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Référence bibliographique : Rol, 43304, Appartient à l’ensemble documentaire : Pho20Rol

Collection : Bibliothèque des connaissances utiles

Les divers aspects concernant le commerce du gros bétail dans l'Afrique de l'Ouest, dont la zone de production est la zone sahélienne et les centres consommateurs (du Sénégal à la République Centrafricaine) sont traités. La relation entre les régions productrices et les grandes villes dans les régions du Cameroun et de Madagascar est aussi mentionnée. Les effectifs du bétail sont donnés pour les différents pays de production en relation avec la densité de la population. On constate la plus faible densité bovine dans les pays de niveau de vie le plus élevé (Côte-d'Ivoire et Ghana). Quant aux modalités du commerce, le problème des transports des animaux vers les centres de consommation domine souvent l'économie des systèmes. Pour l'avenir, le développement de la production de viande doit avoir une priorité absolue. Pour cela de grands problèmes doivent être résolus: la technique d'élevage, l'amélioration de qualité du bétail et des moyens de transport, l'amélioration des modalités commerciales combinée avec une organisation rationnelle des circuits de vente de la viande, accompagnée des facilités nécessaires de paiement du bétail sur les marchés des centres de consommation

On compare dans les différentes régions malgaches, la productivité des zébus malgaches avec celle de métis (zebus malgaches x zebus brahman du Texas). Fécondité égale a celle de la race locale et faible pathologie, confirment la rusticité du Brahman. La croissance est améliorée ainsi que le rendement en carcasse et les qualités organoleptiques. La climatologie est corrélée avec les performances en élevage intensif ce qui permet de prévoir les résultats avant implantation. Le croisement Brahman est à conseiller dans les zones de développement rural

Un troisième composé organique de l'étain, l'oxyde d'étain diphényle (C6H5) SnO, poudre blanche amorphe, insoluble dans l'eau et tous les solvants, a été expérimenté au Laboratoire de Farcha (Tchad), sur les Cestodes et Nématodes du poulet. Les essais effectués à différentes époques de l'année, montrent un pouvoir anthelminthique et cestodifuge de l'oxyde d'étain diphényle bien inférieur au maléate d'étain dibutyle et à peu près de même valeur que le dilaurate d'étain dibutyle. A 80 mg/kg, les formes adultes de Raillietina tetragona et R. echinobothrida sont éliminées en totalité. R. cesticillus est détruit à partir de 80 mg par tête. L'efficacité sur Hymenolepis carioca, à 100 mg par tête, est de 90 p. 100. La dose recommandée se situe autour de 100 mg par tête, pour des poulets d'un poids variant entre 420 et 920 g. L'oxyde d'étain diphényle, quelle que soit la dose, est par contre totalement inactif sur les Strongyloïdes sp., Subulura brumpti, Acuaria spiralis et Ascaridia styphlocerca. L'oxyde d'étain diphényle, administré en capsules de gélatine, après une diète de 18 à 20 heures, élimine, dans 80 p. 100 des cas, les cestodes de l'intestin en 24 heures. L'augmentation de poids, après le traitement, se situe autour de 100 p. 100. La toxicité du produit est semblable à celles du dilaurate et du maléate d'étain dibutyle. A la dose thérapeutique, le pourcentage de mortalité est de 1,6 p. 100. Il varie, aux doses supérieures, selon l'état des animaux. A 100 mg/kg les plus fortes concentrations du produit se trouvent dans le foie. La consommation des animaux traités peut être faite 10 jours après le traitement

Les auteurs étudient le pouvoir anthelminthique des arséniates métalliques chez la souris expérimentalement parasitée par Hymenolepis fraterna. L'emploi des arséniates métalliques en médecine vétérinaire est ensuite envisagé. Ceux-ci ne sont guère utilisables dans le traitement du Téniasis bovin et du téniasis équin. Par contre, chez le mouton, l'arséniate de plomb et l'arséniate d'étain largement polyvalents, puisqu'actifs à la fois sur Moniezia expansa, Moniezia benediti, Stilesia globipunctata, Avitellina centripunctata et Avitellina woodlandi, constituent des taenicides de choix dans les pays tropicaux ou, dans cette espèce animale, les associations de Cestodes sont fréquentes, sinon de règle. Chez le poulet parmi tous les arséniates, seul l'arséniate d'étain mérite d'être recommandé. Sa polyvalence permet d'assurer en un seul temps la destruction d'au moins cinq types différents de Cestodes adultes associés entre eux (les formes immatures étant plus résistantes) et de tous les Ascaridia styphlocerca présents dans l'intestin. La présence, dans la chair des animaux traités, des résidus arsénicaux a été l'objet d'une attention particulière, notamment chez le mouton et chez le poulet. Après administration de doses thérapeutiques la présence de l'arsenic n'est plus décelée 6 jours après le traitement chez le mouton et 8 à 10 jours après le traitement chez le poulet. Dans le lait on ne trouve de l'arsenic qu'en quantité négligeable deux jours après le traitement; il en est de même pour les oufs. Dans 5 figures annexes concernant le zébu, l'âne, le mouton et le poulet, les auteurs comparent le pouvoir anthelminthique d'un certain nombre de ténifuges récents utilisés au cours des quinze dernières années

L'auteur analyse rapidement le contexte naturel au Cameroun qui présente un potentiel élevé pour l'élevage. L'évolution récente des cours de la viande est également encourageante. L'analyse économique de deux schémas d''embouche, l'un extensif, l'autre intensif, fait apparaître une rentabilité plus évidente dans le premier cas. L'auteur indique en conclusion quelques conditions de réussite de l'embouche au Cameroun où, dans l'ensemble, la situation paraît favorable au développement de cette activité.

L'auteur étudie comparativement les valeurs bouchères de zébus malgaches élevés au pâturage naturel, au pâturage naturel complémenté, en feed-lot, et en fosse. Il étudie ensuite dans les conditions de pâturage naturel complémenté ou non, puis en feed·lot des animaux métis Zébu Brahman X Zébu Malgache. Un lot est constitué par des métis Zébu Malgache X Frison (ou Normand). L'alimentation intensive et les croisements amènent une amélioration de la qualité des carcasses.

Après 440 analyses trichinoscopiques de viandes de phacochères effectuées au laboratoire d'helminthologie, de 1967 à 1972, on peut estimer que le pourcentage d'infestation par Trichinella spiralis des phacochères sauvages du Sénégal est de l'ordre de 4 p. 100

L'auteur fait la synthèse des connaissances sur la chèvre Rousse de Maradi. Il examine successivement : les caractèristiques de l'animal et du cheptel, son milieu, ses performances, sa pathologie, les actions menées en sa faveur, ses produits et leur transformation, leur incidence économique