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Nineteenth-century philosophers, including J.S. Mill, Karl Marx, and Friedrich Nietzsche, criticized Jeremy Bentham for his supposed aesthetic insensibility to the arts, especially literature. Through analysis of Bentham’s manuscript comments on novelists, both negative (Samuel Richardson, Henry Fielding, Tobias Smollett, and C.M. Wieland) and positive (Laurence Sterne, Charlotte Smith, Frances Burney, and William Beckford), this essay analyzes the pleasure Bentham took in fictional narratives in the context of his advocacy for sexual and gender minorities, disabled persons, colonized and enslaved persons, children, and animals. Drawing from a wide range of Bentham’s papers, the author then focuses on a vivid manuscript proposing ‘a new and improved Drama,’ in which Bentham examines the desire to be immersed in an interactive dramatic experience of one’s favorite works of fiction. Des philosophes du dix-neuvième siècle (parmi lesquels J.S. Mill, Karl Marx et Friedrich Nietzsche) critiquaient Jeremy Bentham pour sa soi-disant insensibilité aux arts, particulièrement à la littérature. Cet essai analyse les commentaires dans les manuscrits de Bentham sur des romanciers – commentaires négatifs (pour Samuel Richardson, Henry Fielding, Tobias Smollett et C.M. Wieland) autant que positifs (pour Laurence Sterne, Charlotte Smith, Frances Burney et William Beckford) – afin d démontrer le plaisir que la fiction lui procurait dans le contexte de sa défense des minorités sexuelles et de genre, des personnes en situation de handicap, des personnes colonisées et réduites en esclavage, des enfants et des animaux. En se servant d’un grand éventail d’écrits de Bentham, l’auteure concentre son analyse sur un manuscrit assez percutante qui propose « un nouveau et meilleur type de théâtre », dans lequel Bentham examine son désir de s’immerger dans une expérience théâtrale interactive à partir d’un de ses romans favoris.