Il est établi que l'optimisation des traitements destinés aux patients souffrant de douleur chronique est impérative, compte tenu de la nature subjective de cette expérience, tout en limitant les effets secondaires néfastes pouvant impacter leur bien-être physique et psychologique. Cette préoccupation constitue un enjeu majeur dans le domaine médical. Récemment, l'exploration de la dimension motivo-affective de la douleur, englobant la gestion de son aspect désagréable et les effets analgésiques associés aux opioïdes via leurs récepteurs, a suscité un intérêt croissant. Ici, nous nous intéressons au récepteur opioïde delta (DOP), qui se révèle être une cible thérapeutique prometteuse pour le traitement de la douleur, en raison de son potentiel analgésique élevé, de ses propriétés anxiolytiques et neuroprotectrices, et de sa faible tendance à engendrer des effets indésirables comparativement à la morphine. Dans cette perspective, nous avons formulé l'hypothèse selon laquelle les opioïdes doivent également cibler la dimension motivo-affective de la douleur pour atteindre leur plein potentiel analgésique. Notre étude repose sur l'utilisation d'un modèle de douleur neuropathique induite par une constriction chronique du nerf sciatique (modèle CCI), que nous avons comparé à un modèle de chirurgie simulée (Sham), ainsi qu'à un groupe de souris naïves. Au cours de nos investigations, nous avons évalué le potentiel analgésique du SNC80, un agoniste sélectif du DOP, sur l’état émotionnel associé à la douleur en utilisant un test de préférence de place conditionnée. Nous avons employé un modèle génétique permettant une expression ubiquitaire du DOP et avons comparé ces résultats à ceux obtenus avec un modèle génétique knock-out constitutif pour ce récepteur, faisant office de contrôle négatif. Enfin, nous avons également pris en compte l’influence du sexe dans notre étude. Alors que les mâles montrent une préférence significative pour l'environnement associé à l'analgésique, It is established that optimizing treatments for patients suffering from chronic pain is imperative, given the subjective nature of this experience, while limiting harmful side effects that may impact their physical and psychological well-being. This concern represents a major issue in the medical field. Recently, exploring the motivational-affective dimension of pain, encompassing the management of its unpleasant aspect and the analgesic effects associated with opioids through their receptor, has garnered increasing interest. Here, we focus on the delta opioid receptor (DOP), which proves to be a promising therapeutic target for pain treatment due to its high analgesic potential, anxiolytic and neuroprotective properties, and its low tendency to induce adverse effects compared to morphine. In this perspective, we hypothesize that opioids must also target the motivational-affective dimension of pain to achieve their full analgesic potential. Our study is based on the use of a neuropathic pain model induced by chronic constriction of the sciatic nerve (CCI), which we compared to a sham surgery model (Sham), as well as a group of naive mice. During our investigations, we evaluated the analgesic potential of SNC80, a selective DOP agonist, on the emotional state associated with pain using a conditioned place preference test. We employed a genetic model allowing ubiquitous expression of DOP and compared these results to those obtained with a constitutive knockout genetic model for this receptor, serving as a negative control. Finally, we also considered the influence of sex in our study. While males show a significant preference for the environment associated with the analgesic, indicating a motivating analgesic effect of SNC80, females with neuropathy do not develop such a preference. This suggests that this agent exerts a notable analgesic effect on painrelated discomfort. As expected, this effect was less discernible in naive mice or those undergoing sham s