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Cette mission d'appui était axée sur la qualité des aliments destinés aux volailles. Ce point n'a pas pu être suffisamment développé par l'ISRA dans le cadre du projet PRODEC, qui a surtout constaté une forte variabilité des aliments commercialisés et des pratiques des éleveurs. L'objectif de la mission était de contribuer à la réalisation d'un référentiel de base sur les matières premières utilisées par l'aviculture sénégalaise. En l'absence de données locales suffisamment nombreuses et fiables, la première table de composition proposée s'appuie principalement sur les données disponibles dans la littérature ou dans les bases de données du CIRAD-EMVT. Elle concerne une série de matières premières dont la liste a été établie lors la mission en collaboration avec l'ISRA et lors de visites de terrain. En outre, des recommandations pour la maintenance et l'incrémentation des tables sont formulées. Ce service d'intérêt public dépend fortement de la restauration d'un service d'analyses fiable sur Dakar, nécessaire aux éleveurs comme aux fabricants d'aliment du bétail préalablement à toute velléité d'amélioration significative et durable de la production.

Cette troisième et dernière mission d'appui à FOFIFA dans le cadre du PAECC a permis- de faire le point sur les essais menés sous la responsabilité de FOFIFA/DRZV dans le cadre du projet et d'initier des pistes pour en permettre la valorisation malgré les problèmes importants qui ont eu lieu pendant les expérimentations,- d'organiser une journée d'information et de formation sur la Gestion Technico-économique dans un contexte d'exploitations non industrielles, Comme il avait déjà été noté lors des missions précédentes, la réalisation des expériences par des personnels temporaires ne permet pas une réelle capitalisation de savoir faire par FOFIFA/DRZV.Cet état de fait est dommageable tant pour le milieu professionnel que pour le développement du service d'alimentation et du laboratoire d'analyses du DRZV. Les résultats obtenus et à venir ne seront valorisés que si des moyens conséquents de traitement de l'information récoltée par les expérimentations et les analyses sont mis en oeuvre. De plus il faut dès à présent penser à la vulgarisation des résultats qui seront produits : création d'une matrice de formulation adaptée et d'un panorama quantitatif et qualitatif des ressources alimentaires, conseils techniques et économiques de base, simulations.

Dans le cadre du programme sectoriel élevage, la mission fait un bilan de la situation et des perspectives des élevages à cycle court, leurs contraintes et leur place dans le PIB élevage à Madagascar. Elle fait ensuite une analyse des activités mises en oeuvre par le projet, notamment celles d'ordre institutionnel, visant la création de structures professionnelles et interprofessionnelles (Maison du Petit Elevage). Les activités conduites par ces structures concernent essentiellement les aspects technico-économiques : la connaissance des filières, les formations disponibles auprès des bénéficiaires, la recherche-développement et enfin les aspects financiers. L'analyse de la MPE montre ses difficultés de fonctionnement par rapport à l'étendue de ses objectifs, mais souligne sons caractère incontournable en faisant des recommandations visant à assurer sa pérennité. Les recommandations se situent donc autour d'une approche institutionnelle avec pour objectif l'amélioration de la structuration professionnelle, mais également en redéfinissant les moyens d'intervention sur le plan organisationnel, technique et de formation et concluant à la nécessité d'identifier et de préparer un nouveau projet

L'assistance technique en élevage est l'une des composantes de l'appui au développement rural dans la région de N'Djaména. Le volet "pâturage" comprenait un essai de traitement des pailles à l'urée, un essai de restauration des pâturages, un essai de stockage de pailles de brousse, une enquête sur la filière lait ainsi qu'une enquête pastorale dans un village. Le volet "animaux villageois" comportait des actions sanitaires sur les volailles et les petits ruminants

La pénurie en protéines animales consécutive à la croissance démographique, l'urbanisation et les sécheresses, a conduit les pays d'Afrique de l'Ouest tels que la Côte d'Ivoire, le Sénégal, le Burkina Faso, le Mali et la Guinée à s'orienter vers la production des espèces à cycle court (volailles et petits ruminants). Dans ce rapport, seul le cas des poules, poulets et pintades sera abordé. L'exploitation de la pintade est encore assez réduite mais elle devrait s'amplifier dans les années à venir. L'essor de l'aviculture de ces 5 pays repose sur la production moderne qui nécessite de nombreux intrants importés (poussins, aliment, matériel de production, produits vétérinaires). Les problèmes sont rencontrés à tous les niveaux de la filière : production, distribution, commercialisation, organisation, financement et sont une entrave à son développement. Toutefois, la réduction des subventions à l'exportation de la part de l'Europe et la dévaluation du franc CFA en janvier 1994 devraient stimuler cette production. La professionnalisation des aviculteurs, engagée par l'état de ces pays, va dans ce sens. Néanmoins, la politique d'exportation de produits avicoles de la part des Etats Unis risque de mettre à mal l'aviculture africaine.

Cette étude a pour but de réaliser un diagnostic de l'élevage dans le district de Thu Duc (Viêt-Nam) par une enquête au sein des unités de production. Une première partie du questionnaire d'enquête nous a permis de construire une typologie représentant la diversité des systèmes d'élevage, familiaux comme industriels. Douze types ont été identifiés selon les activités de l'exploitation. Des activités extra-agricoles variées et des biens d'équipement nombreux sont à mettre en relation avec l'effervescence d'Hô Chi Minh-Ville. Pourtant l'élevage représente encore une part importante voire principale du revenu des familles, notamment le porc présent dans 72 % des exploitations. Les éleveurs en sont conscients puisque 68,6 % d'entre eux font appel à un vétérinaire en cas de problème pathologique. Dans une seconde partie, une approche plus précise des différents ateliers d'élevage en a décrit le fonctionnement. Si certaines conduites restent traditionnelles, d'autres, concernant les bovins laitiers, les porcins et la plupart des volailles, ont recours à des techniques plus sophistiquées : bâtiments, alimentation industrielle, insémination artificielle... Les performances zootechniques ont été discutées chaque fois que cela était possible

Une enquête sérologique, concernant les principales maladies infectieuses des volailles de la région de Dakar (Sénégal), a été menée entre début juillet et fin septembre 1995, à l'ISRA-LNERV (Laboratoire National d'Etudes et Recherches Vétérinaires). Les maladies recherchées ont été les maladies de Newcastle, de Gumboro, la bronchite infectieuse, les mycoplasmoses et la typhose-pullorose. Les infections mycoplasmiques (Mycoplasma gallisepticum et M. synoviae) semblent très présentes dans les élevages de brousse (les 3/4 des sites sont positifs), ceux-ci constituent une source de contamination des volailles des élevages améliorés. La maladie de Newcastle apparaît comme le principal risque pathologique encouru par les poulets de brousse (plus de 50% des volailles sont positives), la vaccination doit être encouragée. La vaccination contre la maladie de Gumboro apparaît autant défaillante, chez les poulets de chair, avec une technique de vaccination dans l'eau de boisson semblant non maîtrisée. La bronchite infectieuse pose de gros problèmes dans les élevages de pondeuses, qui sont insuffisamment vaccinés. Les suivis vaccinaux confirment les insuffisances de protection des élevages de poulets de chair, vis à vis des maladies de Newcastle et de Gumboro. Le vaccin la Sota /A300 n'a pas entraîné de mortalité importante, après administration à des volailles de brousse, même sans antibioprévention

Le projet de développement de l'aviculture villageoise, demarré en 1978, est devenu en 1989 le projet de développement des animaux villageois (PDAV). Il a pour objectif le développement des volailles, des petits ruminants et des porcs sur l'ensemble du territoire du Burkina Faso. Ses activités portaient, fin 1992, sur 15 provinces du pays et ont été étendues à 12 autres en 1993. L'action du PDAV s'est traduite par l'émergence d'une véritable filière commerciale adaptée au marché intérieur et à l'exportation des volailles villageoises. Les activités principales sont la formation et l'encadrement de vulgarisateurs volontaires villageois et l'approvisionnement de ces derniers en intrants, essentiellement en vaccin contre la maladie de Newcastle et en antiparasitaires. Ce rapport dresse un bilan technique et économique du PDAV. Actuellement, les pouvoirs publics souhaitent étendre l'activité du PDAV en secteur villageois, sur l'ensemble du pays, aux petits ruminants et aux porcs. Il est proposé, dès fin 1995, de constituer une structure d'approvisionnement de type privé

Les actions de recherche-développment menées par le CIRAD-EMVT au Brésil avec l'EMBRAPZA-CPATU (Centre de recherche agro-forestière sur la zone tropicale humide) et l'Université fédérale du Para portent sur la méthodologie d'enquête des petites exploitations et sur l'analyse des productions animales dans le cadre du projet "étude de la reproductibilité des systèmes à forte composante élevage en milieu amazonien". Les premiers résultats aboutissent à une typologie des exploitations dans 4 zones agro-écologiques de l'état du Para et à l'identification de fermes de référence, base d'un réseau d'exploitations où seront mis en place des suivis de troupeaux. La durabilité des pâturages et la diversification des productions, notamment la production laitière, apparaissent comme les principaux thèmes de travaux pour l'avenir

Aprés avoir présenté le Mali (cadres géophysique, socio-économique, ethnolinguistique et potentialités en ressources agro-pastorales) l'auteur décrit le cadre du projet Mali-Sud (zones cotonnières). Les propositions d'ordre technique et organisationnelles sont formulées d'une part en vue de l'organisation de la production avicole d'autre part, en vue de l'amélioration des élevages traditionnels villageois et des élevages "modernes" périurbains. Enfin, les possibilités de contrôle au niveau des structures impliquées (centres avicoles, pharmacies, élevages...) sont envisagées.

L'importance de la production avicole n'est plus à démontrer de nos jours. Toutefois, la remarquable amélioration des performances au cours des dernières décennies est le résultat d'une stratégie ayant impliqué un développement de tous les maillons de la filière avicole, y compris la maîtrise de l'environnement (photopériode; température...). Néanmoins, plusieurs objectifs importants restent à atteindre parmi lesquels la maitrîse de l'ambiance dans les bâtiments d'élevage, la rigueur sanitaire, l'écoulement des produits et surtout l'approvisionnement de façon permanente d'aliments d'excellente qualité. L'intérêt de ce travail est de cerner l'importance des facteurs sus mentionnés qui auraient une incidence directe ou indirecte sur la production avicole au C.E.Z. de Rambouillet (France)