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Species of the Khaya genus are subject to overexploitation for timber and medicinal uses, leading to the threat of their extinction. This study on the spatial distribution and demographic structure of species of the Khaya genus was carried out on the Atakora range in Togo. Its general objective is to contribute to the sustainable management of Khaya spp. in Togo. It specifically aims to: determine the spatial distribution of species of the Khaya genus on the Atakora range in Togo and analyze the impact of anthropogenic pressure on their demographic structure. The methodology used is based on forest inventory by sampling oriented by the presence of Khaya spp. inside 154 plots of 2500 m² in fields and fallows, 900 m² in wooded savannahs, 400 m² in open forests and agroforests and 500 m² in gallery forests. The dendrometric parameters recorded are: the total height and diameter of all woody species from the measurement of their circumferences. Khaya spp. identified in the study area are: Khaya senegalensis, Khaya grandifoliola and Khaya anthotheca. The density of Khaya spp. is variable across the entire Atakora range. It is higher in the southern part of ecological zone II and in the southwestern part of ecological zone IV where this density is greater than 50 plants/ha. This density is higher in light forests and in agroforests. The demographic structure of Khaya spp. is bell-shaped with a predominance of small diameter individuals. Older individuals with large diameters are more often harvested for timber. The regeneration of K. senegalensis is higher than that of K. grandifoliola and K. anthotheca. The plants of K. senegalensis are more cut in the study area and also most of the plants of this species have reached maturity releasing the seeds for regeneration. Species of the Khaya genus are heavily exploited in Togo, hence the need to adopt sustainable management methods such as intensive reforestation and the application of good organ harvesting methods for the survival of these species.

La présente étude porte sur l’importance socio-économique des Produits Forestiers Non Ligneux (PFNL) dans la région des savanes du Togo. Au total 56 espèces ont été recensées reparties en 52 genres et 29 familles. La famille des Leguminosae-Mimosoideae composée de 8 espèces est la plus représentée. Toutes les espèces recensées ont une importance pour les ménages et des populations. En termes d’usage, 36 % des espèces citées ont un usage alimentaire, 32 % un usage économique et 22 % un usage médicinal. Les espèces ayant les indices de valeur d’importance élevées sont Vitellaria paradoxa, Parkia biglobosa, Vitex doniana et Borassus aethiopum. Pour les produits retenus, les acteurs sont principalement les producteurs ou collecteurs, les commerçants de matière première, les transformateurs et les consommateurs. Mise à part les différents usages des organes des PFNL, ils constituent également une source de revenu pour les ménages. Pour le V. paradoxa, P. biglobosa et T. indica, les noix, les graines et les fruits sont les organes les plus commercialisés, soit à l’état brut ou transformés. Les revenus de ce commerce sont utilisés pour améliorer les conditions de vie des populations rurales. La production de ces PFNL se fait dans les milieux ruraux alors que leur vente se fait dans les centres urbains dont le principal est le grand marché de Dapaong. Mots clés: Produits forestiers non ligneux, filière, socio-économique, savane, Togo

Contexte et justification : Le feu de végétation demeure une technique de gestion et d’aménagement des aires protégées. Elle peut aussi se révéler négative pour la conservation des écosystèmes forestiers et la biodiversité. But et objectifs : L’étude s’est focalisée sur la dynamique de la végétation et du feu de végétation du Parc National Fazao-Malfakassa (RFFM) au Togo. Plus spécifiquement, il s’agit d’évaluer la dynamique d’occupation du sol et de l’occurrence du feu entre 2000 et 2020 dans la réserve de faune de Fazao-Malfakassa au Togo. Méthodologie : L’analyse s’est basée sur des images satellites de 2014, 2000 et 2020. La comparaison des résultats de classification des images de l’occupation du sol et de l’occurrence du feu de végétation a permis de ressortir l’impact du feu de végétation sur la dynamique de la végétation. Résultats : L’analyse cartographique montre une progression des Champs/Jachères (1,73 %), Forêts claires (1,43 %), des Forêts sèches/Galeries (2,53 %) et Savanes arborées/Savanes arbustives (1,13 %) au détriment des savanes boisées qui connaissent une régression de 3,35 % par an. Elle révèle aussi une progression de 33,35 % des feux de végétation qui se concentrent principalement dans les parties sud-est et nord-est du parc. Le feu de végétation serait la principale cause de régression des savanes boisées.

La phytoremédiation est un processus d’utilisation des plantes à travers l’extraction, la stabilisation, la dégradation et la volatilisation pour dépolluer les sols, l'eau et l'air contaminés par des substances toxiques, polluantes ou des métaux lourds. Les plantes phytoremédiatrices restent à ce jour un moyen efficace pour lutter contre la pollution de l’eau, du sol et de l’air. L’objectif général du présent travail est de contribuer à l’épuration des eaux à travers les plantes phytoremédiatrices. L’étude s’est consacrée au potentiel de phytoremédiation de Eichhornia crassipes (Mart.) Solms-Laub reconnue comme l’espèce la plus accumulatrice de polluants dans la zone d’étude, dans un dispositif expérimental en mode discontinu. Ce travail préalable a consisté en une étude bibliographique sur les espèces phytoremédiatrices et d’une étude expérimentale de la cinétique de la phytoremédiation de la jacinthe d’eau. Les paramètres physico-chimiques pris en compte sont le pH, la conductivité, l’orthophosphate, les nitrates, la Demande Biologique en Oxygène (DBO), et la Demande Chimique en Oxygène (DCO). Les valeurs du pH, l’orthophosphate, la DBO et la DCO ont diminué respectivement de 3,20 %; de 68 %; de 97 % et de 85 % au 24ème jour mais la concentration des nitrates a augmenté de 0,8 mg NO3-/l à 65,5 mgNO3-/l. Cette augmentation des nitrates est due à la nitrification de l’azote ammoniacal en nitrite. Mots clés: Plantes phytoremédiatrices, assainissement, Eichhornia crassipes, cinétique, eaux usées

Urbanization is a current concern, particularly in Africa, where it is expected to continue and increasingly threaten the effectiveness of plant biodiversity, natural carbon sinks, and the sustainability of cities. This paper investigates the structural parameters and carbon storage potential of trees in the land use units of the city of Cotonou in southern Benin. A total of 149 plots at 2500 m2 each were randomly generated, and trees with a diameter ≥ 10 cm were inventoried. ANOVA revealed that the means of structural parameters (diameter and height classes) and carbon stock rate varied significantly (p < 0.001) across land use units in the city. Tree basal area is estimated at 4.52 ± 5.24 m2 ha−1, with an average of 12.72 (13) feet ha−1. The average diameter of the trees is estimated at 57.94 ± 29.71 cm. Approximately 1000 kg ha−1 (0.94 × 103 kg ha−1) of carbon is stored in the city of Cotonou. Green spaces (1.21 × 103 kg ha−1) and roads (1.19 × 103 kg ha−1) are the units that recorded the highest carbon stocks. Khaya senegalensis, Mangifera indica, and Terminalia mentally lead the top ten species with high stock potential. This study demonstrates the contribution of urban trees to global atmospheric carbon reduction, which varies by species, land use units, and tree density. Future research could investigate an i-Tree Landscape approach for urban carbon estimation. This could reinforce urban carbon data availability for urban ecological planning.