Search

Key Clinical Message Differentiating Adult‐Onset Still's Disease (AOSD) from lymphoma is challenging. A 23‐year‐old female presented with polyarthralgia, fever, rash, lymphadenopathy, and abnormal labs. She met AOSD criteria and was diagnosed with non‐Hodgkin lymphoma. Treatment led to improvement. Abstract The differentiation between Adult‐onset Still's Disease (AOSD) and lymphoma remains challenging in our context. The Faustrel score facilitates the simultaneous diagnosis of these conditions. A 23‐year‐old woman presented with chronic polyarthralgia in a febrile context. A physical examination revealed peripheral joint syndrome, a maculopapular rash on the trunk, and peripheral lymphadenopathy. Laboratory tests showed neutrophils leukocytosis, hyperferritinemia, and a glycosylated ferritin fraction of 12%. A lymph node biopsy revealed a malignant non‐Hodgkin lymphoma, and the patient met the diagnostic criteria for AOSD according to Faustrel. She received corticosteroid therapy and four courses of Rituximab. After 6 months, clinical and biological improvements were noted. It is essential to consider the possibility of an association between atypical clinical presentations of lymphoma and AOSD.

Objectif : Déterminer la fréquence de la gonarthrose non opérée en rééducation et la corrélation entre les résultats fonctionnels avant et après rééducation. Patients et méthodes : Il s’est agi d’une étude transversale à visée descriptive et analytique sur une période de deux ans dans le service de médecine physique et réadaptation (MPR) du Centre Hospitalier Universitaire de Bogodogo (CHU-B). Nous avons procédé à un recrutement exhaustif des patients souffrant de gonarthrose et ayant bénéficié d’une rééducation fonctionnelle sans interruption de programme durant la période de l’étude. Le programme de rééducation combinait plusieurs techniques de physiothérapie associées aux mobilisations articulaires, aux étirements, aux renforcements musculaires et à un travail proprioceptif. Les patients étaient évalués au plan clinique et fonctionnel, en début et en fin de programme de rééducation. L’estimation du coefficient de corrélation r a été utilisée, avec un seuil de significativité p≤ 0,05. Résultats : Durant la période d’étude, 686 patients ont été admis pour une rééducation fonctionnelle. Soixante et onze (71) de ces patients ont bénéficié d’une rééducation fonctionnelle pour une gonarthrose non opérée, soit une fréquence hospitalière de 10,34%. Nous avons retenu 51 patients qui répondaient aux critères d’inclusion de l’étude. L’âge moyen des patients était de 58,65 ans ± 10,9 ans, avec des extrêmes de 38 ans et 78 ans. Le sex-ratio était de 0,18 soit 43 femmes et huit hommes. La gonarthrose était bilatérale dans 57% des cas et localisée à droite dans 33% des cas. Le score moyen de l’intensité de la douleur à l’Echelle Visuelle Analogique (EVA) était de 7,5 ± 1,55/10 à la consultation initiale et de 4,41 ± 1,7/10 en fin de programme. On observait une baisse significative de la douleur à l’EVA (p=0,0004 et r=0,65). Le score moyen de l’indice de Lequesne à l’examen initial des patients était de 13,09 ± 3.94 (très sévère) avec des extrêmes de 5 et 20. Le score moyen de l’indice de Lequesne en fin de programme de rééducation était de 9,37 ± 3,99 (sévère) avec des extrêmes de 3 et 18. On notait une amélioration significative de l’indice de Lequesne en fin de programme de rééducation (p=0,001 et r=0,53). Conclusion : La gonarthrose non opérée est fréquente et vue tard en rééducation. La rééducation semble améliorer l’intensité de la douleur ainsi que la fonction du genou.

Objectif : Evaluer l’enseignement de la polyarthrite rhumatoïde par les étudiants (EEE) en master 1 de médecine à l’Université Joseph KI-ZERBO. Matériels et méthodes : Il s’est agi d’une étude descriptive qui s’est déroulée au cours de l’année universitaire 2017- 2018 auprès des étudiants en master 1 médecine de l’Unité de Formation et de Recherche de l’université Joseph KI-ZERBO. Un questionnaire correspondant à l’évaluation des enseignements par les étudiants (EEE) a été utilisé. Résultats : Sur 391 étudiants inclus, 315 étudiants (80,56%) ont répondu au questionnaire. Concernant l’appréciation globale du cours, 96,6% des étudiants ont déclaré être d’accord ou tout à fait d’accord. La préférence pédagogique des étudiants était le cours avec un support dans 90,5% des cas. Conclusion : L’enseignement théorique de rhumatologie est bien apprécié par les étudiants en médecine.

La maladie de Behçet (MB) reste un défi diagnostique mondial. Les atteintes rhumatologiques sont peu fréquentes et celles révélatrices sont exceptionnelles. Nous présentons un cas nigérien de MB découvert lors d'une arthromyosite de la hanche, illustrant sa diversité clinique. Un homme de 50 ans, noir africain, a présenté une aphtose buccale et génitale récurrente pendant 2 ans. Il est reçu en consultation rhumatologique pour une douleur à la hanche droite inflammatoire, fièvre persistante, et syndrome inflammatoire systémique. Les examens ont trouvé un syndrome inflammatoire biologique. Les prélèvements bactériologiques étaient négatifs. L'imagerie a révélé une myosite de l'obturateur externe et un épanchement intra-articulaire de la hanche droite. Initialement traité pour une arthromyosite infectieuse sans succès, un diagnostic de maladie de Behçet a été évoqué et traité avec de la colchicine, montrant une amélioration significative en 72 heures et une guérison complète au 8ème jour avec un suivi sans récidive jusqu'au 6ème mois.

La douleur musculaire à début retardé ou post exercice appelé aussi D.OM.S. (Delayed Onset Muscle Soreness) est une douleur qui fait suite dans les 24 heures à un effort intense ou des mouvements de décélération inhabituelle et excentrique. Il s’agit d’une pathologie musculaire essentiellement du sportif dont la présentation clinique fait évoquée une polymyosite, ou encore un syndrome des loges. Nous rapportons deux observations de patientes qui ont consulté pour des douleurs musculaires invalidantes chez qui le diagnostic de DOMS a été retenu devant un syndrome myogène, une augmentation importante des enzymes musculaires et surtout un aspect échographique caractéristique des muscles atteints.

Objective: To evaluate the performance of the 4PEPS score in the diagnosis of pulmonary embolism at the University Hospital of Bogodogo from January 1, 2021 to July 31, 2023., Methodology: This was a cross-sectional descriptive and analytical diagnostic study, running from January 1, 2021 to July 31, 2023. It took place in the infectious and tropical diseases departments, including a pneumology unit and a cardiology unit, of the Bogodogo University Hospital. Patients of both sexes with suspected pulmonary embolism who had undergone CT scan were included. The 4PEPS score was calculated and dichotomized into probable and improbable. It thus constituted the diagnostic test. CT scan was the gold standard. The accuracy of the diagnostic test was judged by the area under the ROC curve. An area under the curve between 0.70 and 1 would mean that the score was moderately informative to perfect., Results: Our study included 472 patients with suspected pulmonary embolism out of a total population of 1228 patients. Hospital prevalence was 21.7%. The mean age of patients was 54.3 years. Females accounted for 52.1% of cases, with a sex ratio of 0.93. The prevalence of pulmonary embolism in the different probability levels of the 4PEPS score was 13.3% for the very low level, 11.7% for the low level, 84.6% for the intermediate level and 93.3% for the high level. Sensitivity and specificity were 92.1% and 86.82% respectively. The positive and negative predictive values were 90.1% and 89.4% respectively. The area under the ROC curve was 0.91., Conclusion: In our study, the 4PEPS score showed good negative and positive predictive values. The use of this score will enable practitioners faced with diagnostic difficulties to make therapeutic decisions, reducing inappropriate prescriptions for thoracic angioscan., (Copyright © 2024 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.)

Objective: the study's objective was to determine impact of COVID-19 on the prognosis of pulmonary embolism., Patients and Methods: An analytical multicenter cross-sectional study with retrospective data collection was carried out in three university hospitals and a private clinic in Ouagadougou from March, 2020 to July 2021. It included consecutive patients hospitalized for PE confirmed on chest CT angiography or by the association an acute cor pulmonale on echocardiography-Doppler with deep vein thrombosis on venous ultrasound-Doppler of the lower limbs and having carried out a COVID-19 test (RT-PCR or rapid diagnostic test). Control cases consisted of all COVID-19 negative PE cases. Data comparison was carried out using the Epi info 7 software. A univariate then multivariate analysis allowed the comparison of the prognosis of the two subpopulations. The significance level retained was p < 0.05., Results: 96 patients with COVID-19+ and 70 COVID-19- PE were included. The prevalence of PE in patients hospitalized for COVID-19 was 7.05%. The average patient age was 61.5±17 years for COVID-19+ patients and 49.6±15.9 years for COVID-19- patients. Pulmonary condensation syndrome (p=0.007), desaturation (p=0.0003) and respiratory distress syndrome (p=0.006) were more common in COVID-19+ patients. The hospital death rate was 27.1% in COVID-19+ patients and 10% in COVID-19- patients (p=0.0024). Age > 65 years and COVID-19 pneumonia were the independent factors of death., Conclusion: COVID-19 is associated with clinical severity and excess mortality in patients with pulmonary embolism., Competing Interests: Déclaration de liens d'intérêts Les auteurs déclarent n'avoir aucun lien d'intérêt., (Copyright © 2024 Elsevier Masson SAS. All rights reserved.)

Peripartum cardiomyopathy (PPCM) is a rare and potentially life-threatening disease associated with pregnancy. There are limited data regarding the outcome of PPCM and its predictive factors in sub-Saharan African patients. We prospectively conducted a double-center (cardiology unit of the department of medicine, Regional Hospital Center of Tenkodogo, Burkina Faso and the department of cardiology of the National Referral Teaching Hospital of N´Djamena, Chad) cohort study in patients with PPCM. Patients were consecutively enrolled from January 2015 to December 2017. Outcomes of interest were left ventricular recovery and poor outcome at one year. Ninety-four patients enrolled with a median age of 28 years. At one-year follow-up, 40.5% of them recovered their left ventricular function. Cox multiple regression analysis revealed that higher left ventricle ejection fraction (LVEF), lower natremia and use of betablockers were baseline variables predicting this end-point. Of the entire study population, 26.60% exhibited the composite end-point of death (n=15) or remaining in New York Heart Association (NYHA) class III-IV or LVEF < 35%. Predictors of poor outcome were lower LVEF at baseline, hyponatremia and use of digoxin. The current cohort study demonstrated that PPCM in sub-Saharan Africa is associated with limited myocardial recovery and significant rate of poor outcome at one year. Therefore, additional studies are needed to better address the disease., Competing Interests: The authors declare no competing interests., (Copyright: Dangwé Temoua Naïbé et al.)