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Plywood made of poplar are limited to indoor usages since poplar exhibits a rather low natural durability. Recently, wood heat treatments have been applied to improve properties such as decay susceptibility and dimensional stability. This study examines the potential of exposing poplar plywood to heat treatment to extend the potential of applications of this engineered wood product to outdoor end uses, and new markets accordingly. Plywood panels were glued with two different adhesive formulations based on the same melamine-urea-formaldehyde (MUF) resin to compare their respective ability to resist to the heat treatment. These different plywoods were thermally modified in saturated steam conditions at 215 °C for 2 hours following the ThermoWood® process, up to reach 14% in mass loss. The durability improvement brought by the heat treatment was assessed in order to evaluate any possible outdoor uses for such plywood. After all the conducted analyses, the potential to use heat treated poplar plywoods in humid interior and protected exterior service conditions was confirmed. ANR-10-EQPX-16 XYLOFOREST laboratoire Mixte Public/privé qui associe les Arts et Métiers (campus de Cluny) et l’entreprise Brugère

« Axiome I : tout ce qui est, est ou bien en soi, ou bien en autre chose » ; « j’entends par mode les affections d’une substance, autrement dit ce qui est en une autre chose, par le moyen de laquelle il est aussi conçu » ; « or rien n’existe en dehors des substances et des modes (par l’axiome 1) ». Ces propositions du début de l’Éthique indiquent d’emblée l’extrême économie des concepts ontologiques dont Spinoza compte faire usage pour mettre en œuvre sa refondation de la philosophie morale. ...

Les références que fait Spinoza à la Quantité, la quantité au sens absolu du terme, en divers moments de ses développements, ne peuvent être dissociées de la culture mathématique dont il hérite. Mon but est de convaincre que c’est cette nouvelle culture mathématique qui est susceptible d’éclairer l’appareil conceptuel qui travaille dans sa façon de penser. Au bout du compte, on verra que ce sont même les catégories métaphysiques à travers lesquelles il conçoit les variations du réel, ce qu’il...

La définition de la « chose finie » est donnée dès le tout début de l’Éthique : « Cette chose est dite finie en son genre, qui peut être limitée par une autre de même nature. Par exemple un corps est dit fini, parce que nous en concevons toujours un autre plus grand. De même une pensée est limitée par une autre pensée. Mais un corps n’est pas limité par une pensée, ni une pensée par un corps. » Le sens de la « limitation » qui apparaît dans ce texte n’est véritablement clairement explicité qu...

Dans le Traité de la réforme de l’entendement, Spinoza développe certaines indications sur les définitions qui doivent énoncer ce qui constitue la nature ou essence des choses. Il énumère les conditions d’une bonne définition ; et à ce propos, il explique que toutes les définitions ne se valent pas, distinguant en cela entre les définitions parfaites et celles qui, bien que pouvant constituer une définition, ne possèdent pourtant pas la même perfection. C’est alors sous le nom de « définition...

Deux groupes de textes dans l’œuvre de Descartes permettent d’envisager la nature de ce concept : d’une part, les textes de la première partie des Principes de la philosophie où le concept est introduit et commenté dans le contexte d’une mise au point sur les notions premières de la philosophie ; d’autre part, certains passages de la correspondance de Descartes qui ont le mérite de préciser ce qui reste parfois inexplicité dans les développements des traités. Dans l’article 52 de la première ...

L’Éthique propose d’effectuer un parcours de nature démonstrative qui mène jusqu’à l’idée vraie de la vertu, et au cours duquel, Spinoza en prévient, des obstacles doivent être surmontés ; le lecteur est pourtant invité à avancer pas à pas et à poursuivre jusqu’au bout malgré les difficultés : J’ai expliqué dans ce qui précède la nature de Dieu et de ses propriétés […] J’ai eu soin en outre, partout où j’en ai eu l’occasion, d’écarter les préjugés qui pouvaient empêcher que mes démonstrations...

Spinoza ne divise pas le réel en deux registres, le registre d’une réalité par essence infinie, et le registre des réalités finies, selon qu’il s’agit de penser la substance unique du réel et ce qui la constitue (ses attributs) d’un côté, ou bien, d’un autre côté, ce qui l’exprime seulement et lui donne des formes d’existence variées (ses modes). Il donne bien, au tout début de l’Éthique, une définition de la « chose finie » dans la définition 2 ; mais dans l’architecture des principes métaph...

Au-delà de la particularité de ses démonstrations, de ses analyses de détail et de son langage, Spinoza a, dans l’ensemble de son propos, un discours étrange qui en a dérouté plus d’un, hier comme aujourd’hui. Il a en vue une éthique fondée sur une idée, assez énigmatique de prime abord, du processus par lequel les hommes peuvent se libérer de ce qui leur nuit le plus dans l’existence. Le point de départ de l’analyse réside dans le fait que les hommes poursuivent des biens qu’ils chérissent c...

Spinoza énonce dans l’Éthique sa définition de l’essence de l’homme par le désir : « Définitions des affects : I – Le désir est l’essence même de l’homme, en tant qu’elle est conçue comme déterminée à faire quelque chose par l’une quelconque de ses affections donnée en elle. » L’explication de cette définition formule d’abord les premières exigences générales de la définition de l’homme dans les sentiments. Les premières exigences générales de la définition de l’homme par le Désir L’explicati...

Cet ouvrage s’appuie sur les ressources de la logique dialogique pour proposer une lecture originale de l’intuitionnisme mathématique, assumant sa composante subjectiviste. L’enrichissement du dispositif des dialogues au moyen d’outils sémiotiques permet aussi de renouveler le concept de dialogue., This book uses the ressources of dialogical logic to provide an original reading of mathematical intuitionism, taking its subjective compounds into account. By enriching the device of dialogues with semiotic tools, it also renews the concept of dialogue.

In this work we propose a simple but effective high order polynomial correction allowing to enhance the consistencyof all kind of boundary conditions for the Euler equations (Dirichlet, characteristic far-field and slip-wall), both in 2Dand 3D, preserving a high order of accuracy without the need of curved meshes. The method proposed is a simplifiedreformulation of the Shifted Boundary Method (SBM) and relies on acorrectionbased on theextrapolated valueof the in cell polynomialto the true geometry, thus not requiring the explicit evaluation of high order Taylor series.Moreover, this strategy could be easily implemented into any already existing finite element and finite volume code.Several validation tests are presented to prove the convergence properties up to order four for 2D and 3D simulationswith curved boundaries, as well as an effective extension to flows with shocks Marie Skłodowska-Curie Individual FellowshipSuPerMan, grant agreement No. 101025563

il s’agit de rendre compte d’une expérience de classe. Une professeure de CE1-CE2 a proposé à ses élèves de CE1 d’utiliser le didacticiel Calcul@tice sur une tablette, autour des activités sur la monnaie. Dans un premier temps, la professeure a choisi de présenter la situation sur un tableau interactif. Dans un deuxième temps, les élèves se sont emparés de la situation en autonomie. Nous allons montrer des détails didactiques accessibles par le dispositif expérimental mis en œuvre qui sont, de fait, invisibles pour la professeure dans la configuration choisie. À partir de l’analyse fine des actions d’une élève sur le logiciel, nous voulons montrer que la présentation collective en amont est indispensable pour faire comprendre certains enjeux mathématiques de la situation. La conclusion porte sur des perspectives possibles pour permettre à tous les élèves d’apprendre.

L’article s’intéresse aux pratiques mathématiques telles qu’elles se manifestent dans l’activité des astronomes toulousains aux 18e et XIXe siècles. Les travaux de calculs font l’objet d’une distribution sociale et cognitive très précise et relativement constante sur près de deux siècles. Les astronomes emploient des subordonnées pour mener les calculs les plus ingrats et les moins visibles. Au XVIIIe siècle, cette division du travail est inscrite dans un rapport social qui met aux prises un astronome aristocrate fortuné de Toulouse et de jeunes savants sans ressources financières. Au 19e siècle, les astronomes de l’observatoire emploient des femmes issues d’une petite bourgeoisie socialement déclassée. Toutefois, si les astronomes toulousains privilégient, au XVIIIe comme au XIXe siècle, les travaux « purs » de mathématiques (i.e. mettant en évidence des opérations complexes), ils ne délaissent pas, pour autant, les activités calculatoires plus communes. Responsables de l’ensemble des cycles de calculs (i.e. préparation des observations, réductions), ils s’astreignent à relire ou à refaire les opérations mathématiques ingrates et peu visibles. La division sociale du travail mathématique persiste au sein de l’observatoire toulousain, mais elle est travaillée par le retour que les astronomes opèrent sur les calculs délégués qu’ils contrôlent et dont ils sont responsables. The article deals with the mathematical practices of the Toulouse’ astronomers during 18th and 19th centuries. Computations were socially and intellectually distributed in a very precise and constant way on nearly two centuries. The astronomers employed subordinates to carry out the most ordinary and least visible calculations. At the 18th century, this division of labour was between the rich aristocrat astronomer, on one side, and the young scientists without financial resources, on the other. At the 19th century, the astronomers employed women belonging to the declining lower middle class. But, even though astronomers in the 18th and 19th century privileged the “pure” mathematics (that included complex operations), they did not neglect the more common calculations. Since they were in charge of the overall computation process related to the observations (preparing the observations, operating reductions, etc.), they read or verified the boring and less visible mathematical operations. The social division of mathematical work persists within the observatory of Toulouse, but it is marked by this constant control of common computations made by the astronomers. El artículo se interesa por las prácticas matemáticas tal cual se manifestan en la actividad de los astrónomos tolosanos en los siglos 18 y 19. Las tareas de cálculos son objeto de una distribución social y cognoscitiva muy precisa y relativamente constante en cerca de dos siglos. Los astrónomos emplean subordinados para dirigir los cálculos más ingratos y menos evidentes. En el siglo 18, esta división del trabajo está inscrita en un informe social que enfrenta a un rico astrónomo aristócrata de Tolosa y a jóvenes sabios sin dinero. En el siglo 19, los astrónomos del observatorio emplean mujeres descendientes de una pequeña burguesía socialmente rebajada. Sin embargo, si los astrónomos tolosanos privilegian, en el siglo 18 como en el siglo 19, las tareas «puras» de matemáticas (es decir poniendo en evidencia operaciones complejas), no abandonan, por eso, las actividades calculadoras más ordinarias. Encargados del conjunto de los ciclos de cálculos (es decir preparación de observaciones, reducciones), se obligan a releer o a volver a hacer las operaciones matemáticas ingratas y poco evidentes. La división social del trabajo matemático persiste dentro del observatorio tolosano, pero está trabajada gracias a la vuelta que los astrónomos realizan sobre los cálculos delegados que controlan y de los cuales son responsables.