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This working paper examines the historical role of business interests in shaping structures for global environmental governance. Drawing on extensive historical evidence from the International Chamber of Commerce (ICC) and other archives, the paper demonstrates that international business associations, in particular the ICC were instrumental to the transformation of international environmental governancebetween the UN Conference on the Human Environment in Stockholm in 1972 and Earth Summit in Rio in 1992. The ICC, which was sidelined in the debates on the environment in Stockholm in 1972, gradually managed to establish itself as a key partner for the United Nations and to introduce a liberal environmental vision that emphasized economic growth, market forces, free trade, and business self-regulation as a source of environmental governance. While environmental debate at the time for the Stockholm conference in 1972 was centered around the notion of Limits to Growth we find that the ICC actively contributed to the definition of the concept sustainable development. This paper not only helps to explain the role of business in constructing the concept of sustainable development but also why the concept became so widely accepted in the world business community. The problem was that this conception of sustainable development allowed for the incremental greening of corporations, which did not reflect the real need for measures to prevent the ongoing environmental crisis from worsening, including climate change. Ce working paper examine le rôle historique des multinationales dans la mise en place d’une gouvernance environnementale internationale. En s'appuyant sur de nombreux fonds d’archives, en particulier ceux de la Chambre de Commerce Internationale (CCI), l'objectif de ce working paper est de montrer que les organisations patronales internationales, en particulier la CCI, ont joué un rôle déterminant dans la transformation de la gouvernance environnementale mondiale entre la Conférence des Nations Unies sur l'environnement humain à Stockholm en 1972 et le Sommet de la Terre à Rio en 1992. La CCI, qui avait été mise à l'écart lors des débats à Stockholm, a progressivement réussi à s'imposer comme un partenaire clé des Nations Unies et à introduire, voire imposer une vision libérale de l'environnement qui mettait l'accent sur la croissance économique, les forces du marché, le libre-échange et l'autorégulation des entreprises comme instruments de la gouvernance environnementale. Alors que le débat environnemental à l'époque de la conférence de Stockholm en 1972 était centré sur la notion de limites à la croissance, nous constatons que la CCI a activement contribué, durant les deux décennies suivantes, à la définition du concept de développement durable. Ce working paper permet non seulement d'expliquer le rôle des multinationales dans l’émergence de ce concept, mais aussi de comprendre pourquoi la notion de développement durable a été si largement acceptée par le monde des affaires. Cette conception du développement durable a certes rendu possible une progressive prise de conscience écologique des entreprises, mais elle n’a pas favorisé l’introduction des mesures visant à empêcher l'aggravation de la crise environnementale, notamment le changement climatique.

International audience; Traditional paper making in the village of Kurotani in the mountains north of Kyoto has been the subject of research and interviews for the past fifteen years by Y. Yonehara and, when one of us (F. Joulian) proposed an anthropographic investigation of Waza in Japan, this field seemed ideal to explore this new approach involving an artist, a designer, an anthropologist and a mangaka in the same field.was to explore, according to distinct experiences and disciplinary points of view, different types of recording techniques: notes and sound recordings, photos, videos, and drawings, in order to describe the original art of these artisans, their Waza, which is captured in the very place where the craft is practiced and in its current conditions and constraints.The article we have written is articulated with other productions (videos, photos and a drawn catalog in addition to an exhibition) that complement it using different media. It explores these particular skills from the point of view of their patrimonialization (they are classified as intangible heritage) and the positive or negative effects that this can have on the sustainability of the skills of the activity, but also in the articulation of this profession with the different sectors and other professions that it conditions and that condition it and on which we have also investigated (printing, fusuma, karakami, lanterns…). Two examples allow us to grasp the life of paper, from the tree to the object, and, through different trades, to question the articulation of different knowledge, their kinship, their segmentation or their continuity, but also to question ourselves on the material itself worked and how it brings with it, gestures, requirements and common commitments.The dialogue with this particular material, which transforms itself as it is worked, comes from the pulp of mulberry (kozo) and water, via simple instruments (cauldrons, sinks, frames, dryers) but also from subtle processual and gestural recipes. Does this dialogue with the material engage the artisans in the same bath of values, demands, and pleasures of making, conducive to the maintenance of Waza, or conversely, to circumscribing and weakening it?ill the cultural recognition and the national and international demands for this type of paper ensure the sustainability of the processes? Are the instruments or associated technical systems (steel knives, the natural glue of tororo aoi roots, the mutualization of regional knowledge by the union…), sufficiently stable and robust to keep the activity attractive for the younger generations? The Waza of washi artisans is of course also affected by these external factors, which are difficult to photograph or draw, and our “anthropographic” exploration, beyond the challenge of capturing the craft and the original gestures of the artisans, is also to express the different analytical and narrative virtues of the text, the image or the drawing, and to sketch out a true “multimedia” and scientific proposal, from the recording in the field to its public dissemination.; La fabrication traditionnelle de papier dans le village de Kurotani dans les montagnes au nord de Kyoto a fait l’objet de recherches et d’entretiens depuis une quinzaine d’années par Y. Yonehara et, lorsque l’un d’entre nous (F. Joulian) a proposé une enquête anthropographique sur le waza au Japon, ce terrain a semblé idéal pour explorer cette nouvelle démarche impliquant sur un même terrain, une artiste, un designer, un anthropologue et un mangaka. L’enjeu du terrain est ici d’explorer, selon des expériences et points de vue disciplinaires distincts des techniques d’enregistrement de différentes natures : notes et enregistrements sonores, photo, vidéo, et dessins, afin de décrire l’art original de ces artisans, leur waza, que l’on capture sur le lieu même d’exercice du métier et dans ses conditions et contraintes actuelles.L’article que nous avons rédigé s’articule avec d’autres productions (vidéos, photos et un catalogue dessiné en plus d’une exposition) qui viennent le compléter en utilisant différents médias. Il explore ces savoir-faire particuliers sous l’angle de leur patrimonialisation (ils sont classés au rang du patrimoine immatériel) et des effets positifs ou négatifs que cela peut entraîner dans le cadre de la pérennité même des savoir-faire de l’activité, mais également dans l’articulation de ce métier aux différentes filières et autres métiers qu’il conditionne et qui le conditionnent et sur lesquels nous avons également enquêté (imprimerie, fusuma, karakami, lanternes…). Deux exemples nous permettent de saisir la vie du papier, de l’arbre à l’objet, et, à travers différents métiers, de nous interroger sur l’articulation des différents savoirs, sur leur parenté, leur segmentation ou leur continuité mais aussi de nous questionner sur la matière même travaillée et en quoi elle entraîne avec elle, gestes, exigences et des engagements communs.Le dialogue avec cette matière particulière, qui se transforme au fur et à mesure qu’elle se travaille, est issu de la pulpe des mûriers (kozo) et de l’eau, via des instrumentations simples (chaudrons, éviers, cadres, séchoirs) mais aussi des recettes processuelles et gestuelles subtiles. Ce dialogue avec la matière engage-t-il les artisans dans un même bain de valeurs, d’exigences, de plaisirs de faire, propices au maintien du waza, ou à l’inverse, à le circonscrire et le fragiliser ? La reconnaissance culturelle et les demandes nationales et internationales pour ce type de papier assureront-elles la pérennité des processus ? Les instruments ou les systèmes techniques associés (couteaux d’acier, la colle naturelle des racines de tororo aoi, la mutualisation des savoirs régionaux par le syndicat…), sont-ils suffisamment stables et robustes pour garder l’activité attractive pour les jeunes générations ? Le waza des artisans du washi est bien sûr aussi affecté par ces facteurs externes, difficilement saisissables par la photographie ou le dessin et notre exploration « anthropographique », par-delà l’enjeu de capturer le métier et les gestes inédits des artisans, consiste également à dire les différentes vertus analytiques et narratives du texte, de l’image ou du dessin, et d’esquisser une véritable proposition « multimédiatique » et scientifique, de l’enregistrement à sa diffusion publique.

À partir des données d’une enquête menée sur les visites muséales enfantines, cet article avance l’hypothèse que le regard porté sur l’enfance constitue l’un des rouages non seulement de la mise en patrimoine mais aussi, et plus largement, d’une définition même de la patrimonialité comme outil politique d’une cosmologie occidentale. La mise en perspective de la visite de La Fabuloserie, musée d’art brut, et de celle du château de Versailles par des enfants de moins de 7 ans permet, à travers deux cas contrastés, d’envisager les conditions d’accès à la culture savante et la façon dont les adultes en intériorisent la valeur. Grâce aux tout-petits, destinataires de l’intention patrimoniale de parents, enseignants ou professionnels de la culture, apparaissent des formes de médiations spécifiques qui révèlent plus largement la place de l’enfance dans la mécanique de production de la valeur culturelle. Drawing on data from an enquiry on children visiting museums, this article suggests that childhood representations contribute to the identification of cultural heritage. More broadly, it considers heritage as a political tool of western cosmology. Comparing children under 7 years of age visiting museums – La Fabuloserie, a private museum in the French countryside devoted to Art Brut, and the royal Versailles palace – this paper observes conditions of children’s access to high culture and the way it is internalised by adults. Parents who expect their children to gain cultural knowledge, teachers who organize school visits, and culture professionals guiding them through a museum, thus allow us to discern specific forms of public outreach that reveal how childhood deals with mechanisms of producing cultural value.

International audience; This paper aims to present the results of the Erasmus + RUR'UP project that developed educational tools for scientists, public managers, practitioners, and agricultural advisors living and working in peripheral rural areas. Based on the assessment of the educational needs and gaps for the sustainable development of the EU peripheral rural areas of Greece.

International audience; This paper uses a series of serious games - a form of participatory modelling designed and played in Kandal, Cambodia -as an entry point for reexamining relations between development projects, participatory formats, landscape transformations, and sustainable futures. Critics of development and participation have shown that participatory formats simplify real-world complexities by rendering them technical. This is also the case for serious games. But contrary to what is often assumed, 'depoliticization' is not the unavoidable outcome. Instead, participatory outcomes depend on specific sociotechnical patterns of more or less generous constraints. To support collective exploration requires tinkering with these patterns of constraints to keep the boundaries between virtual and real worlds, insiders and outsiders, and the present and future relatively permeable. Generous constraints and permeable boundaries do not keep power out of participation but facilitate glimpses of different possibilities. In Kandal, they made it possible to shift from narrow technical discussions on the rehabilitation of specific preks (water channels) towards a collective exploration of sustainable futures for the full mosaic landscape. In general, we argue, serious games hold potentials as experimental systems, which are serious to the extent that they work like technologies of humility. In this capacity, they can support efforts to do difference together, and explore more-than-human worlds and divergent practical ontologies. Learning from this multiplicity matters for moving towards sustainable forms of living in Kandal and elsewhere.

The development, whether economic, social or environmental, of our country depends on its capacity to create and develop innovative products and services. The creation of green activity and the creation of green companies and start-ups are thus fully involved in this process. For this reason, higher education institutions have invested in this new dynamic of green entrepreneurial culture, in particular through the support and monitoring of innovative green projects. Of course, entrepreneurship is a process that requires certain skills and attitudes, which can only be acquired through well adapted teaching and training programmes. Such programmes would eventually foster the emergence of business ideas or opportunities, and ultimately the creation of a business. Like most disciplines that belong to the management and social sciences. Green entrepreneurship can even be the subject of academic teaching in Morocco. The main question of our research is: What is the role that the Moroccan university can play in promoting green entrepreneurship in Morocco? Our research aims to provide some answers to this question. In order to define it closely, we will take a practical case, namely the Sultan Moulay Slimane University of Béni-Mellal, with the aim of drawing certain conclusions and recommendations. Indeed, to answer our problematic we intend to adopt a mixed research approach in a perspective where we can associate the qualitative (semi-directive interviews) with the quantitative (questionnaire) through triangulation. It should be noted that despite the richness of the theoretical field with regard to the availability of information on entrepreneurship, the treatment of "green entrepreneurship" remains limited or non-existent. This is the main reason why we will discuss the role of the university in promoting green entrepreneurship in a broad sense. In the empirical part, we will try to see if the Sultan Moulay Slimane University is able to sensitize its students to become eco-entrepreneurs. From the analysed results of our quantitative study, we can say that students consider green entrepreneurship to be very important. However it is the gain that remains their major concern in relation to autonomy and self-realisation. Among their suggestions, they propose the setting up of training courses and seminars so that they can familiarise themselves with this new concept. As for the result of the qualitative study, we can say that Sultan Moulay Slimane University needs to review its pedagogical practices, to introduce a module on green entrepreneurship, to encourage students to present green projects and to give importance to eco-responsible skills and competences. JEL Classification: Q56 Paper type: Empirical research., Le développement, que ça soit, économique, social ou environnemental de notre pays, dépend de sa capacité à créer et à développer des produits et des services innovants. La création d’activité verte et la création d’entreprise et de Start-Up verte participent ainsi pleinement à ce processus. Raison pour laquelle, les institutions d’enseignement supérieur, se sont investies dans cette nouvelle dynamique de culture entrepreneuriale verte notamment via l’accompagnement et le suivi des porteurs de projets innovants verts. Certes, l'entrepreneuriat est un processus qui nécessite certaines aptitudes et attitudes, qui ne peuvent être acquises que par des programmes d’enseignements et de formations bien adaptés. De tels programmes favoriseraient éventuellement l'émergence d'idées ou d'opportunités d'affaires, et in fine la création d'entreprises. Comme la plupart des disciplines qui appartiennent aux sciences de gestion et management, et aux sciences sociales, l’entrepreneuriat vert peut même faire l’objet d’un enseignement académique au Maroc. La question principale de notre recherche est de savoir: Quel est donc le rôle que l’université marocaine pourra jouer dans la promotion de l’entrepreneuriat vertau Maroc ? Notre recherche vise à donner certains éléments de réponse à notre problématique. Pour la cerner de près, nous allons prendre un cas pratique à savoir l’Université Sultan Moulay Slimane de Béni-Mellal, ceci dans le but d’en tirer certaines conclusions et recommandations. En effet, pour répondre à notre problématique nous comptons adopter une approche de recherche mixte dans une perspective où on peut associer le qualitatif (entretiens semi-directifs) au quantitatif (questionnaire) par le biais de la triangulation. Il faut noter que malgré la richesse du champ théorique en ce qui concerne la disponibilité de l’information sur l’entrepreneuriat, du côté de «l’entrepreneuriat vert» le traitement reste limité, voire inexistant. C’est la raison principale pour laquelle nous évoquerons le rôle de l’université dans la promotion de l’entrepreneuriat vert au sens large. Dans la partie empirique, nous essayerons de voir si l’Université Sultan Moulay Slimane est en mesure de sensibiliser ses étudiants à devenir des éco-entrepreneurs. À partir de l’analyse des résultats de l’étude quantitative, nous pouvons dire que les étudiants jugent que l’entrepreneuriat vert est très important, toutefois c’est le gain qui constitue leur préoccupation majeure par rapport à l’autonomie et la réalisation de soi. Parmi leurs suggestions, ils proposent la mise en place de formations et séminaires afin qu’ils puissent se familiariser avec ce nouveau concept. Quant aux résultats de l’étude qualitative, nous pouvons dire que l’université Sultan Moulay Slimane a besoin de revoir ses pratiques pédagogiques, d’introduire un module sur l’entrepreneuriat vert, d’encourager les étudiants à présenter des projets verts et de donner de l’importance aux compétences et habiletés éco-responsables. Classification JEL : Q56 Type de l’article : Recherche empirique.

International audience; This paper explores the role of the manager in the sustainable development (SD) certification decision in wine firms. A theoretical analysis, based on a literature review and a stakeholder approach, provides a conceptual framework for estimating the probability of adopting a SD certification. The logistical regressions show that SD certification adoption first relies on the managers’ convictions and their personal involvement in SD.; Cet article analyse le rôle de l’engagement des managers pour l’adoption de certifications environnementales et durables dans la filière vitivinicole. Une analyse théorique, basée sur une revue de la littérature et une approche par les parties prenantes, fournit le cadre conceptuel permettant d’estimer la probabilité d’adopter de telles certifications. Les régressions logistiques montrent que la décision est motivée en premier lieu par les convictions et l’engagement des managers.

To understand the contribution of ecotourism to the achievement of sustainable development, it is necessary to understand its origin, its evolution and itsprinciples (Tardif, 2003).The interest of this confirmatory study lies in the analysis of the perception that consumers have of the two concepts, ecotourism and sustainable development, in order to analyze their profiling, their determination and the constraints that prevent them from travelling in an ecotourism context.On the theoretical level, our paper provides a presentation of all the empirical works that mark out the literature in the framework of analysis of the perception of ecotourism and sustainable development by tourists, on the methodological level, we conducted our study through a questionnaire administered to examine the perception of consumers, it is a representative sample of 200 consumers who have travelled at least once a year.Based on the results of the empirical study, consumers show a favorable behavior towards responsible travel and perceive ecotourism as an economic, social and environmental panacea., Pour bien comprendre la contribution de l'écotourisme à la réalisation du développement durable, encore faut-il comprendre son origine, son évolution et ses principes (Tardif, 2003). L'intérêt de cette étude confirmatoire se situe dans l'analyse de la perception qu'ont les consommateurs sur les deux concepts, écotourisme et développement durable, il s'agit d'analyser leur profilage, leur détermination et les contraintes qui les empêchent à effectuer un voyage dans un cadre écotouristique. Sur le plan théorique, notre papier prévoit une présentation de l'ensemble des travaux empiriques qui jalonnent la littérature dans le cadre d'analyse de la perception de l'écotourisme et le développement durable par les touristes, sur le plan méthodologique, nous avons mené notre étude à travers un questionnaire en ligne administré pour examiner la perception des consommateurs, il s'agit d'un échantillon représentatif de 200 consommateurs qui ont voyagé au moins une seule fois par an. En se basant sur les résultats issus de l'étude empirique, les consommateurs montrent un comportement favorable à la réalisation des voyages responsables et perçoivent l'écotourisme comme étant une panacée économique, sociale et environnementale.

Food supply chains (FSCs) not only need to be competitive, but increasingly face scarce resources and societal pressure for sustainable development. This paper assesses the economic, social, and environmental sustainability of five different FSCs that are all competing for the same primary product. We used the value chain methodology for the economic sustainability, life cycle assessment for the analysis of environmental sustainability, and a scoring approach for social sustainability. We applied these methodologies to five FSCs competing for mangoes in Burkina Faso: 1) the FSC of fresh mangoes exported (by boat or by plane) to the European Union, 2) the FSC of fresh mangoes exported to continental Africa, 3) the FSC of dried mangoes exported to Europe, 4) the FSC of mango juice and puree, and 5), the FSC of fresh mangoes consumed in Burkina Faso. For each FSC, we considered: 1) the added value per kilogramme; 2) male and female employment; 3) the contribution to the national economy; 4) working conditions; 5) the contribution to household food and nutritional security; 6) damage to human health per added value, 7) damage to ecosystems per added value, and 8) increased resource scarcity per added value. None of the FSCs obtained a perfect score. The domestic FSC had the best sustainability indicators and the African FSC distributed the highest share of added value to farmers. The number of middlemen, the operating costs, the trade value of the mangoes, and bargaining power, are the main factors affecting the distribution of the added value. The informal sector is a major factor that affects the social assessment through access to land and to most social rights. Distance and transport technology are the main factors that affect the environmental sustainability. Our results will help improve benchmarking of FSCs in a sustainability framework, targeting of private funding investment, and policy support for sustainable development.

International audience; In an industrial symbiosis initiative (IS-I), an initiating actor faced with a situation aims to enroll other actors in a collective action, or response, to address the situation. The rational myth theory embeds this “situation-response” pair. This paper explores the relevance of rational myth, along with that of plausible promise, to understand the emergence and development of IS-Is. We adapt the definition of these two concepts to IS and illustrate how they take shape with real case studies, by conducting the qualitative analysis of 14 French IS-Is. We demonstrate the potential of this framework to shed new light on IS-Is, and address a new range of questions for the dynamic analysis of initiatives. This paves the way to study the role of plausible promises in the initiation and development of IS-Is, and the design of discourses that enhance initiatives in situations of high potential of synergy.