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Dans ce livre, le naturaliste Lucien Biart raconte une expédition scientifique menée au Mexique avec son fils Lucien âgé de 9 ans, un collègue, François Sumichrast, et un serviteur. Les péripéties du voyage sont autant d’occasions de former le garçon aux lois de l’observation et de la dénomination scientifiques. Sont examinés la place qu’occupe la définition dans le récit, les échanges discursifs, le système illustratif et enfin l’épistémologie de la définition développée par l’auteur.

Five new species of Miridiba Reitter, 1902 are described from Laos and illustrated: Miridiba (Pledina) brancuccii sp. nov., Miridiba (Pledina) laotica sp. nov., Miridiba (Pledina) phousanensis sp. nov., Miridiba (Pledina) phupanensis sp. nov., Miridiba (Pledina) rasoria sp. nov., Cinq nouvelles espèce du genre Miridiba Reitter, 1902 sont décrites du Laos et illustrées : Miridiba (Pledina) brancuccii sp. nov., Miridiba (Pledina) laotica sp. nov., Miridiba (Pledina) phousanensis sp. nov., Miridiba (Pledina) phupanensis sp. nov., Miridiba (Pledina) rasoria sp. nov.

Depuis 1995, 15 nouvelles espèces ont été décrites dans le clade des hominines (comprenant l’ensemble des formes plus proches des humains actuels que des chimpanzés et bonobos actuels). Par une approche d’épistémologie et de philosophie des sciences, cette note montre que la diversité des hominines n’est pas seulement une donnée quantifiable, mais aussi un problème biologique et anthropologique. En retraçant l’histoire des débats sur la diversité humaine du passé et en analysant les différents biais qui influencent l’évaluation du nombre d’espèces d’hominines, je propose plusieurs pistes pour actualiser le cadre théorique de la paléoanthropologie : la critique du modèle buissonnant au profit d’un modèle réticulé d’évolution, la mise en évidence des présupposés philosophiques relatifs à la description systématique de nouvelles espèces d’hominines et une réflexion sur la dimension spécifiquement anthropologique de la diversité humaine du passé. Since 1995, 15 new species have been described in the hominin clade (including all forms closer to extant humans than to extant chimpanzees and bonobos). Through an approach combining epistemology and the philosophy of science, this note shows that the diversity of hominins is not only a matter of quantification, but also a biological and anthropological issue. Through a review of the history of debates on past human diversity and an analysis of the different biases that influence assessments of the number of hominin species, this note puts forward several avenues to update the theoretical framework of palaeoanthropology, by proposing a critique of the bush-like model of evolution in favour of a reticulate model, by bringing out the philosophical assumptions underlying the systematic description of new hominin species and through a discussion on the specifically anthropological dimension of past human diversity.

International audience; A total of 125 snakes belonging to 32 species were collected in May 2021 during a field survey in two areas of south-eastern Katanga (Kashobwe, 09°40’S / 28°37’E, and vicinity of Bwalia, 10°58’S / 28°09’E). Philothamnus bocagii Günther, 1888 is revived from the synonymy of Philothamnus semivariegatus (Smith, 1847) and Atractaspis katangae Boulenger, 1901 from the synonymy of Atractaspis bibronii Smith, 1849. Afrotyphlops dinga (Peters, 1854), which has priority on Afrotyphlops mucruso (Peters, 1854), is revived. Dispholidus punctatus Laurent, 1955 is treated as a full species and no longer as a subspecies of Dispholidus typus (Smith, 1828). Dasypeltis congolensis Trape, Mediannikov, Chirio and Chirio, 2021 and Boaedon fradei Hallermann et al., 2020 are mentioned for the first time from Katanga.; Une enquête de terrain effectuée en mai 2021 dans deux régions du sud-est du Katanga (Kashobwé, 09°40’S / 28°37’E, et environs de Bwalia, 10°58’S / 28°09’E) a permis la collecte de 125 serpents appartenant à 32 espèces. Philothamnus bocagii Günther, 1888, est rétabli de la synonymie de Philothamnus semivariegatus (Smith, 1847) et Atractaspis katangae Boulenger, 1901 de celle d’Atractaspis bibronii Smith, 1849. Afrotyphlops dinga (Peters, 1854), qui a priorité sur Afrotyphlops mucruso (Peters, 1854), est rétabli. Dispholidus punctatus Laurent, 1955 est traité comme espèce à part entière et non plus comme une sous-espèce de Dispholidus typus (Smith, 1828). Dasypeltis congolensis Trape, Mediannikov, Chirio et Chirio, 2021 et Boaedon fradei Hallermann et al., 2020 sont mentionnés pour la première fois du Katanga.

The molecular phylogeny of specimens from the Philothamnus heterodermus species groupin West and Central Africa reveals important unrecognized specific diversity. In West Africa, four speciesare present: P. heterodermus, P. bellii, P. pobeguini and one cryptic species previously confused withP. carinatus. In Central Africa, five species are present: P. heterodermus, P. carinatus, P. ruandae and twocryptic species, one previously confused with P. carinatus, the second one with P. heterodermus. Here wedescribe two of these three cryptic species: Philothamnus brunneus sp. nov. from the Guinean rainforestof West Africa and Philothamnus mayombensis sp. nov. from the rainforest of the Mayombe mountains inCongo-Brazzaville and Congo-Kinshasa.; Une phylogénie moléculaire de spécimens du groupe Philothamnus heterodermus en Afrique occidentale et centrale permet de mettre en évidence une importante diversité spécifique méconnue. En Afrique occidentale, quatre espèces sont présentes : P. heterodermus, P. bellii, P. pobeguini et une espèce cryptique précédemment confondue avec P. carinatus. En Afrique centrale, cinq espèces sont présentes : P. heterodermus, P. carinatus, P. ruandae et deux espèces cryptiques, l'une précédemment confondue avec P. heterodermus et l'autre avec P. carinatus. Deux de ces trois espèces cryptiques sont ici décrites : Philothamnus brunneus sp. nov. de forêt guinéenne d' Afrique occidentale et Philothamnus mayombensis sp. nov. du massif du Mayombe au Congo-Brazzaville et au Congo-Kinshasa.

In the context of the São Tomé and Principe project "Archipelago of Biodiversity", a research programme set up by the NGO Microland in partnership with the OPIE-Provence-Alpes-du-Sud, and in collaboration with local authorities and institutions, where a few expeditions have already been carried out since 2019. It was during one of them, in February 2019, that we discovered on the island of Sao Tomé, this cerambycid at Bom Sucesso (0°13'56'' N - 6°35'20'' E), (cover photo). We present its description as well as its picture., Dans le cadre du projet São Tomé-et-Principe « Archipel de la Biodiversité », un programme de recherche a été mis en place par l’ONG Microland, en partenariat avec l'OPIE-Provence-Alpes-du-Sud, et en collaboration avec les autorités et institutions locales. Quelques expéditions on déjà été réalisées depuis 2019. C’est lors de l’une d’elles, en février 2019, que nous avons découvert sur l’île de Sao Tomé, à Bom Sucesso (0°13’56’’ N - 6°35’20’’ E), un nouveau cérambycidé. Nous présentons sa description ainsi que sa photo.

The Afrotropical genus Dicasticus Pascoe, 1886 from São Tomé island is reviewed, redescribed, and four new species from São Tomé are described: D. bonneaui sp. n., D. filippii sp. n., D. nevei sp. n. & D. pearlsteini sp. n. The only already known species from the island, D. verruculatus (Karsch, 1881) is redescribed. All species are illustrated and a key to their identification is provided., Le genre afrotropical Dicasticus Pascoe, 1886 de l'île de São Tomé est révisé, redécrit et quatre nouvelles espèces de São Tomé sont décrites : D. bonneaui sp. n., D. filippii sp. n., D. nevei sp. n., D. pearlsteini sp. n. La seule espèce déjà connue de l'île. D. verruculatus (Karsch, 1881) est redécrite. Toutes les espèces sont illustrées et une clé pour leur identification est fournie.

Rabelais a poss��d�� un exemplaire de la traduction latine (par Th��odore Gaza) des Recherches sur les plantes de Th��ophraste (livres VI �� IX). Apr��s une pr��sentation mat��rielle de ce volume (aujourd���hui BnF, R��s. 8-TE142-29), qui porte un ex-libris mais pas d���annotation marginale, l���article s���attache �� ��tudier la pr��sence ��� explicite ou implicite ��� du �� p��re de la botanique �� dans la fiction rabelaisienne., Rabelais owned a copy of Th��odore Gaza���s Latin translation of Theophrastus���s Historia plantarum (books VI to IX). After a material presentation of this volume (today at the French National Library, R��s. 8-TE142-29), which bears an ex-libris but no marginal annotation, the article studies the presence���explicit or implicit���of the ���father of botany��� in Rabelais���s fiction.

Brachyllus ximaensis n. sp. is described from Yunnan and figured. It belongs to the group with at least partially squamulose elytral pilosity, but differs from all so far know taxa by the shape of male genitalia and the following combination of criteria: elytral pilosity squamulose, adpressed and non-erect, head with stiff pilosity, lateral margins of pronotum and epipleural margins of elytra with long and flexuous hair., Brachyllus ximaensis n. sp. est décrit du Yunnan et figuré. Il diffère de tous les taxons connus jusqu'à présent par la forme des genitalia mâles et appartient au groupe d’espèces portant une pilosité élytrale au moins partiellement squamuleuse, mais la combinaison de caractères suivante permet de le différencier : pilosité élytrale squamuleuse, couchée et non dressée, tête avec une pilosité épaisse dressée, marges latérales du pronotum et marges épipleurales des élytres avec des cils longs et flexueux.

Cet article se propose de montrer combien les poétiques de Ponge et de Saint-John Perse sont attentives à suivre les dynamiques animales, pour mieux se pencher sur la réalité organique des vivants. Alors même qu’a priori, tout les oppose, leurs poétiques respectives tendent l’une et l’autre à dépasser les catégories occidentales et ses classifications rigides, et elles pourraient bien, alors, se donner rendez-vous au croisement des humains et des bêtes., This article aims to show how the poetics of Ponge and Saint-John Perse pay particular attention to animal dynamics, to better examine the organic reality of living beings. Although seemingly fundamentally opposed, their respective poetics tend not to fit easily into Western categories and their rigid classifications, and could therefore be brought together where humans and animals intersect.

International audience; Shurabia taewani sp. nov., is first representative of the reculid family Geinitziidae described from the Upper Triassic of South Korea. The preservation of numerous wing venation characters on this new fossil allows for its placement in the genus Geinitzia and a deep comparison with other genera of Geinitziidae. This discovery suggests that the insect paleofauna of the Amisan Formation is rich and needs to be further investigated. Shurabia taewani sp. nov. differs from the other species currently included in the genus, inter alia, because its vein ScP ends near wing mid-length, its fork of M is at the same level as the fork of R, its RP has five branches, its MA four branches, its MP two branches, and its vein m-cua 'M5' originates from the stem of M and ends into CuA. Résumé Shurabia taewani sp. nov., est le premier représentant de la famille de Geinitziidae (Reculida) décrit du Trias supérieur de Corée du Sud. La préservation de nombreux caractères de nervation alaire sur ce nouveau fossile permet de le ranger dans le genre Shurabia par une comparaison complète avec les autres genres de Geinitziidae. Cette découverte suggère que la paléo-faune de la Formation d'Amisan est riche et doit faire l'objet d'une étude plus approfondie. Shurabia taewani sp. nov. diffère des autres espèces actuellement incluses dans le genre, inter alia, par sa nervure ScP se terminant près du milieu de l'aile, la fourche de M au même niveau que celle de R, la RP avec cinq branches, la MA avec quatre branches, sa MP avec deux branches et la vein m-cua 'M5' provenant de la tige de M et se terminant dans CuA.; Shurabia taewani sp. nov., est le premier représentant de la famille de Geinitziidae (Reculida) décritdu Trias supérieur de Corée du Sud. La préservation de nombreux caractères de nervation alaire sur cenouveau fossile permet de le ranger dans le genre Shurabia par une comparaison complète avec les autresgenres de Geinitziidae. Cette découverte suggère que la paléo-faune de la Formation d’Amisan est richeet doit faire l’objet d’une étude plus approfondie. Shurabia taewani sp. nov. diffère des autres espècesactuellement incluses dans le genre, inter alia, par sa nervure ScP se terminant près du milieu de l’aile, lafourche de M au même niveau que celle de R, la RP avec cinq branches, la MA avec quatre branches, saMP avec deux branches et la vein m-cua « M5 » provenant de la tige de M et se terminant dans CuA.

The species Attagenus (Attagenus) matsumotoi sp. nov. from Ivory Coast is described, illustrated and compared with similar species., Attagenus (Attagenus) matsumotoi sp. nov. est décrite de la Côte d’Ivoire. Elle est illustrée et comparée avec les espèces les plus proches.

Three new treehoppers species, closely related to Lycoderides brulei Sakakibara, 2013, are described from French Guiana: Lycoderides carboneus Lapèze n. sp., Lycoderides elephantus Lapèze n. sp. and Lycoderides sonzognii Lapèze n. sp..The first two species are described based on adults of both sexes, their last nymphal stage is described and their host plants of the genus Clusia (Clusiaceae) are mentioned and illustrated. Lycoderides sonzognii n. sp. is described based on three females caught with a light trap. Lycoderides elephantus n. sp. has been reared, its biological cycle is presented in detail. Holotypes and some paratypes are deposited at MNHN of Paris. Additional notes about field observations, host-plants, distribution, behavior and predation are presented. These three new species, along with Lycoderides brulei, have a diagnostic character: a line of weakness at the base of the pronotum, morphological feature which is unique among Lycoderides. DNA barcoding allows to match males and females, and each species forms a clade and have been assigned unique Barcode Index Numbers (BIN).An identification key is provided for the four species of Lycoderides having a line of weakness. A revised check-list of the Lycoderides from French Guiana is presented. A discussion about Lycoderes mitratus Germar, 1935 presents how it may have been confused in the past with one of the four species illustrated here., Trois nouvelles espèces de membracides, proches de Lycoderides brulei Sakakibara, 2013, sont décrites de Guyane Française : Lycoderides carboneus Lapèze n. sp., Lycoderides elephantus Lapèze n. sp. et Lycoderides sonzognii Lapèze n. sp.. Les deux premières sont décrites sur des spécimens adultes des deux sexes, leur dernier stade larvaire est décrit et leurs plantes hôtes du genre Clusia (Clusiaceae) sont citées et illustrées. Lycoderides sonzognii n. sp. est décrite sur trois femelles capturées au piège lumineux. Lycoderides elephantus n. sp. a fait l'objet d'élevages, son cycle biologique détaillé est présenté. Les holotypes et plusieurs paratypes sont déposés au Musée National d'Histoire Naturelle de Paris. Des notes concernant la répartition, les mœurs et la prédation sont présentées. Ces trois nouvelles espèces, tout comme Lycoderides brulei, ont la particularité de présenter une ligne de pré-cassure à la base du casque, caractéristique qu'ils ne partagent pas avec les autres espèces du genre Lycoderides. Le DNA barcoding (gène mitochondrial COI) a permis de confirmer l’appariement des sexes. Chaque nouvelle espèce représente un clade avec un Barcode Index Number (BIN) unique. Une clé d'identification est donnée pour les quatre espèces de Lycoderides ayant une ligne de pré-cassure. Une liste révisée des Lycoderides de Guyane est présentée. Une discussion autour de Lycoderes mitratus Germar, 1935 présente en quoi elle a pu être confondue par le passé avec l'une des quatre espèces ici illustrées.

The study of one particular scorpion belonging to the genus Cheloctonus Pocock, 1892, found among specimens of the collection ‘E. Simon’ leads to the description of one new species. The new species was collected by Louis Petit during his field trips to Congo (Republic of Congo), a region which corresponded in the 19th century to Equatorial French Africa. The new discovery radically changes the area of distribution of the genus Cheloctonus limited until now to meridional Africa. This disrupted pattern of distribution is similar to that observed for the genus Opisthacanthus Peters, 1861., L'étude d'un scorpion particulier appartenant au genre Cheloctonus Pocock, 1892, retrouvé parmi les spécimens de la collection ‘E. Simon’ amène à la description d’une nouvelle espèce. La nouvelle espèce a été collectée par Louis Petit pendant ses travaux de terrain au Congo (République du Congo), une région qui correspondait au 19ème siècle à l’Afrique Equatoriale française. La nouvelle découverte change radicalement l’aire de distribution du genre Cheloctonus, laquelle était limitée jusqu’à présent à l’Afrique méridionale. Le modèle de distribution discontinue observé est similaire à celui déjà observé pour le genre Opisthacanthus Peters, 1861.

Leibniz, devenu conseiller privé de Pierre le Grand en 1712, a consacré de grands efforts à l’avancement des sciences dans l’Empire Russe, qui mènent à la fondation de l’Académie de Saint-Pétersbourg en 1725. Mais pour lui, ce n’est pas seulement dans les académies que les sciences progressent, mais aussi sur le terrain. L’un des grands projets de l’Académie sera la grande expédition de Kamtchatka de 1733 à 1743. Cette expédition est la meilleure expression pratique de la méthode scientifique leibnizienne.

A new species of the genus Amphimallon Latreille is described from Greece (Sifnos Island), illustrated and compared with its most related species., Une nouvelle espèce du genre Amphimallon Latreille est décrite de Grèce (Ile de Sifnos), illustrée et comparée aux espèces proches.

A new species, Scorpiops (Euscorpiops) piceus sp. n., belonging to the family Scorpiopidae Kraepelin, 1905 is described based on one adult female and one juvenile male collected in the Province of Khammouane, Laos. The new species presents most features exhibited by scorpions of the genus Scorpiops subgenus Euscorpiops, and is characterized by a very dark pigmentation overall, a large global size and a distinct trichobothrial pattern. This new species may represent one endemic element for the fauna of Khammouane region. This new taxon represents the 100th described species among the currently recognized species for the genus Scorpiops and the 36th for the subgenus Euscorpiops. Comments are also added on the validity of the generic division of the groups included in the family Scorpiopidae and a number of these are revalidated at the subgeneric level., Une nouvelle espèce, Scorpiops (Euscorpiops) piceus sp. n., appartenant à la famille des Scorpiopidae Kraepelin, 1905 est décrite sur la base d’une femelle adulte et d’un mâle juvénile collectés dans la Province de Khammouane, Laos. La nouvelle espèce présente les principales caractéristiques du genre Scorpiops sous-genre Euscorpiops, et est notamment caractérisée par une coloration générale très foncée, une grande taille et une trichobothriotaxie distincte. Cette nouvelle espèce représente probablement un élément endémique de la région de Khammouane. Ce nouveau taxon représente la 100ème espèce décrite parmi les espèces actuellement reconnues pour le genre Scorpiops et la 36ème pour le sous-genre Euscorpiops. La validité de la division générique des groupes inclus dans la famille des Scorpiopidae est également discutée, et une partie de ceux-ci sont revalidés au niveau sous-générique.

Methods for biomonitoring of freshwater phytoplankton are evolving rapidly with eDNA-based methods, offering great complementarity with microscopy. Metabarcoding approaches have been more commonly used over the last years, with a continuous increase in the amount of data generated. Depending on the researchers and the way they assigned barcodes to species (bioinformatic pipelines and molecular reference databases), the taxonomic assignment obtained for HTS DNA reads might vary. This is also true for traditional taxonomic studies by microscopy with regular adjustments of the classification and taxonomy. For those reasons (leading to non-homogeneous taxonomies), gap-analyses and comparisons between studies become even more challenging and the curation processes to find potential consensus names are time-consuming. Here, we present a web-based application (Phytool), developed with ShinyApp (Rstudio), that aims to make the harmonisation of taxonomy easier and in a more efficient way, using a complete and up-to-date taxonomy reference database for freshwater microalgae. Phytool allows users to homogenise and update freshwater phytoplankton taxonomical names from sequence files and data tables directly uploaded in the application. It also gathers barcodes from curated references in a user-friendly way in which it is possible to search for specific organisms. All the data provided are downloadable with the possibility to apply filters in order to select only the required taxa and fields (e.g. specific taxonomic ranks). The main goal is to make accessible to a broad range of users the connection between microscopy and molecular biology and taxonomy through different ready-to-use functions. This study estimates that only 25% of species of freshwater phytoplankton in Phytobs are associated with a barcode. We plead for an increased effort to enrich reference databases by coupling taxonomy and molecular methods. Phytool should make this crucial work more efficient. The application is available at https://caninuzzo.shinyapps.io/phytool_v1/