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L’œuvre de Judith Gautier fit d’elle, au tournant du XIXe et du XXe siècles, l’une des personnalités médiatiques et littéraires les plus en vue en France, mais aussi en Europe, de sorte qu’elle fut élue à l’Académie des Dames, fondée par Anna de Noailles, puis à l’Académie Goncourt, dont elle fut la première femme en 1910, élue face à Paul Claudel. Cet article concerne l’histoire de cette carrière académique hors du commun, le passage d’une académie à une autre, ses activités et son rôle dans l’attribution annuelle des Prix, au sein d’une institution où elle siégea jusqu’à sa mort en 1917., This work made her, at the turn of the 19th and 20th centuries, one of the most prominent media and literary personalities in France, but also in Europe, so that she was later elected to the Académie des Dames, founded by Anna de Noailles, and then to the Académie Goncourt, of which she was the first woman in 1910, elected against Paul Claudel. This article deals with the history of this extraordinary academic career, her passage from one Academy to another, her activities and her role in the annual awarding of the prizes, within an institution where she sat until her death in 1917.

En partant de la correspondance entre Francis Ponge et Gaston Gallimard, le présent article entend se pencher sur cette face cachée de la littérature, et plus encore de la poésie, qu’est l’argent. C’est aussi la question de la valeur de l’œuvre qu’il se propose d’aborder, à partir des échanges épistolaires entre Ponge et son éditeur., Drawing on the correspondence between Francis Ponge and Gaston Gallimard, this article looks at the hidden side of literature, and even more so of poetry, that is money. It also examines the question of a work’s value, based on the epistolary exchanges between Ponge and his publisher.