1. Benjamin Schlick : nouveaux dessins étrusques de Corneto (Tarquinia)
- Author
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Natacha Lubtchansky, Centre Tourangeau d'Histoire et d'étude des Sources (CeTHiS - E.A. 6298), Université de Tours (UT), Lucrezia Cuniglio, Natacha Lubtchansky, Susanna Sarti, and Université de Tours
- Subjects
Archeology ,History ,060103 classics ,[SHS.ARCHEO]Humanities and Social Sciences/Archaeology and Prehistory ,060102 archaeology ,Visual Arts and Performing Arts ,Antoine Letronne ,lighting ,06 humanities and the arts ,éclairage ,[SHS.ART]Humanities and Social Sciences/Art and art history ,Tarquinia ,watercolor ,[SHS.HISPHILSO]Humanities and Social Sciences/History, Philosophy and Sociology of Sciences ,Henri Labrouste ,aquarelle ,Académie de France à Rome ,Corneto ,0601 history and archaeology ,Classics ,Benjamin Schlick ,[SHS.HIST]Humanities and Social Sciences/History ,[SHS.CLASS]Humanities and Social Sciences/Classical studies ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS - Abstract
Entre les années 1829 et 1835, les tombeaux étrusques peints ont été amplement dessinés par les élèves architectes de l’Académie de France à Rome, ainsi que par quelques-uns de l’École des beaux-arts de Paris. On peut ajouter un nouvel exemplaire à cette nombreuse série, exécuté par un architecte danois qui vécut une grande partie de sa vie en France, Benjamin Schlick (1796-1872), une personnalité peu étudiée jusqu’ici. En 1832, il releva huit tombes de Tarquinia et ses environs dans la tradition des dessins français, mais assembla ces différentes vues pour composer un tableau d’ensemble tout à fait original. Son encadrement a aussi révélé des surprises : comme le notait l’Académicien des beaux-arts de l’Institut de France, Antoine Letronne, qui visita l’atelier de l’artiste, la composition pouvait être rétroéclairée, dans un effet scénographique qui n’est pas sans rappeler les fonctionnalités des lanternes magiques ou des dioramas. Benjamin Schlick: new Etruscan drawings of Corneto (Tarquinia). Between the years 1829 and 1835, the painted Etruscan tombs were amply drawn by the student architects of the Académie de France in Rome, as well as by some of the École des Beaux-Arts in Paris. A new example can be added to this large series, executed by a Danish architect who spent a great part of his life in France, Benjamin Schlick (1796-1872), a personality little studied so far. In 1832, he drew eight tombs from Tarquinia and its surroundings in the French tradition, but assembled these different views to compose a very original drawing. The frame of the drawing also revealed surprises: as noted by Academician Antoine Letronne who visited the studio of the artist, the composition could be backlit, in a scenographic effect that is reminiscent of the features of magic lanterns or dioramas.
- Published
- 2020
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