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De 2002 à 2004, l'initiative LEAD de la FAO a confié au PPZS la mise en oeuvre du programme "Pastoralisme et Environnement au Sahel" (PESah). L'objectif principal de ce programme était une meilleure prise en compte des interactions Pastoralisme-Environnement dans les politiques de développement de I'Elevage au Sahel en proposant un outil d'aide à la décision. Cet outil, le Système d'Information Pastoralisme et Environnement au Sahel (SIPES) doit permettre de définir des stratégies de développement durable du pastoralisme et prévenir les effets des crises de sécheresse. Le programme PESah, mené en collaboration avec des partenaires des pays de la zone CILSS (Services techniques, OP, Instituts de recherche, ONG, projets de développement) a été réalisé autour de trois activités: (i) Analyse des systèmes de décision et des contextes d'application des politiques Elevage et Environnement au Sahel; (ii) Elaboration d'un système d'information Pastoralisme - Environnement au Sahel (SIPES); (iii) Mise en oeuvre et évaluation des stratégies et utilisation du SIPES dans un cas de terrain. Ces activités ont permis de créer un réseau régional de partenaires qui soutiennent aujourd'hui le programme. Les contextes nationaux d'information sur le pastoralisme ont été décrits ainsi que les systèmes d'information existants, tant au niveau des administrations que chez les éleveurs. Une forte demande de SIPES a été exprimée et structurée par les partenaires et a permis d'élaborer un modèle de SIPES pour la région, aux échelles nationale/régionale et locale qui réponde à la demande d'information des différents acteurs. Les conditions de fonctionnement ont été évaluées. Le SIPES, testé sur le Sénégal, a été évalué positivement par les partenaires du programme. A partir de ces acquis, une deuxième phase du programme est attendue afin de mettre en oeuvre le SIPES et de le rendre opérationnel dans les différents pays du CILSS.

Le laboratoire de FARCHA a sollicité un appui méthodologique dans le cadre du projet Interactions Elevage, Faune Sauvage, Environnement (IEFSE) en vue de finaliser le protocole d'une étude sur l'élevage transhumant en périphérie d'aires protégées au sud-est du Tchad. A cette fin, la mission a proposé une méthodologie adaptée à l'étude des questions suivantes: - Diagnostic général de l'élevage transhumant et ses dimensions spatio-temporelles; - Les systèmes de production économique et de reproduction sociale ("livelihood systems") des éleveurs ainsi que les changements apparus dans les espaces pastoraux au cours des trois dernières décennies; - Les modes de perception et d'utilisation de la faune et de la flore par les éleveurs en périphérie des aires protégées. En outre, la mission a animé un atelier méthodologique dans la zone d'intervention du projet IEFSE (Parc National de Zakouma) afin d'une part de discuter en présence des principaux acteurs concernés par les questions pastorales des enjeux qui étaient associés à la pratique de la transhumance en périphérie des aires protégées dans le sud-est tchadien; d'autre part de créer un réseau d'échange et une plateforme de communication sur les questions pastorales, en partenariat avec LEAD.

Les relations entre les espèces envahissantes, la flore pastorale, le milieu, les pratiques d'élevage et l'impact des herbivores domestiques et sauvages sont envisagées aux échelles de la parcelle, de l'exploitation et du paysage. Au sein d'un cadre méthodologique relevant de l'écologie systémique, l'étude s'appuie sur la dynamique des populations et des communautés au sein de formations végétales pastorales extensives. La mise en place d'un S.I.G permet un traitement spatialisé de ces données aux différentes échelles abordées. L'objectif général vise la mise au point d'outils de diagnostic pour l'aide à la gestion pérenne des pâturages, en réduisant les coûts tout en contribuant à la gestion et la protection des espaces pastoraux. Il se réalisera à travers l'analyse des conséquences écologiques de ces processus de colonisation sur les pâturages et les milieux naturels à forte valeur biologique. Les effets sur la durabilité et la rentabilité des différents systèmes d'élevages demeurent une préoccupation essentielle par rapport au contexte socio-economique de cette production agricole. Les représentations sociales des processus d'invasion en fonction des groupes sociaux constituent un point important pour la mise au point de moyens de lutte et de préventions pertinents s'adressant à différents acteurs (éleveurs, décideurs...).

L'auteur fait la synthèse des discussions, analyses et propositions définies au cours de la mission organisée par AICF et effectuée avec la coordination d'un expert du CIRAD. Cette mission visait à définir les priorités, d'intérêt local, pouvant donner lieu à la définition d'une stratégie locale de recherche, appuyant un projet de développement pastoral et de sécurité alimentaire financé par les fonds de la Food Security EU, délégation locale d'Addis Abeba, et le montage possible, pour le développement d'une telle action de recherche, avec définition des rôles respectifs de ACF, du CIRAD-EMVT et d'autres départements du CIRAD (CIRAD-FORET). Sont discutées les priorités de recherche du cahier des charges des projets EU de sécurité alimentaire. Les propositions sont replacées dans le cadre du développement sectoriel de l'élevage dans la Corne de l'Afrique et dans la région Ogaden, en particulier pour le développement de projets de phase 2, à discuter avec des donateurs (UNHCR, UN, UE) ou des institutions (OUA-IBAR, IGAD) intéressés dans la région.

Ce document présente la synthèse des discussions, décisions et termes de références définis au cours de la réunion organisée par l'OUA IBAR sous la direction de l'IGAD et financée par l'UE. Cette réunion s'est tenue à la suite de la réunion des ministres chargés de l'élevage du mois d'août au Swaziland. Elle a réuni les chefs des services d'élevage avec une forte représentation des services vétérinaires. Elle a visé à définir : les priorités d'intérêt régional pouvant donner lieu à la définition d'une stratégie régionale financée par le 8eme FED et les coopérations bilatérales présentes à la réunion, le montage institutionnel possible pour le développement d'une politique régionale, en particulier les rôles respectifs de l'IGAD et de l'OUA IBAR

Le Kazakstan est une république d'Asie centrale indépendante depuis 1991. Dans ce pays au climat aride, dont les milieux naturels varient du désert aux pâturages de montagnes, l'élevage a une place importante. Le principal élevage est l'élevage ovin, tant sur le plan économique que sur celui de l'importance du cheptel. Suite à la privatisation, le cheptel ovin a subi de lourdes pertes, passant de 33 millions de têtes en 1993 à environ 13 millions en 1996. Un transect d'étude a été défini. Trente cinq bergers et éleveurs y ont été interrogés. L'élevage ovin dans la zone d'étude est un élevage extensif basé sur le déplacement des troupeaux en fonction des saisons. Un complément de fourrage est distribué en hiver seulement. La collectivisation suivie de la privatisation ont affecté les modes d'élevage traditionnels. Les mouvements des troupeaux sont désormais réduits, et l'accès aux intrants devient plus difficile car plus coûteux. Dans ce contexte, l'accès aux soins vétérinaires a également été modifié. Le pays a dû faire face à des épizooties de fièvre aphteuse et de clavelée. D'autres maladies dominent : toux, oestrose, piétain et ecthyma. Les soins vétérinaires sont encore majoritairement dispensés par les structures publiques, même si à terme une bonne partie des services risquent d'être privatisés à leur tour. La filière des médicaments vétérinaires, jusqu'à peu sous le contrôle complet de l'état, est largement privatisée. L'aide de l'état est encore nécessaire en cette période de transition.

Faisant suite à une réflexion au Cirad sur l'intérêt de dédier un groupe de chercheurs aux problématiques relevant de l'écorégionalité zone sèche, diverses rencontres ont eu lieu tant à Montpellier qu'en Afrique (Burkina Faso et Sénégal). II en est résulté la proposition d'établir un pôle pastoral au Sénégal, développant principalement ses activités dans le Ferlo, mais destiné plus largement à avoir une vocation régionale. Ce pole, pluridisciplinaire, sera un lieu d'accueil, pour les chercheurs du Cirad qui y seront affectés, pour des chercheurs sénégalais, en premier lieu de l'ISRA, et aussi d'autres structures. Il développera des partenariats, en particulier avec des projets de développement.

Environ 134 espèces d'acacias de la famille des Mimosacées (totalisant 170 taxons) sont originaires d'Afrique. Leur importance est perçue à travers leur utilisation comme combustible, bois d'oeuvre, gomme, fourrage, aliment, médicament, fibres et tanins. Ils sont aussi utilisés pour la lutte contre l'ensablement, l'amélioration de la fertilité des sols, pour les clôtures, l'ombrage et comme mellifères. Pour les besoins de l'étude, seules cinq espèces ont été prises en compte à cause de leur aire d'expansion et de leur utilisation : Acacia senegal, A. tortilis, A. nilotica, A. seyal et Faidherbia albida (anciennement Acacia albida). Sont surtout mentionnés les acacias de l'Afrique subsaharienne en général et ceux de la zone sahélienne en particulier. L'analyse des pratiques de gestion et d'exploitation des acacias passe par une compréhension des modalités d'accès au foncier et à l'eau. L'accès à la ressource acacia ne peut être dissocié de la tenure foncière. Une gestion durable des acacias requiert une amélioration des techniques traditionnelles d'exploitation, mais aussi des outils institutionnels efficaces responsabilisant les communautés locales dont les droits doivent être clairement établis et le pouvoir légitimé.

Le Yatenga se situe à cheval sur trois zones : séhélienne au nord, nord-soudanienne au centre et sud-soudanienne au sud et à l'ouest. Cinq groupes ethniques se partagent le sol de la province même si les Mossis et les Kurumbas sont les mieux représentés. La dynamique des relations agriculture-élevage est complexe au Yatenga, mais deux facteurs principaux peuvent être mis en évidence : la démographie galopante et les sécheresses de 1973 et 1984. Les surfaces cultivées et la dégradation des pâturages n'ont cessé de croître depuis cette période. Les sécheresses ont touché les bovins dont l'effectif a diminué lors de la reconstitution des troupeaux au profit des caprins et des ovins plus résistants et plus facilement échangés ou vendus. La culture attelée, en progression dans les années 1970-80 a regressé à partir de 1982, suite à la mobilisation des ressources des paysans pour l'achat de céréales et à la cessation des opérations d'achat de matériel. Les résidus de récolte sont sujets à de nombreuses utilisations et sont donc insuffisants pour permettre un entretien suffisant de tout le cheptel jusqu'à la fin de la saison sèche. La disparition des contrats de fumure fait qu'il n'y a plus de transferts de fertilité de la brousse vers les champs de culture. Les agriculteurs doivent donc produire eux-mêmes leur fumure organique, mais ils n'ont pas suffisamment d'animaux et l'augmentation des effectifs est limitée par les ressources fourragères disponibles localement

L'auteur recherche les meilleures bases institutionnelles d'une collaboration régionale pour des projets transfrontaliers en élevage dans la région IGAD et en particulier dans les zones pastorales arides. Il établit de plus les principaux thèmes possibles pour une telle approche en fonction des objectifs prioritaires et des cadres négociés par les pays membres de l'IGAD et des cadres nationaux et régionaux développés par l'Union Européenne dans la région. Il propose des bases d'intervention pour les ministères français (MAE et MCD) concernés par une coopération dans les pays de la région et en particulier en partenariat avec d'autres bailleurs de fonds.

La carte de la végétation pastorale est destinée à faciliter le choix d'implantation des ouvrages hydrauliques afin d'équilibrer les ressources en eau avec les ressources fourragères et répondre aux perspectives d'amélioration de la sécurité de la transhumance. Trois missions sur le terrain dans le Tchad oriental, en octobre 1995, mars 1996 et mars 1997 ont permis d'identifier 57 unités pastorales avec leur production fourragère. La surface cartographiée au 1/200 000 et 1/500 000 couvre 17 degrés carrés, ce qui représente environ 200 000 km2.

Cette mission, effectuée à la demande de l'ISRA, visait à apporter à l'Unité de Recherche d'Appui - Productions Animales un appui dans la préparation de son plan stratégique. Elle a permis de définir conjointement avec l'ISRA des priorités de recherche : ouvrir le dispositif de recherche en production animale sur les problématiques régionalisées définies par les URR (Unités Régionales de Recherche). Cette réflexion commune sur l'évolution du dispositif de l'ISRA implique le CIRAD-EMVT pour certains programmes conjoints tels que AST et PPR. De nouvelles perspectives de projets communs (ou régionaux ou internationaux) ont été abordées et discutées avec nos partenaires de l'ISRA : Un projet de recherche-développement sur les systèmes sylvopastoraux en liaison avec le "Pôle sylvopastoral" de Baillarguet. Un projet "Observatoire des systèmes pastoraux". Un projet "Traction animale : Utilisation des équidés"

Cette mission avait essentiellement pour but un appui aux agents de terrain pour : la mise au point d'une enquête dans la zone du Salamat devant aboutir, d'une part, à une meilleure connaissance des pratiques des éleveurs et des contraintes à l'élevage et, d'autre part, au choix de 20 sites d'ouvrages d'hydraulique pastorale; La mise en place d'un suivi visant à déterminer l'impact des points d'eau sur les systèmes d'élevage et à obtenir des données socio-économiques sur les élevages et les familles d'éleveurs. La méthodologie pour les différents volets de ces enquêtes et suivis, ainsi que les fiches appropriées, ont été établies et discutées au cours de la mission

Cette mission avait pour objectif principal de renforcer la coopération du CIRAD avec. Un objectif prioritaire était de préparer conjointement un projet de recherche pour un assistant-chercheur français qui pourrait être affecté à1'ICARDA. Une proposition conjointe de recherche a été préparée sur la caractérisation génétique des ovins à queue grasse. Ce projet de recherche conjoint permettrait de renforcer des échanges scientifiques existants entre CIRAD-INRA et ICARDA-ILRI. Dautres axes de coopération ont été discutés et apparaissent prospectivement porteurs; c'est le cas des ligneux fourragers, thème qui doit faire l'objet d'un prochain séminaire en Tunisie

Le pastoralisme toubou du Bahr-el-Ghazal (Tchad) est sous-tendu par une tradition multimillénaire, attestée par l'art rupestre, l'archéologie et la paléoethnographie au Tibesti, au Borkou et dans l'Ennedi. La reconnaissance d'un modèle opérationnel de la production pastorale régionale chez les Toubous Kréda et sa prise en compte dans la réflexion sur la problématique de la gestion et de l'aménagement de l'espace pastoral sont menées selont deux axes. L'intégration de la spatialisation perçue par les pasteurs toubous dans la démarche cartographique et les notions spatio-temporelles et de ressources dans un modèle écologique d'aménagement. Ainsi un rôle nouveau incombe au chercheur pastoraliste, à savoir, proposer aux décideurs un outil souple et proche du souci des pasteurs.

Après une présentation du système pastoral d'élevage camelin en Ethiopie et plus particulièrement en zone Afar et Borana, l'auteur analyse les contraintes de production pour lesquelles des opérations de soutien et d'encadrement pourraient être menées. Il propose tout d'abord les bases à court terme d'une action préalable d'enquête épidémiologique et d'apport de soins primaires vétérinaires. Puis il établit des propositions d'actions à moyen et long termes en formation, appui technique et socio-économique dans cette filière

La première mission d'appui du CIRAD-EMVT au projet "Amly Bahaïm" a été exécutée du 04 au 11 juin 1995. Dans un objectif de localiser les nouveaux points d'eau (puits, forages, mares) qui doivent être mis en place par le projet, la mission a porté principalement sur la méthodologie des enquêtes destinées à avoir une bonne connaissance des systèmes d'élevage et de l'utilisation des points d'eau et des pâturages. Trois niveaux de collecte des informations ont été formalisés: - le chef de canton pour une approche globale des groupes utilisant les ressources naturelles, leurs localisations et leurs systèmes d'élevage, - des groupes d'éleveurs au niveau de ferrick ou de points d'eau, pour une approche de l'utilisation des ressources à un niveau "terroir", - les éleveurs questionnés individuellement pour une approche par typologie des systèmes d'élevage et de l'utilisation de l'eau et des ressources fourragères. Les informations seront collectées lors de différentes saisons en rapport avec l'utilisation des trois grands espaces couverts par le projet. L'exécution de la cartographie des pâturages a été précisée.

Les transformations qui ont affecté les systèmes extensifs de production animale au Sahel, durant les dernières cinquante années, sont brièvement exposées et illustrées par la juxtaposition des données avant et après le début de l'actuelle période de sécheresse, sur les pluviométries moyennes, les effectifs du bétail et la démographie humaine. Cette comparaison est également argumentée par quelques exemples des états de la végétation aux mêmes époques, résultant des aléas combinés de la pluviométrie et des modes d'exploitation du milieu par l'homme et ses troupeaux. En conclusion, une brève revue des mesures de protection ou de restauration du milieu végétal qui devraient être envisagées, est présentée. Elle débouche sur une réflexion sur les propositions qui pourraient être faites pour rechercher des solutions réalistes dans ce sens.

Grandes régions de R'Kiz. Ces trois constats : sociologique, forestier/environnemental et pastoral, aboutissent à identifier des contraintes pesant sur le développement et à faire des propositions d'axes d'interventions avec identification des données à collecter pour pouvoir formuler un programme d'interventions. Le projet de calendrier d'exécution de l'étude est donné en annexe, ainsi qu'un modèle de fiches d'enquêtes en sociologie. Projet du Gouère : le diagnostic formulé sur le Gouère fait brièvement le point des problèmes majeurs actuels et consécutifs à la mise en eau du barrage de Diama

Cet essai a été effectué dans le Bahr-El-Ghazal de la région du Kanem au Tchad. L'objectif visé est double : d'abord utiliser certaines méthodes et techniques de traitement de données relevant des domaines de l'écologie, de l'hydrologie, de la zootechnie et de la socio-économie, pour identifier les facteurs prépondérants et leurs interrelations qui expliqueraient la productivité du système pastoral, ensuite de relier les études sectorielles pour en faire une synthèse capable de servir de base pour les programmes futurs. La démarche méthodologique et analytique s'appuie sur les cartes qui accompagnent les travaux consultés; mais l'essentiel des données découle des observations et études de terrains réalisées durant les années 1963-1964. Ces données sont présentées dans un cadre géographique aux références connues. Les variables quantifiées associées à ce cadre géographique sont au nombre de 13. La redondance entre variables a été mise en évidence à l'aide d'une régression linéaire simple permettant de montrer que souvent les mauvaises corrélations traduisent une information biaisée de la (ou des variable(s) considérée(s)) ou un mauvais choix des états de ces variables. Les tables de contingences entre variables de systèmes prises deux à deux fournissent quelques informations très intéressantes qui ne peuvent pas apparaître par le calcul des régressions linéaires