sophie, additional, Hunter, Erik, additional, Newell Price, Paul, additional, and Frewer, Lynn J., additional
- Published
- 2023
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7. Can agricultural policy achieve environmental goals through an indicator-based direct payment system?
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Gilgen, Anina, primary, Drobnik, Thomas, additional, Mann, Stefan, additional, Flury, Christian, additional, Mack, Gabriele, additional, Ritzel, Christian, additional, Roesch, Andreas, additional, and Gaillard, Gérard, additional
- Published
- 2022
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8. Spatio-temporal dynamics of grassland use intensity in Switzerland
- Author
-
Spörri, Martina, El Benni, Nadja, Mack, Gabriele, and Finger, Robert
- Subjects
Land use intensity change ,Global and Planetary Change ,Swiss case study ,Spatial autocorrelation ,Agricultural policy ,Farm-level census data - Abstract
Land use intensity determines the provision of multiple important ecosystem services of agriculture. In Switzerland, agricultural policy developments have aimed and still aim to extensify agricultural systems and especially grassland use. We here provide a spatial and temporal analysis of changes in grassland use intensity and discuss them in the context of agricultural policy developments to assess potential policy impacts. We use farm-level census data over a period of 19 years. Spatio-temporal patterns of in- and extensification are investigated visually and by global and local Moran’s I measures. We find that while average changes in grassland use intensity are small, there is a substantial increase in the heterogeneity of grassland use intensity strategies over time, as indicated by increasing interquantile ranges of yearly boxplots. Our results suggest that both in- and extensification are profitable strategies for farmers within the given policy framework. Furthermore, Moran’s I measures show the emergence of regional clusters of in- and extensification. These intensification clusters possibly amplify environmental problems. Our analysis therefore highlights the need for spatial assessments of agricultural policies, i.e. local adverse environmental effects of intensive grassland use should be targeted by spatially tailored policy measures., Regional Environmental Change, 23 (1), ISSN:1436-3798, ISSN:1436-378X
- Published
- 2023
9. Modelling policies towards pesticide-free agricultural production systems
- Author
-
Mack, Gabriele, Finger, Robert, Ammann, Jeanine, and El Benni, Nadja
- Subjects
Mixed-method ,Food production ,Agri-environmental programmes ,Ex-ante impact assessment ,Herbicide-free Fungicide- and insecticide-free ,Animal Science and Zoology ,Agronomy and Crop Science - Abstract
CONTEXT The use of pesticides implies negative effects on human health and the environment. Thus, the reduction in pesticide risks without harming food security and farmers' income is a key policy goal. OBJECTIVE The aim is to investigate the implications of policies that explicitly foster the large-scale adoption of pesticide-free, non-organic production systems at the national scale using Swiss crop production as an illustrative example. METHODS We develop a bio-economic modelling approach that combines agent-based modelling, a Delphi study to assess yield implications and a detailed representation of labour and machinery implications of pesticide-free, non-organic production. Using an agent-based modelling framework allows the consideration of heterogeneous farm-specific adaptation responses to voluntary direct payments for crop-specific conversion to pesticide-free but non-organic production systems. The modelling framework is used to assess the effects of changing pesticide policies on farm and sector levels and its implications for (crop-specific) food production in terms of area, volume, value and income. Our approach is illustrated using Switzerland as an example, where voluntary direct payments for a crop-specific conversion to pesticide-free but non-organic production systems will be implemented. RESULTS AND CONCLUSIONS The results show that the extent of crop-specific yield losses has an especially significant effect on the adoption rate of pesticide-free cropping systems. The impacts of introducing voluntary direct payments for pesticide-free production at the national scale imply reduced food (volume) and calorie production but only minimal reductions in the production value, especially due to expected higher prices for pesticide-free products. The effects on farmers' income are small, as participation in pesticide-free production is compensated with direct payments and higher prices and often implies cost reduction in labour and machinery due to non-use of pesticides. To establish large-scale production systems between conventional and organic cropping systems and, thereby, reduce trade-offs resulting from both extremes, policy schemes need to be flexible, allowing the adoption of a pesticide-free paradigm for some parts of the crop rotation but not necessarily entire crop rotations. SIGNIFICANCE This is the first national-scale study on the implications of adopting a pesticide-free, non-organic crop production system by using Swiss crop production as an illustrative example., Agricultural Systems, 207, ISSN:0308-521X
- Published
- 2023
10. Data on Swiss citizens' preferences and perceptions of agricultural policy
- Author
-
Ammann, Jeanine, Mack, Gabriele, Irek, Judith, Finger, Robert, and El Benni, Nadja
- Published
- 2024
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