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La présente étude révèle qu’en 1960, la situation socio-économique de la RDC était meilleure que celle de l’Inde. Ceci apparait clairement lorsque l’on compare le PIB par habitant de ces deux pays de 1960 à 2022. L’Inde a commencé à réaliser des performances socio-économiques supérieur à la RDC à partir de 1992. Actuellement, il fait partie des pays émergent par contre la RDC s’enfonce. L’Inde a pris le chemin de développement et la RDC a pris, par contre, le chemin du sous-développement. L’expérience de l’Inde devait servir de leçon pour la RDC, car ce pays a pris des mesures courageuses malgré les moments difficiles et à mener à bien des réformes d’envergure pour transformer positivement son économie. Ainsi, la RDC doit mettre en place une bonne politique de développement pouvant permettre de réaliser des performances économiques et sociales inédites, des réformes structurelles courageuses, une détermination dans la lutte contre les antivaleurs et une quête effrénée de justice distributive pour asseoir un véritable patriotisme. Chaque secteur concerné devrait capitaliser ses opportunités pour assurer la diversification et la résilience de l’économie nationale. La préservation et la consolidation des acquis socio-économiques devraient être le leit motiv de toute la population.

Au cœur de cette réflexion, il est question de cerner la problématique liée à la réforme des entreprises publiques congolaises. Son regard a été dévolu à la Société Commerciale des Transports et des Ports a connu des hauts et des bas malgré sa réforme initiée. Le manque d’efficacité de cette réforme repose en à croire à l’étude à l’absence des stratégies marketing et commerciales adaptées à la concurrence des privés.

Le système de sécurité collective consacré par la Charte des Nations Unies depuis 1945 à San Francisco, bien qu’ayant jusqu’à ce jour évité au monde une guerre généralisée, continue à susciter à la fois beaucoup d’attention et de critiques, parfois acerbes. Pour l’essentiel, ces critiques ont tendance à démontrer que ce système mis en place dans une conjoncture politique internationale toute particulière semble, pour certains, être aujourd’hui obsolète. Ainsi, il appelle, de manière incontournable, la réforme du Conseil de sécurité afin d’aider l’ONU à s’adapter à une nouvelle donne des relations internationales et lui permettre, au bout de compte, à mieux réaliser l’objectif lui assigné par ses pères fondateurs, celui d’assurer la paix et la sécurité internationales.

Partant du fait que la sécurité sociale est inhérente à la nature humaine dans la mesure où l’homme a souvent besoin d’une assistance dans certaines circonstances de la vie, la présente étude soutient que la réforme de ce secteur est un moyen pour valoriser la retraite en RDC. Car, la retraite ne peut être considérée comme une sanction négative de la société à ceux qui lui ont rendu service, mais un moment de jouir des sacrifices récompensés de la société aux pensionnaires. C’est pourquoi il est nécessaire que le gouvernement congolais ainsi que les autres partenaires sociaux tiennent compte de cet état de choses qui ternit l’image du monde du travail congolais.

En dépit des performances et mérites qu’on se doit de lui reconnaitre, le cadre normatif de la réforme de la Police nationale congolaise telle que portée par la loi organique du 11 août 2011, ne manque pourtant pas de péchés. En effet, construire un service de Police unifiée et proche de sa population est une des plus nobles ambitions d’un Etat démocratique. La sécurité étant la fusée porteuse de la paix, le nouveau nom de la démocratie. Cependant, il est fréquent de remarquer que le législateur congolais est versé dans la manie de l’excès, avant donc de faire les lois pour les autres, il devrait commencer par en faire une pour lui-même ; « la limite dans toute chose ». En effet, l’intégration-suppression de la Police judiciaire des parquets au sein de la Police nationale est une résolution qui pèche par excès de zèle, et inscrit sa démarche dans une approche véritablement antinomique. Pour autant que les raisons qui ont prévalues à l’institution de la Police judiciaire des Parquets n’aient pas disparues, on ne voit pas ce qui a servi des justifications à sa suppression par son intégration dans la Police nationale.

Une réforme digne de ce nom n’a pour objectif que d’apporter des réponses adéquates aux aspirations sociales de la population concernée en s’abstenant à des considérations simplistes, car la vie de la famille et du mariage est largement régie par les règles coutumières, morales, sociales, etc. En effet, une réforme qui ne correspondrait pas aux réalités sociales ne serait qu’un décor de théâtre d’une pièce qui se jouerait selon d’autres règles. Certes, le législateur de la loi n°16/008 du 15 juillet 2016 modifiant et complétant la loi n°87-010 du 1er août 1987 portant code de la famille a théoriquement supprimé l’autorisation maritale exigée à la femme mariée pour tous les actes juridiques à accomplir par cette dernière et imposé en lieu et place l’accord mutuel de deux époux pour tous les actes juridiques dans lesquels ils s’obligent individuellement ou collectivement ; il consacre aussi le principe de la cogestion du ménage par ces derniers. Dans la pratique, ces éléments de réforme ont difficile à trouver échos favorables au regard des mœurs, coutumes et réalités congolaises du mariage et de la famille. La meilleure réforme devrait se faire précéder des enquêtes de terrain en vue de concilier la théorie à la réalité. Agir autrement équivaudrait à mettre à la disposition de la communauté une œuvre constamment vouée à l’échec.

Cette étude avait pour objectif d’évaluer l’efficacité de la transformation des entreprises publiques en sociétés commerciales relative à son objectif de booster l’engagement au travail des salariés. Pour ce faire, une échelle évaluant l’engagement au travail en deux temps (avant et après la réforme) a été administrée auprès d’un échantillon de commodité de 368 salariés de la Direction Générale de la Société Commerciale des Transports et des Ports. Les résultats obtenus à partir de la comparaison des moyennes de différentes dimensions de l’engagement au travail avant et après la réforme attestent la non-significativité des différences numériques constatées entre ces moyennes. Par conséquent, nous pouvons conclure que la réforme à la Société Commerciale des Transports et des Ports n’a pas eu un effet positif en termes d’engagement au travail des salariés.

La mise en œuvre de la réforme des entreprises publiques en République démocratique du Congo (RDC) en 2008 fut à la base de diverses réactions, notamment des grèves récurrentes dans certaines entreprises. A travers une analyse stratégique d’une action collective syndicale, manifestée notamment à travers le cycle de grève, l’auteur examine les interactions et les intérêts propres aux acteurs de la réforme des entreprises publiques en ce qu’ils sont impliqués dans la définition de leurs propres règles d’action et de transformation des décisions inhérentes à une politique publique. Pour l’auteur, les grèves cycliques seraient au cœur des stratégies des acteurs comprenant, à la fois, une forme de résistance au changement mû par la préservation des acquis de la part des forces internes à l’entreprise (syndicats des agents et cadres), la manipulation des grèves au gré du jeu des pouvoirs entre les acteurs, ainsi que la quête et la conquête de contrôle d’un processus aux intérêts complexes, avoués et inavoués. Le mouvement social porté par les syndicats devait s’ériger ainsi en levier de la gouvernementalité des entreprises du portefeuille de l’Etat.

Dans le cadre cette analyse il a été essentiellement question d’examiner l’état actuel des règles régissant la responsabilité civile en cas en délit complexe en droit international privé congolais. Qu’il se dégage clairement que le cadre juridique en la matière est désuet et ce, au regard de l’évolution de la société et des nouvelles technologies. Faisant une analyse comparée de question, nous suggérons que la loi applicable aux délits complexes en droit international privé soit adaptée aux réalités actuelles et ce, à la lumière de l’article 4 du règlement Rome II qui dispose que : Sauf dispositions contraires du présent règlement, la loi applicable à une obligation non contractuelle résultant d'un fait dommageable est celle du pays où le dommage survient, quel que soit le pays où le fait générateur du dommage se produit et quels que soient le ou les pays dans lesquels des conséquences indirectes de ce fait surviennent. Toutefois, lorsque la personne dont la responsabilité est invoquée et la personne lésée ont leur résidence habituelle dans le même pays au moment de la survenance du dommage, la loi de ce pays s'applique. S’il résulte de l'ensemble des circonstances que le fait dommageable présente des liens manifestement plus étroits avec un pays autre que celui visé aux paragraphes 1 ou 2, la loi de cet autre pays s'applique. Un lien manifestement plus étroit avec un autre pays pourrait se fonder, notamment, sur une relation préexistante entre les parties, telle qu'un contrat, présentant un lien étroit avec le fait dommageable en question.