Search

Background: Mortality remains a substantial problem after acute ischemic stroke, despite advances in acute stroke treatment over the past three decades. Mortality is particularly high among patients with Total Anterior Circulation Stroke (TACS), generally representing patients with middle cerebral artery occlusions. Notably however, these patients also stand to benefit most from new therapies including endovascular thrombectomy (EVT). In this study, we aimed to examine temporal trends in, and factors associated with, 30-day in-hospital mortality after TACS. Methods: Information on all patients with community-onset TACS from 1994 through 2019 was extracted from a prospective acute stroke registry. Multivariate analysis was performed on the primary outcome of 30-day in-hospital mortality, as well as secondary functional outcomes. Results: We studied 1106 patients hospitalized for community-onset TACS, 456 (41%) of whom experienced 30-day in-hospital mortality. Over the 25 years of observation, 30-day in-hospital mortality rose and then fell. Increased odds of mortality was associated with age and stroke severity. Decreased odds of mortality was associated with alteplase therapy and EVT, as well as presentation to hospital more than 12 hours after stroke onset. Treatment with alteplase, EVT, or both was associated with higher odds of functional independence and discharge home, and shorter lengths of stay in acute care. Conclusions: Patients receiving alteplase, EVT, or both had lower 30-day in-hospital mortality and better functional outcomes than those who were untreated. These observational data demonstrate the benefits of recanalization therapy in routine clinical practice.

Endovascular thrombectomy (EVT) is efficacious for ischemic stroke caused by proximal intracranial large-vessel occlusion involving the anterior cerebral circulation. However, evidence of its cost-effectiveness, especially in a real-world setting, is limited. We assessed whether EVT ± tissue plasminogen activator (tPA) was cost-effective when compared with standard care ± tPA at our center.We identified patients treated with EVT ± tPA after the Endovascular treatment for Small Core and Anterior circulation Proximal occlusion with Emphasis on minimizing computed tomography to recanalization times trial from our prospective stroke registry from February 1, 2013 to January 31, 2017. Patients admitted before February 2013 and treated with standard care ± tPA constitute the controls. The sample size was 88. Cost-effectiveness was assessed using the net monetary benefit (NMB). Differences in average costs and quality-adjusted life years (QALYs) were estimated using the augmented inverse probability weighted estimator. We accounted for sampling and methodological uncertainty in sensitivity analyses.Patients treated with EVT ± tPA had a net gain of 2.89 [95% confidence interval (CI): 0.93-4.99] QALYs at an additional cost of $22,200 (95% CI: -28,902-78,244) per patient compared with the standard care ± tPA group. The NMB was $122,300 (95% CI: -4777-253,133) with a 0.85 probability of being cost-effective. The expected savings to the healthcare system would amount to $321,334 per year.EVT ± tPA had higher costs and higher QALYs compared with the control, and is likely to be cost-effective at a willingness-to-pay threshold of $50,000 per QALY.Analyse coût-efficacité de la thrombectomie endovasculaire dans un contexte réel. Objectif : La thrombectomie endovasculaire (TE) est efficace dans le cas d’accidents ischémiques cérébraux (AIC) causés par une occlusion proximale de l’artère cérébrale antérieure. Toutefois, les preuves d’un bon rapport coût-efficacité, particulièrement dans le cadre d’une pratique réelle, demeurent limitées. Nous avons ainsi évalué au sein de notre établissement dans quelle mesure la thrombectomie endovasculaire jumelée à un traitement au moyen d’un activateur tissulaire du plasminogène (t-PA) étaient davantage rentables en comparaison avec des soins usuels également jumelés à un traitement de t-PA. Méthodes : En consultant nos registres prospectifs, nous avons identifié des patients traités par une thrombectomie endovasculaire jumelée à un traitement de t-PA après avoir subi, du 1er février 2013 au 31 janvier 2017, un traitement endovasculaire destiné à un petit AVC central et ischémique à occlusion proximale avec un accent mis sur la minimisation du temps de recanalisation par tomodensitométrie. Les patients hospitalisés avant février 2013 et auxquels des soins usuels avaient été prodigués de concert avec l’administration d’un t-PA ont fait partie de notre groupe témoin. Au total, notre échantillon était formé de 88 patients. Nous avons évalué le rapport coût-efficacité au moyen du concept d’avantage monétaire net (AMN). Nous avons également estimé les différences en ce qui concerne les coûts moyens et l’indicateur QALY (quality-adjusted life years) en faisant appel à un estimateur pondéré par l’inverse de la probabilité inverse (augmented inverse probability weighted estimator). Enfin, nous avons tenu compte de l’incertitude de notre échantillonnage et de nos choix méthodologiques dans nos analyses de sensibilité. Résultats : Les patients traités par thrombectomie endovasculaire et l’administration d’un t-PA ont donné à voir un gain net de 2,89 années selon l’indicateur QALY (IC 95 % : 0,93 – 4,99) pour un coût additionnel de 22 200 $ (IC 95 % : −28,902 – 78,244) par patient si on les compare à notre groupe témoin. L’AMN s’est quant à lui élevé à 122 300 $ (IC 95 % : −4 777 – 253 133), sa probabilité d’être rentable atteignant 0,85. À cet égard, les économies annuelles pour le système de soins de santé pourraient atteindre les 321 334 $. Conclusion : Il appert que la thrombectomie endovasculaire jumelée à un traitement de t-PA entraînent des coûts plus élevés et un meilleur indicateur QALY en comparaison avec notre groupe témoin. Il est probable qu’une telle approche soit rentable en vertu d’un seuil de disposition à payer (willingness-to-pay threshold) avoisinant les 50 000 $ par année selon le QALY.

Contexte: Entre 33 et 77% des patients qui survivent a un accident vasculaire cerebral (AVC) eprouvent de la fatigue. Il n'existe pas de consensus concernant les facteurs de risque de la fatigue post AVC, ce qui temoigne peut-etre des multiples facettes de la fatigue. Nous avons caracterise la fatigue post AVC au moyen de l'Echelle des repercussions de la fatigue (ERF), un questionnaire valide qui englobe les aspects physiques, cognitifs et psychosociaux de la fatigue. Methode: Le Stroke Outcomes Study a recrute de facon prospective des patients atteints d'un AVC ischemique en 2001-2002. Les donnees demographiques, le niveau de fonction premorbide (Oxford Handicap Scale, OHS), la severite de l'AVC (Stroke Severity Scale, SSS), le sous-type d'AVC (Oxfordshire Community Stroke Project Classification, OCSP) et le niveau de fonctionnement au moment du conge hospitalier (OHS; Indice de Barthel, IB) ont ete colliges. Une entrevue a ete effectuee 12 mois apres l'AVC pour evaluer le fonctionnement (IB; score de Rankin modifie, SRm), la qualite de vie (Indice de reintegration a la vie normale, IRVN), la depression (echelle de depression geriatrique, EDG) et la fatigue (ERF). Resultats: Nous avons recrute 522 patients atteints d'un AVC ischemique et 228 des patients (57,6%) survivants ont participe au suivi d'un an post AVC. Trente-six pour cent des patients accusaient de la fatigue et 59,5% d'entre eux la consideraient comme l'un des pires symptomes post AVC. L'analyse de regression lineaire a montre une association entre un âge inferieur et une frequence de la fatigue plus elevee ( β = ―0,20 ; p = 0,01), plus prolongee (β =-0,22 ; p < 0,01) et plus invalidante (β = -0,24; p < 0,01). Les patients plus jeunes etaient plus susceptibles de decrire la fatigue comme l'un des pires symptomes post AVC (β = -0,24 ; p < 0,05). Les patients plus jeunes accusaient un impact plus considerable de la fatigue sur la fonction cognitive (β = 0,-27; p < 0,05) et sur la fonction psychosociale (β = -0,27 ; p < 0,05). La fatigue etait correlee aux symptomes depressifs et alterait leur qualite de vie. La fatigue sans depression etait presente chez 49,0% des repondants dont la fatigue etait l'un des pires symptomes bien qu'ils n'avaient pas un score GDS eleve. Conclusions: L'âge etait le seul facteur de prediction constant de la severite de la fatigue lors du suivi un an apres l'AVC: les participants plus jeunes accusaient une fatigue cognitive et psychosociale plus severe.

Contexte : Des etudes cliniques randomisees ont demontre que l'activateur du plasminogene tissulaire (tPA) administre par voie intraveineuse ameliore l'issue dans l'accident vasculaire cerebral ischemique aigu (AVCIA). Nous avons effectue une etude cas-temoin chez des patients d'un hopital presentant un AVCIA afin d'evaluer si l'efficacite potentielle du traitement par le tPA se traduit par une efficacite reelle en pratique clinique. Methodes : 151 patients, ayant subi un AVCIA et ayant ete traites par tPA entre 1996 et 2005, ont ete apparies 1:1 quant a l'âge, au sexe, au score pre-AVC a l'Oxford Handicap Scale (OHS), a la severite de l'AVC et au sous-type, et en aveugle quant a l'issue, a des temoins tires d'un registre prospectif. Les criteres d'evaluation etaient le deces pendant l'hospitalisation, l'hemorragie intracrânienne symptomatique (HICS), la duree du sejour hospitalier (DSH), le score OHS au moment du conge et la survie a long terme. Resultats : Nous n'avons constate aucune difference entre les cas et les temoins (p = 0,83) quant a la mortalite intra-hospitaliere (23% vs 24%) et a la survie a long terme (suivi median de 2 ans). 7,8% des patients traites par le tPA ont presente une HICS (IC de 95%: 4,2 a 13,5%). La DSH mediane des cas etait plus courte (13 [7-29] vs 16 [8-32] jours, p = 0,14) mais la difference n'etait pas significative. Cependant elle etait significative pour les femmes traitees par le tPA par rapport a celles qui n'avaient pas recu ce traitement (14 [7-28] vs 20 [11-34] jours, p = 0,04). Au moment du conge hospitalier, les patients traites par le tPA qui n'avaient aucune invalidite etaient de 6,6% plus nombreux (IC de 95% : 1,1 a 12,0%) que les temoins (OHS < 1,p = 0,02). Cependant, il n'y avait pas de difference quant au taux d'independance au moment du conge hospitalier ou quant a la proportion des patients qui retournaient a domicile. Conclusion: Nous demontrons qu'il existe une amelioration mineure quant a la recuperation precoce apres un AVCIA si on administre du tPA, mais l'impact est moins dramatique que celui qui a ete rapporte dans les etudes randomisees. Ceci pourrait etre du au moment ou le traitement est administre et au type de patients traites.