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L'étude du fonctionnement de l'agriculture d'une région est un préalable à la programmation des recherches que l'on souhaite engager pour son développement. Afin de prendre en compte cette diversité des facteurs physiques économiques et sociologiques, il est nécessaire de réaliser le zonage de la région étudiée. A partir de l'exemple du zonage de la région cotonnière du Cameroun, l'auteur présente les différentes étapes d'un travail pluridisciplinaire réalisé en quelques mois : recueils de l'inforamtion, présentation cartographique, proposition du zonage et sa validation. A chaque zone ainsi délimitée correspond une description de l'agriculture locale (atouts et contraintes) ainsi que les principales problématiques de développement. Le zonage et la caractérisation des problématiques de développement ne constituent pas une fin en soi. Ces résultats doivent être appropriés et utilisés par la communauté des chercheurs intervenant dans la région afin d'améliorer la programmation des recherches, de mieux localiser les interventions et de développer une base de données régionales pour les variables les plus pertinentes. Enfin, un des enjeux de ces études est d'initier des recherches sur les dynamiques locales et régionales. Par ces analyses la recherche peut apporter un appui à la planification et à l'émergence d'initiatives régionales provenant du monde rural

L'étude du fonctionnement de l'agriculture d'une région est un préalable à la programmation des recherches que l'on souhaite engager pour son développement. Afin de prendre en compte cette diversité des facteurs physiques économiques et sociologiques, il est nécessaire de réaliser le zonage de la région étudiée. A partir de l'exemple du zonage de la région cotonnière du Cameroun, l'auteur présente les différentes étapes d'un travail pluridisciplinaire réalisé en quelques mois : recueils de l'inforamtion, présentation cartographique, proposition du zonage et sa validation. A chaque zone ainsi délimitée correspond une description de l'agriculture locale (atouts et contraintes) ainsi que les principales problématiques de développement. Le zonage et la caractérisation des problématiques de développement ne constituent pas une fin en soi. Ces résultats doivent être appropriés et utilisés par la communauté des chercheurs intervenant dans la région afin d'améliorer la programmation des recherches, de mieux localiser les interventions et de développer une base de données régionales pour les variables les plus pertinentes. Enfin, un des enjeux de ces études est d'initier des recherches sur les dynamiques locales et régionales. Par ces analyses la recherche peut apporter un appui à la planification et à l'émergence d'initiatives régionales provenant du monde rural

L'objet de la mission était d'identifier, en partenariat avec la partie palestinienne, un projet de développement rural en Cisjordanie. Dans un pemier temps, le projet de développement rural intégré du village de Falamiah a été évalué : cette expérience enrichit la connaissance des mécanismes de transformation des réalités locales et de l'impact que peut avoir une intervention, mais elle n'est pas reproductible. Le caractère expérimental de la démarche ne se prête pas a une simple extrapolation. Le projet proposé s'appuie sur un réseau de villages où seront poursuivies des opérations de développement local. Outre l'impact réel en termes de développement dans les villages considérés, le projet doit permettre la production de références sur les possibilités de transformations économiques et techniques locales et sur les conséquences d'une intervention extérieure. La constitution des référentiels s'appuie sur le suivi et l'évaluation des opérations pilotes. Les référentiels produits fourniront également des éléments pour la planification du développement agricole à d'autres échelles (politiques agricoles, aménagement du territoire, organisation des services, etc). Pour cela, ils devront être complétés par la mise en place d'un système d'information sur les évolutions du secteur agricole palestinien

Cette mission avait pour principal objet d'appuyer l'équipe de l'Antenne CIRAD de Mayotte dans la phase de programmation des travaux de recherche et, plus particulièrement, de mise en place d'activités de suivi auprès d'un échantillon de producteurs. Ce rapport présente : -la situation générale de l'Antenne CIRAD, -les travaux réalisés durant la mission d'appui, -les propositions d'activités pour l'année à venir

Le projet UE-TCA apporte un appui à la gestion des aires protégées des huit pays appartenant au Traité de Coopération Amazonienne. Le CIRAD-SAR est responsable du codirecteur européen, des missions d'appui technique et assure un suivi général du projet. La mission avait comme objet de réaliser un bilan rapide mais surtout de programmer les activités à assurer d'ici la fin du projet (décembre 1997) avec la participation du CIRAD-SAR. Dans un contexte administratif et financier difficile, l'équipe du projet parvient à assurer l'essentiel des activités. Avant le mois d'août (date de fin de contrat pour le CIRAD-SAR), le CIRAD réalisera quatre missions sur les thèmes les plus importants pour quatre pays du TCA, participera à la rédaction de plusieurs documents de synthèse, et élaborera un projet à développer dans le cadre du Sous-Réseau des Aires protégées Amazoniennes (SURAPA)

La question des relations entre les systèmes nationaux de recherche agricole et les organisations paysannes se trouve au coeur des réflexions de nombreux opérateurs de développement. L'établissement d'un dialogue qui aboutisse à des modifications significatives des contenus et des modalités d'intervention de la recherche agricole est un processus d'apprentissage réciproque long et complexe entre des partenaires aux logiques différentes et qui suppose que soient éclaircies de nombreuses ambiguïtés sur les attentes, parfois fausses, suscitées par ce partenariat. Cette étude est une contribution au débat en cours; elle se fonde sur l'étude d'un cas concret, le Mali, à travers trois situations agricoles régionales : la région de Mopti, Niono dans le cadre de l'Office du Niger et le Mali-Sud. Cette étude propose à partir d'une analyse de ces trois situations, un éclairage argumenté par les observations de terrain sur les modalités de relations entre recherche et organisations de producteurs. Cette réflexion est ainsi replacée dans un cadre plus large situé par rapport aux travaux de la recherche anglophone sur ces questions qui fait l'objet d'une présentation analytique et de synthèse en annexe au présent document.

L'objectif de la mission était de définir les pistes de travail en Amazonie et au Nordeste, à échéance 98. Le rapport propose des orientations avec nos différents partenaires de la recherche, de l'université et du développement

Ce rapport présente les activités de recherche-formation et appui au développement réalisées durant l'année 1995 par le projet d'Appui au Développement de l'Agriculture Familiale dans le Nordeste semi-aride (PADAF). En 1995, le dispositif de Recherche-Formation-Développement mis en place en 1993 s'est trouvé tronqué par l'interruption du projet de l'Unité Régionale de Formation et d'Appui au Développement du Nordeste (URCA-NE). La coordination des divers partenaires locaux via la mise en place du Réseau de Coopération Technique en Développement Rural du Nordeste a permis de maintenir une dynamique régionale et d'assurer l'accompagnement de plusieurs projets de recherche-développement dans les états de Bahia, Ceara, Paraiba et Pernambouc, ainsi que les activités de formation en collaboration avec les universités de ces Etats. En 1995, trois thèmes de recherche ont fait l'objet d'efforts particuliers : 1. la poursuite des études sur les systèmes d'élevage familial, en mettant l'accent sur la production laitière, 2. l'étude des systèmes de commercialisation et de transformation des produits de l'élevage (lait et dérivés, viandes et peaux), 3. l'étude des stratégies des acteurs locaux à l'échelle municipale (organisation des acteurs, planification municipale)

L'opération pilote de plan foncier rural concrétise la volonté politique de l'Etat ivoirien de se doter des moyens adéquats pour arriver à une clarification des droits fonciers et promouvoir une réflexion sur ces questions qui soit cohérente avec les réalités sociales et économiques. Le rapport présente l'évaluation de la mise en oeuvre de l'opération pilote de PFR, la gestion de l'information et la topo-carthographie, les aspects sociologiques et juridiques. Au plan de la mise en oeuvre, les acquis sont importants. Cependant, l'analyse détaillée de la mise en oeuvre et des résultats laisse apparaître, une réalisation incomplète et déséquilibrée privilégiant la dimension topo-cartographique dans l'ensemble des opérations. Les insuffisances diagnostiquées concernent essentiellement les opérations "formalisation des droits fonciers" d'une part et "aménagement rural et développement agricole" d'autre part. Les dimensions socio-foncières et plus particulièrement, la transcription des droits coutumiers ont ainsi bénéficié d'une moindre attention. La mission apporte des recommandations concernant le déroulement, les finalités, le financement, le pilotage, l'organisation interne, l'insertion institutionnelle du PFR et le recueil des informations

A travers les travaux de terrain dont s'inspire ce guide, l'objectif est de fournir des éléments permettant une planification efficace d'une aire protégée à travers ses éléments constitutifs : ses hommes, les territoires qu'ils occupent, la façon dont ils les mettent en valeur, les dégradent éventuellement et les solutions à envisager pour trouver avec eux de meilleures façons de les gérer. La démarche consiste à : -connaître le contexte, les contraintes et atouts qui pèsent sur la zone, -identifier les problèmes que les acteurs appréhendent, -préciser les interventions envisageables à partir de cette problématique -définir des choix stratégiques concernant l'articulation entre développement et conservation -définir les modalités de suivi évaluation des actions proposées. La mise en oeuvre de cette démarche prend en compte l'organisation sociale de la population concernée, pour la mobiliser autour des enjeux qu'elle estime importants et réactiver les règles de gestion des ressources, vers une gestion concertée dans une perspective de développement - conservation

Cette mission avait pour objet de contribuer à la programmation des activités de la Délégation de l'agriculture de Huambo, en particulier dans les liaisons Recherche/Développement/Formation. Le rapport présente une synthèse sommaire de la situation de l'Agriculture de Huambo et propose un certain nombre d'axes de travail qui concernent des projets de développement menés en collaboration par des ONG et les EDAS (station de développement agraire chargée de la vulgarisation et de l'appui aux producteurs), le renforcement des moyens des départements des statistiques et de planification des Délégation de Huambo, Huila et Bie, la création de cellule d'appui aux projets, des contenus pédagogiques pour la formation et une réflexion sur la programmation des recherches à Chianga, principale station de recherche de l'IAA (Instituto de Investigacao Agraria), située à proximité de la capitale régionale

La mission a participé à l'atelier national de définition des priorités de la recherche agronomique guinéenne à Conakry. L'analyse des résultats a permis d'identifier trois enjeux scientifiques prioritaires : 1-la connaissance et l'intensification des systèmes de production (programmes de recherche sur café, kola, riz, maïs, fonio, coton, igname, arachide, fruits, élevage, maraîchage et palmier à huile) 2-la conservation, la gestion et l'amélioration des ressources naturelles, à travers les programmes de recherche sur la protection et la conservation des sols, le rôle de l'agroforesterie, les systèmes de production à base de riz de côteaux ...3-la mécanisation, la transformation et la valorisation des productions agricoles. La mission fait également des recommandations concernant la gestion des ressources humaines de l'IRAG et les services d'appui

Le Programme Régional de Renforcement de la Recherche sur les Grains de Base en Amérique centrale (PRIAG) a été prolongé par l'Union Européenne et les pays de l'Isthme centro-américain pour une période de 2 ans, jusqu'au 01.01.1997. En mars 1995, la mission annuelle de suivi CIRAD/KIT auprès des activités du PRIAG a visité des zones de concentration du programme dans 3 pays : El Salvador, Costa Rica et Nicaragua, et a pris connsaissance des propositions de mise en oeuvre pour la phase 1995-1996. Les principales observations et recommendations sont : une gestion par objectifs, le renforcement des activités réalisées en direction des producteurs, une politique de communication.

Les objectifs du projet sont à la fois de conforter les actions de recherche déjà engagées par le CRPh, de développer de nouvelles activités en particulier dans le domaine de l'analyse des systèmes agraires et de l'amélioration des systèmes de production mais aussi dans la conservation et la transformation de la datte, enfin de valoriser les résultats obtenus. Le rapport présente un bilan des activités et les perspectives de recherche pour chaque volet du projet en insistant pour chacun sur les justifications, les acquis, les orientations, les moyens et les publications. Les principaux thèmes abordés sont : agriculture et développement (gestion de l'eau, association nécessaire de l'agriculture et de l'élevage, coût du travail et mécanisation, arboriculture fruitière, maladie de la feuille cassante, zonage); technologie et transformation de la datte (qualité et procédés); lutte biologique (contre la pyrale des dattes, contre la cochenille blanche). Enfin un état de réalisation des budgets est présenté

Le rapport présente les activités menées à Petrolina dans le cadre du projet PADAF auprès de l'URCA (Unité Régionale de Formation et d'Appui au Développement Rural). L'auteur rappelle le contexte du projet, décrit les actions de structuration de l'URCA, les relations institutionnelles, les produits et les perspectives pour 1994

A l'issue d'une mission de trois mois auprès du Directeur Général de l'IRAG, l'auteur fait un bref constat de la situation actuelle de cet institut guinéen de recherche agronomique et présente quelques propositions en vue de contribuer à le rendre plus opérationnel. Plusieurs axes se dégagent à différents niveaux : organisationnel, du personnel, de la programmation, de la gestion des moyens et au niveau des programmes

Les travaux de recherche et les opérations de développement concernant le Nord Cameroun ont fait l'objet de nombreuses publications. Ce travail bibliographique ne présente qu'une partie de ces références puisque seule la base de données AGRITROP/CIRAD a été interrogée. 452 références ont été sélectionnées concernant des domaines très divers : les productions végétales et animales, le milieu humain et physique, les systèmes de production, la foresterie, le machinisme et la transformation des produits agricoles

Cette mission d'appui au montage d'un Centre de Transfert de Technologie a consisté en une analyse des objectifs et des moyens disponibles, et a conduit à la formulation de recommandations d'actions courts et moyens termes. Parmi ces recommandations, certaines sont de nature initier des collaborations avec ce futur Centre, le CIRAD (une convention a déjà été signée avec le CIRAD-SAR) mais aussi avec AGROPOLIS à la fois sur le plan scientifique et industriel. Pour le CIRAD, identification des thèmes de compétences de l'Université dans le domaine des biotechnologies, qui pourraient conduire à d'éventuelles collaborations : mise au point de variétés animales et végétales transgéniques, bioconversion, souches d'intérêt industriel, mise au point de kits de diagnostics en santé aimale, protection des végétaux, contrôle qualité

Le projet de recherche de Garoua (phase II) mis en oeuvre conjointement par l'IRA Nord Cameroun et le CIRAD, souhaite développer en 1993 un programme de recherche sur "les relations agriculture-élevage et la gestion des terroirs". Ce rapport présente d'une part les caractéristiques de l'agriculture du Nord Cameroun et d'autre part les différents programmes du projet Garoua et les structures de développement intervenant dans cette région. Quatre axes principaux du futur programme sur les relations agriculture élevages sont proposés : - l'analyse des situations agricoles du Nord Cameroun; - le diagnostic sur les relations agriculture élevage, la place de l'élevage et la gestion des ressources naturelles au niveau de quelques terroirs villageois; - la mise en place d'expérimentations en milieu paysan visant à une meilleure valorisation de la biomasse disponible pour l'agriculture et l'élevage; - l'identification des problèmes de gestion des ressources naturelles au niveau des terroirs villageois

Cette mission avait pour objectif de définir des axes et d'élaborer un programme de travail pour la composante recherche/développement du programme ADER. Le rapport, à partir des demandes des différents volets propose les axes de travail suivants : - amélioration de la connaissance de la zone, - formation des agents de développement à la démarche retenue, (recherche/action/développement), - opérations pilotes de gestion de terroir, élaboration de référentiels techniques. Le rapport détaille pour chacun de ces axes, les actions retenues et définit les lieux d'implantation. Un calendrier prévisionnel et une première estimation des coûts sont proposés.

Ce rapport de mission, réalisé par le CIRAD-SAR à la demande du CNRST, précise les axes de collaboration entre ces deux organismes dans le domaine de agro-alimentaire. Sont aussi définis les modalités de mise en place de cette collaboration en particulier en terme de programmation et de mise à disposition de chercheurs du CIRAD-SAR au CNRST

Le projet de recherche pour le développement de l'agriculture d'oasis en Tunisie bénéficie de l'appui financier du Ministère de l'Agriculture Tunusien et du Ministère des Affaires Etrangères Français, l'accord de financement à été notifié au GRIDAO en octobre 1992. Une première série d'actions a été engagée au dernier trimestre 1992. Ces actions sont regroupées en trois volets principaux : inventaire du patrimoine génétique, protection des cultures, agronomie et développement des oasis. La première mission de concertation GRIDAO-INRAT analyse les actions entreprises pour renforcer le potentiel scientifique du Centre de Recherche Phoenicicole de Degache en 1992 et valoriser ses acquis de recherche. Le renforcement des travaux est proposé dans le domaine de la valorisation des produits de l'oasis ainsi qu'en recherche-développeme nt sur les systèmes de productions oasiens. Plusieurs actions à court terme sont envisagées dont un séminaire à Tozeur en juin 1993

Cette mission avait pour objectif la définition de stratégies de développement à partir des données accumulées par la Cellule Recherche-Développement. Le rapport présent un zonage en 7 unités. Ce zonage est basé sur des critères liés aux ressources naturelles, à la localisation par rapport à N'Djamena et aux systèmes de production existants. Les 7 unités sont regroupées autour de 3 logiques économiques : - une logique d'accumulation traditionnelle, - une logique d'accumulation par injection de capital, - une logique de surexploitation des ressources naturelles. Après avoir analysé pour chaque système technique, ses marges de progrès et les contraintes principales, le rapport propose une régionalisation des actions

M. TONNEAU a réalisé pour la FAO une mission en République Populaire d'Angola du 18 avril au 1er mai 1992. Au cours de cette mission, le consultant a participé à l'animation du 2ème séminaire sur la vulgarisation et le développement rural et s'est rendu dans la province de Huambo avec les experts du Centre d'Investissement de la FAO (mission d'identification d'un projet d'appui aux services agricoles). Ce rapport présente les lignes directives de la politique agraire du Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural et donne quelques éléments sur le rôle des services de vulgarisation et de recherche dans le cadre d'un programme "d'extensao rural". De nombreuses annexes précisent la liaison recherche-développement et les actions de formation à destination des agents de développement et des producteurs

Le volet recherche du projet a démarré ses actions fin 1991, si quelques résultats sont dors et déjà obtenus, la dynamique en cours doit être rapidement renforcée. Un bilan des actions en cours, dressé pendant la mission de concertation montre l'ampleur des travaux à poursuivre pour redynamiser une recherche agronomique au service du développement. Plusieurs décisions engageant l'avenir doivent être prises dans des délais assez courts. Elles concernent plus particulièrement : le renforcement de l'IRESA, la mise en oeuvre de la démarche de programmation et de budgétisation par objectif, la constitution de pôles régionaux de recherche, le recrutement de chercheurs affectés à des programmes prioritaires

Cette deuxième mission de concertation du projet de recherche agricole et de vulgarisation agricole pilote en Algérie avait pour objet de faire le point sur l'état d'avancement des travaux depuis la précédente mission en décembre 1991. Plusieurs réunions et visites de terrain ont permis de constater le travail important accompli dans les régions de Sidi Bel Abbes et Sétif pour la mise en place des commissions régionales de programmation de la recherche. De nombreux blocages administratifs persistent cependant, les retards pris dans la création officielle des centres régionaux de recherche, la mise en place de nouveaux statuts du chercheurs de l'INRAA, l'affectation de postes budgétaires etc... risquent de compromettre sérieusement les dynamiques de travail déjà enclenchées et pourtant prometteuses

L'année 1992 a été mise à profit par la Programme Régional d'appui à la Recherche Agronomique sur les Grains de base en Amérique Centrale (PRIAG) pour développer et consolider ses activités. Par rapport à 1991, le nombre de projets de recherche thématique appuyés a augmenté de 32 à 70; et le nombre de projets de recherche en parcelles paysannes est passé de 24 à 66. En 1993, il est prévu de poursuivre l'effort de renforcement des zonez géographiques priorisées par le Programme dans chaque pays. Les aspects, qui selon la mission semblent limiter les résultats du Programme et méritent un renforcement, sont : le fonctionnement des Conseils Nationaux; la régionalisation de la recherche en parceles paysannes et son lien avec la recherche thématique; le plan de formation; et la participation des acteurs autres que les agents de l'Etat, dans les activités du Programme