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In this contribution, a hydrometallurgical process is specifically developed to recover zinc (Zn), manganese (Mn) and lead (Pb) from the pyrometallurgical sludge produced in the steel manufacturing industries. The optimum conditions for Zn and Mn selective leaching from the pyrometallurgical sludge of Pompey have been already found. This process consists of six unit operations: 1) Selective Zn leaching. At this stage, 80.8–100% of Zn is extracted. 2) Selective Mn leaching, with two reductive leaching steps: fixed pH range from 3.5 to 4.2 and redox potential lower than 400 mV, using H 2 SO 4 and Na 2 S 2 O 5 as the reducing agent. In this step, 77.6–95.9% of Mn is recovered. 3) Removal of aluminum (Al) and iron (Fe) from Zn leach liquor by chemical precipitation at pH 4.8 with NaOH. 4) Removal of Al, Zn and Pb by sulfide precipitation (Na 2 S) from Mn leach liquor (2) at pH 5.6. 5) Zn precipitation (as sphalerite) using twice the stoichiometry value of Na 2 S (considering the concentration of Zn). 6) Mn precipitation (as rhodochrosite) at pH 8.5 using Na 2 CO 3 as the precipitation agent. This process is tested with four different raw materials, which demonstrates its reliability. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Les microangiopathies thrombotiques (MAT) peuvent être secondaires à une cause médicamenteuse. Nous présentons ici le cas d'un patient suivi pour un syndrome des anti-synthétases (SAS) à anticorps (Ac) anti-PL7 positifs ayant développé un syndrome de MAT alors qu'il était traité par tacrolimus. Il s'agissait d'un homme de 49 ans, aux antécédents d'infection chronique au virus de l'hépatite B (VHB), chez lequel était retenu le diagnostic de SAS avec Ac anti-PL7 positifs en octobre 2018 devant un déficit moteur des membres inférieurs, des troubles de la déglutition et une rhabdomyolyse. Le TEP scanner éliminait une cause paranéoplasique. Le patient recevait outre une corticothérapie, des Immunoglobulines intraveineuses et un traitement par méthotrexate. En 2020, on notait une rechute biologique nécessitant d'adjoindre un traitement par rituximab sous couvert d'un traitement préemptif du VHB par ténofovir. Secondairement, apparaissait une pneumopathie interstitielle diffuse en lien avec le SAS nécessitant l'arrêt du rituximab et l'introduction d'un traitement par six cures de cyclophosphamide en juillet 2021, relayé par du mycophénolate mofétil, permettant un contrôle de la maladie jusqu'en février 2022, date à laquelle on notait une réascension des CPK, sans évolution péjorative au niveau pulmonaire. Il était alors introduit du Tacrolimus avec un objectif résiduel entre 5 et 15 ng/mL permettant une normalisation des CPK et un sevrage complet de la corticothérapie en novembre 2022. En septembre 2022, on observait l'apparition d'une hypertension artérielle (HTA) et une dégradation lente et progressive de la fonction rénale, alors que la créatinine était normale à l'instauration du tacrolimus (83 micromol/L). Le ténofovir était interrompu et relayé par de l'entécavir dans l'hypothèse d'une tubulopathie, ce qui était sans effet sur l'insuffisance rénale. L'échographie rénale éliminait une cause obstructive et le doppler ne montrait pas de sténose des artères rénales. Il n'y avait ni protéinurie ni hématurie. En janvier 2023, l'HTA n'était pas contrôlée et on notait une augmentation de la créatinine à 172 micromol/l. Le patient était hospitalisé. La myosite était bien contrôlée. Le fond d'œil, sans rétinopathie hypertensive, et l'examen neurologique étaient normaux. L'hémogramme restait normal. L'haptoglobine était effondrée à plusieurs reprises. La recherche répétée de schizocytes était négative, le test à l'antiglobuline direct également. La vitamine B12 était normale et la biologie antiphospholipide négative. Le dosage du tacrolimus résiduel était à 4,0 ng/mL. L'ADAMTS 13 était à 80 % et les fractions C3, C4 et CH50 du complément étaient normales. Un traitement antihypertenseur était introduit par voie intraveineuse, en complément de la bithérapie orale. Dans l'hypothèse d'une MAT débutante au tacrolimus, ce dernier était interrompu. On observait alors une normalisation de l'haptoglobine et de la tension artérielle dans les 24 heures, permettant un arrêt des thérapeutiques anti-hypertensives intraveineuses et une diminution de la créatinine à 120 μmol/L. Un traitement par abatacept [1] était débuté en association au méthotrexate. De nombreux médicaments peuvent s'associer à un syndrome de MAT [2] , notamment la quinine, le tacrolimus et la ciclosporine [3]. Deux principaux mécanismes physiopathologiques sont évoqués : premièrement, une toxicité immunomédiée caractérisée par une survenue aiguë des symptômes après introduction du médicament et, deuxièmement, une toxicité dose dépendante et cumulative entraînant des lésions endothéliales directes avec un délai de survenue long (6 à 12 mois) suivant l'introduction du médicament [3]. Le tableau clinique des MAT médicamenteuses est plus volontiers celui d'un syndrome hémolytique et urémique (SHU) avec une atteinte rénale prédominante, ce qui était le cas de ce patient. Le mécanisme préférentiel des MAT sous tacrolimus semble être lié à une toxicité dose dépendante et cumulative [3]. Le tableau incomplet de syndrome de MAT chez ce patient pouvait être possiblement expliqué par un taux de tacrolimus résiduel inférieur à 5 ng/mL. La résolution rapide du tableau clinicobiologique à l'arrêt du tacrolimus plaide fortement pour l'imputabilité de ce médicament. Ce cas doit attirer l'attention du clinicien sur l'existence des syndromes de MAT liés aux médicaments, dont certains sont utilisés fréquemment en médecine interne. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé Propos Bien que certains auteurs aient associé le dégoût de la viande avec les affections néoplasiques, les anorexies sélectives ou aversions alimentaires récentes ont une utilité diagnostique discutée. Nous avons cherché à caractériser les anorexies constatées au cours de divers états pathologiques, pour tenter d’associer leur sélectivité à certains groupes d’affections spécifiques. Méthodes Tous les patients admis dans trois services d’un hôpital universitaire pendant 22 mois ont été inclus dans l’étude s’ils avaient maigri de plus de 10 % de leur poids habituel en moins d’un an. Étaient exclues les personnes non interrogeables ou atteintes d’anorexie mentale. Les diagnostics étaient recueillis à la fin de l’hospitalisation et vérifiés à 6 mois. Une régression logistique était utilisée pour identifier les facteurs indépendants associés à une anorexie sélective. Résultats Notre cohorte était composée de 106 patients (femmes : 44 %, âge médian : 65 ans). Les cancers représentaient 36 % des diagnostics, les infections 35 %, les maladies de l’appareil digestif 19 % et les maladies non organiques 21 %. La prévalence des anorexies sélectives récentes était de 46 %. Elles étaient associées significativement au sexe féminin ( p = 0,002), et de façon marginale au jeune âge ( p = 0,069) et à l’ancienneté de l’amaigrissement ( p = 0,079). La prise de morphiniques était associée à l’absence d’anorexie sélective ( p = 0,001). Aucune catégorie diagnostique particulière n’y était associée. Conclusion Les anorexies sélectives ne semblent pas être utiles au diagnostic étiologique des amaigrissements pathologiques. Elles s’apparentent plutôt à une réactivation non spécifique d’aversions antérieures latentes propres à chaque individu. Purpose The diagnostic value of selective anorexia is debated. Some authors have suggested an association between meat aversion and cancer, but most do not use it as a diagnostic tool. We aimed to characterize anorexia of different diseases to search for an association between selective aversions and diagnostic groups. Methods All the patients admitted to three departments of a teaching hospital were included consecutively for 22 months if they had more than 10 % weight loss in less than one year. Patients were excluded if history taking was not reliable, or if they suffered from anorexia nervosa. We compiled diagnoses at discharge and validated them six months later. We used logistic regression to identify independent factors associated with selective anorexia. Results Inclusion criteria were met in 106 patients (female 44 %, median age 65 years). Most frequent diagnoses were: cancer (36 %), infection (35 %), digestive diseases (19 %), non organic diseases (21 %). Recent selective anorexia was found in 46 % of the cases. It was significantly associated with female gender ( P = 0.002), marginally with young age ( P = 0.069) and long duration of weight loss ( P = 0.079). Opioid use at admission was negatively associated with selective anorexia ( P = 0.001). No specific diagnostic category was found to be associated. Conclusion Selective anorexia does not appear to be a useful symptom to investigate pathological weight loss. It behaves more like a non-specific reactivation by current disease of earlier latent personal food aversions. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

BACKGROUND: Multiple factors may contribute to the observed survival variability following in-hospital cardiopulmonary resuscitation (CPR). While in-hospital CPR is most often performed on patients lying on a bed or stretcher, CPR training uses primarily manikins placed on the floor. We analyzed the quality of external chest compressions (ECC) in simulated cardiac arrest scenarios occurring both on a stretcher and on the floor. METHODS: Prospective cross-over simulation study enrolling ED nurses and nurse's aides as part of an annual evaluation. Simulated CPR was performed in the 2 rescuer-mode for 2 min, both kneeling on the floor, and standing beside a knee high stretcher. The order of position was randomized. ECC parameters were compared. RESULTS: ED nurses (n=48) and nurse's aides (n=26) performed 128 scenarios. Mean ECC depth was 32±13 mm on the floor and 27±11 mm on a stretcher (: 5 mm, 95%CI [3-7], P<.001). Participants last trained within a year (n=17) developed deeper ECCs than their colleagues (n=47) in both positions (floor: 39±12 mm vs stretcher: 34±11 mm (p=0.016) for those trained within the year, and floor: 29±12 mm vs stretcher: 24±10 mm (P<.001) for those trained over a year ago). CONCLUSIONS: The quality of chest compressions performed by ED staff was below 2005 guideline standards, with decreased ECC depth during CPR on a stretcher. Annual refresher courses should be implemented in the ED, with a focus on obtaining required ECC depth while standing next to a stretcher. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Abstract: Objectives: To validate a new laparoscopy home training model (GYN Trainer®) in order to practise and learn basic laparoscopic surgery. Patients and method: Ten junior surgical residents and six experienced operators were timed and assessed during six laparoscopic exercises performed on the home training model. Results: Acquisition of skill was 35%. All the novices significantly improved performance in surgical skills despite an 8% partial loss of acquisition between two training sessions. Qualitative evaluation of the system was good (3.8/5). Discussion and conclusion: This low-cost personal laparoscopic model seems to be a useful tool to assist surgical novices in learning basic laparoscopic skills. [Copyright &y& Elsevier]

As most pathogens enter through the mucosa, it is important to develop vaccines that induce mucosal immunity. To this end, we generated a novel adenovirus (Ad) vaccine that displays the σ1 protein from reovirus to target junctional adhesion molecule 1 and sialic acid. Replication-defective Ad5 vectors were modified by replacement of the Ad fiber protein with σ1 (T3Dσ1) protein of reovirus T3D in previous work. Ad5 and Ad5-σ1 were compared in mouse models for gene delivery and vaccination to monitor cytokine, antibody, and T-cell responses. The viruses were also tested for the ability to transduce and mature dendritic cells. Ad5-σ1 was 40-fold less efficient at gene delivery in vivo, yet it was capable of inducing equal or greater cellular immune responses and systemic interferon-γ levels than Ad5 after intranasal administration. Despite weaker gross transduction, intranasal administration of Ad5-σ1 produced more green fluorescent protein-positive (GFP+) major histocompatibility complex class II (MHC II) cells in the draining lymph nodes, less GFP+/MHC II+ cells in the lungs, and mediated modestly better maturation of dendritic cells in vitro. These data suggest that targeting gene-based vaccination via the σ1 protein may enhance the T-cell immune response, perhaps by skewing immune responses to encoded antigens. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Abstract: Objective: We want to highlight the risk of infertility and failure of Assisted Reproductive Technologies due to the presence of macrocephalic spermatozoa (MS) in the sperm at rate equalling or superior to 20% in at least one semen analysis. Patients and methods: We did a retrospective analysis of 19 infertile patients presenting MS at average rate between 14.3 and 49.7%. For each patient, at least one semen analysis showed a MS rate equal or superior to 20%. We did an automated analysis of the spermatozoa surface for 13 patients and a detailed analysis of the MS morphology in 18 patients. Thirteen couples benefited of one or more IVF with or without ICSI. Results: The semen analysis shows an impairment of one or more parameter of the sperm in all patients. Three morphological aspects for MS were highlighted: MS with irregular head, MS with regular head, and MS with multiple heads, with a dominance of irregular heads. The spermatozoa surface analysis shows a significant increase of the average surface and of the standard deviation (p <0.0001). The average rate of pregnancies by transfer is decreased compared to usual rates in our laboratories (13% versus 28%). Discussion and conclusion: We want to sensitize biologist and clinical doctors to the existence of partial forms of this syndrome, which could be related to infertility with impaired sperm parameters and low pregnancy rates after FIV or ICSI. [Copyright &y& Elsevier]

Neurons which discharge selectively during waking (waking selective) have been found in the tuberomamillary nucleus (TM) and adjacent areas of the posterior hypothalamus. Although they share some electrophysiological properties with aminergic neurons, there is no direct evidence that they are histaminergic. We have recorded from posterior hypothalamic neurons during the sleep–wake cycle in freely moving cats, and investigated the effects on waking selective neurons of specific ligands of histaminergic H3-receptors, which autoregulate the activity of histaminergic neurons. Two types of neurons were seen. Waking selective neurons, termed “waking-on (W-on),” were located exclusively within the TM and adjacent areas, and discharged at a low regular rate during waking (1.71–2.97 Hz), decreased firing during light slow wave sleep (SWS), became silent during deep SWS and paradoxical sleep (PS) and resumed their activity on, or a few seconds before, awakening. “Waking-related” neurons, located in an area dorsal to the TM, displayed a similar, although less regular, low rate of firing (1.74–5.41 Hz) and a similar discharge profile during the sleep–wake cycle; however, unlike “W-on” neurons, they did not completely stop firing during deep SWS and PS. Intramuscular (i.m.) injection of ciproxifan (an H3-receptor antagonist, 1 mg/kg), significantly increased the discharge rate of W-on neurons and induced c-fos expression in histamine-immunoreactive neurons, whereas i.m. injection of imetit (an H3-receptor agonist, 1 mg/kg) or microinjection of α-methylhistamine (another H3-receptor agonist, 0.025–0.1 μg/0.2 μl) in the vicinity of these cells significantly decreased their discharge rate. Moreover, the effect of the antagonist was reversed by the agonists and vice versa. In contrast, “waking-related” neurons were unaffected by these H3-receptor ligands. These data provide evidence for the histaminergic nature of “W-on” neurons and their role in cortical desynchronization during waking, and highlight the heterogeneity of posterior hypothalamic neuronal populations, which might serve different functions during the wakefulness. [Copyright &y& Elsevier]

Heart failure is a leading cause of hospitalization, morbidity and mortality. Treatments are not up-titrated for all patients because of adverse effects. Strategies to better discriminate patients who may benefit most from titration are needed to improve the benefit-risk balance. Soluble suppression of tumorigenicity-2 (sST2) is a new prognostic biomarker of heart failure. Patients with a high baseline sST2 levels could benefit the most from cardioprotective treatments. The current study considered sST2 value as a guide for medical management in patients admitted for acute HF decompensation, in an attempt to minimize hospital readmission. STADE-HF (sST2 As a help for management of Diagnosis, Evaluation and management of HF) was a blinded prospective randomized controlled trial and included 123 patients admitted for heart failure between January 2017 and August 2018 for acute HF. There were randomized into 2 groups: Usual treatment group, in which patient's sST2 level was unknown, and interventional treatment group, for whom sST2 level was known and used on day 4 of hospitalization for guide the treatment. The main clinical endpoint was the readmission rate for any cause at 1 month. The primary endpoint of readmission during the first month follow-up was observed in 28 patients (25%); 10 patients (19%) in the usual group, and 18 (32%) in the sST2 group without statistical difference (P = 0.11). The mean duration of hospitalization was lower in patients with low sST2 (< 37 ng/mL) at admission (8.5 ± 9.5 days vs. 14.8 ± 14.9 days when sST2 > 37 ng/mL, P = 0.003). The STADE-HF study failed to decrease readmissions for patients admitted for acute HF. A long-term follow-up is conducted to evaluate the effect on cardiovascular hospitalization and mortality at one year after index hospitalization. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Résumé: Les effets de la pollution atmosphérique sur la santé sont assez bien documentés et l’influence de la pollution particulaire sur la morbi/mortalité par infarctus du myocarde et par accident vasculaire cérébral est de plus en plus évidente. Notre objectif est de faire une revue de la littérature traitant de l’impact de la pollution de l’air par les PM10 et les PM2,5 sur l’infarctus du myocarde et l’accident vasculaire cérébral. Au total, 14 études ont été recensés sur les effets des PM10 et cinq sur les effets du PM2,5. Neuf études sur 14 pour les PM10 et deux études sur cinq pour les PM2,5 ont conclu à une association significative avec l’infarctus du myocarde et/ou l’AVC. La composition des particules selon les lieux de l’étude, la période et la population d’étude doivent être pris en compte dans l’interprétation des résultats sur les effets sanitaires de la pollution atmosphérique. L’intégration de ces différents éléments est importante pour une prise de décision adaptée aux réalités sociales et économiques propres à chaque milieu. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Abstract: The extraction of nickel (Ni) from ultramafic soils by phytomining can be achieved using Alyssum murale cultures. This study presents a new process for the valorization of Ni accumulated by this plant through the production of a Ni ammonium disulfate salt (Ni(NH4)2(SO4)2.6H2O). The process comprises an initial leaching of the ashes of A. murale with a sulphuric acid solution (1.9M H2SO4, T=95°C, t=240min, TS=150gashL−1), producing a leachate rich in Ni (10.2gNiL−1; 96% Ni solubilisation), Mg, P, K, Fe, Ca and Al. The pH of the acid leachate is increased to 5.0 with NaOH (5M), followed by an evaporation step which produced a purified solution rich in Ni (21.3gNiL−1) and an iron hydroxide precipitate. The cold crystallization (T=2°C, t=6h) of this solution by the stoichiometric addition (×1.2) of ammonium sulfate generates a Ni ammonium disulfate salt, containing 13.2% Ni, that is potentially valuable to industry. [Copyright &y& Elsevier]

Abstract: Aim: To evaluate fear, beliefs, catastrophizing and kinesiophobia in chronic low back pain patients about to begin a training programme in a rehabilitation centre. Patients and methods: Fifty chronic low back pain patients (including both males and females) were assessed in our physical medicine department. We used validated French-language scales to score the patients’ pain-related disability, quality of life and psychosocial factors. Results: Seventy percent of the patients had a major functional disability (i.e., a Roland–Morris Scale score over 12) and nearly 73% reported an altered quality of life (the daily living score in the Dallas Pain Questionnaire). Pain correlated with functional impairment and depression but not with catastrophizing or kinesiophobia. Disability was correlated with catastrophizing and kinesiophobia. Conclusion: Psychosocial factors are strongly associated with disability and altered quality of life in chronic low back pain patients. Future rehabilitation programs could optimizing patient management by taking these factors into account. [Copyright &y& Elsevier]

Abstract: Recent mutation identification in well-known sperm defects gives proof that there are genetic causes of infertility. Familial forms and some features of the spermograms lead toward the genetic origin of these syndromes. For each syndrome, several clinical aspects and partial forms were described. In these latter, apparently normal spermatozoa coexist with those showing the phenotype of interest. Transmission electron microscopy is the better tool to characterize the specific details of each syndrome. The frequency of genetic teratozoospermia is weak, the most studied syndromes are the globozoospermia, the macrocephaly, the syndrome of decapitated spermatozoa and the dyplasia of the fibrous sheat. A mutation was identified for two from these syndromes, but the two mutations does not account for all the cases from each syndrome. The various clinical aspects observed for each syndrome suggest that either other mutations or other genes are probably involved in these spermatogenic failures. The use of spermatozoa from patients for intra cytoplasmic sperm injection (ICSI) may pose two problems: fertilization problems and genetic risk for the progeny, including chromosomic and genic risk. Except for total macrocephaly which is excluded from ICSI because of sperm chromosomal abnormalities, these syndromes are consistent with assisted fertilization, but with uncertain rates of fertilization and pregnancy. [Copyright &y& Elsevier]

Abstract: Soil washing is one of the few permanent treatment alternatives to remove metal contaminants from soils. This paper reviews the various technology types and pilot/full-scale field applications of soil washing applicable to soils highly contaminated with heavy metals. The physical separation technologies, the chemical extraction processes and the integrated processes that combine both physical and chemical methods are discussed separately. This paper reviews basic principles, applicability, advantages and limitations, methods of predicting and improving performance of each physical/chemical technology. The discussion is based on a review of 30 recent laboratory investigations and 37 field applications of soil washing systems which have been undertaken, mostly in the US, for the period 1990–2007. This paper also examines and compares the status of soil washing technology for remediation of soils contaminated with metals in the US, in Canada and in Europe. [Copyright &y& Elsevier]

Un dépistage systématique des multimorbidités est réalisé depuis 2014 au CHU de Montpellier chez les patients atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques (RIC). L'objectif de ce travail était d'évaluer l'impact concret de ce dépistage sur la prise en charge des patients et le taux d'hospitalisation au cours d'un suivi de 1 an. Le critère de jugement principal (CJP) était un score composite évaluant la délivrance de médicaments préventifs de la comorbidité (vaccins, traitements antiplaquettaires, hypolipémiants, anti-ostéoporotiques) au cours de l'année suivant la date index. Les critères secondaires étaient la consultation d'un cardiologue/pneumologue, le taux d'hospitalisation toutes causes confondues, les hospitalisations pour fractures, événements cardiovasculaires ou infections. Nous avons identifié les patients atteints de RIC bénéficiant de notre programme de dépistage (patients exposés) dans la base de données nationale de santé française SNDS et les avons appariés à 3 témoins sur l'âge, le sexe, le RIC et la durée de la maladie. Cet appariement était imparfait puisque les patients exposés avaient significativement moins de diabète, recevaient moins de glucocorticoïdes et plus de DMARDs que les témoins et que l'utilisation de médicaments évalués dans le CJP était plus fréquente dans l'année précédant l'inclusion dans le groupe exposé par rapport aux témoins. Nous avons donc secondairement réalisé un 2e appariement par un score de propension, construit avec en plus les variables suivantes: ALD pour pathologie cardiovasculaire, diabète, BPCO; traitement du RIC et CJP dans l'année précédente. Au total, 284 patients ayant participé au programme de dépistage (exposés) ont été identifiés dans la base de données nationale et appariés avec 284 patients non dépistés (témoins). 72,7 % d'entre eux souffraient de polyarthrite rhumatoïde, 21,1 % de spondyloarthrite et 6,2 % de rhumatisme psoriasique. Il n'y avait pas de différence de caractéristiques à l'inclusion entre les patients exposés et les témoins. La dispensation de médicaments évalués dans le CJP était significativement plus fréquente à 1 an dans le groupe exposé par rapport aux témoins (56,7 % vs 43,3 % ; OR = 1,7 ; p < 0,01) avec significativement plus de vaccinations (43,4 % vs 29,6 % ; OR = 1,8 ; p < 0,01), d'hypocholestérolémiant (19,4 % vs 12,7 % ; OR = 1,7 ; p = 0,03) et de traitement anti-ostéoporotique (14,1 % vs 6,7 % ; OR = 2,4 ; p < 0,01). Les patients exposés avaient vu plus fréquemment un cardiologue ou un pneumologue dans l'année suivant le bilan (24,3 % vs 15,5 % ; p < 0,01). Les hospitalisations dans l'année pour infection était significativement moins fréquente dans le groupe exposé (0,7 % vs 4,2 % ; p < 0,01 ; dont infections pulmonaires 0 % vs 2,1 % ; p = 0,03), de même que les hospitalisations urgentes non programmées (6,0 % vs 13,7 % ; p < 0,01) ou les hospitalisations non programmées ou urgentes pour fracture, évènement cardiovasculaire ou infection (7,4 % vs 16,2 % ; p < 0,01). Les recommandations données lors du programme de dépistage des comorbidités ont été appliquées avec une augmentation de la prise de médicaments préventifs des comorbidités et plus de consultations avec les spécialistes. Nous avons observé une diminution significative du nombre d'hospitalisations montrant l'impact concret de ce dépistage systématique des multi-morbidités chez les patients atteints de RIC. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Un dépistage systématique des multimorbidités est réalisé depuis 2014 au CHU de Montpellier chez les patients atteints de rhumatismes inflammatoires chroniques (IRD). L'objectif de ce travail était d'évaluer l'impact de ce dépistage sur la prise en charge des patients et le taux d'hospitalisation au cours d'un suivi de 3 ans. Les patients atteints d'IRD bénéficiant du programme de dépistage (date index) ont été identifiés dans la base de données nationale de santé française SNDS et appariés à 3 témoins sur l'âge, le sexe, l'IRD et la durée de la maladie. Le critère de jugement principal était un score composite évaluant la délivrance de médicaments préventifs de la comorbidité (vaccins, traitements antiplaquettaires, hypolipémiants, anti-ostéoporotiques) au cours de l'année suivant la date index. Les critères secondaires étaient la consultation d'un cardiologue/pneumologue, le taux d'hospitalisation toutes causes confondues, les hospitalisations pour fractures, événements cardiovasculaires ou infections. Les rapports de cotes (IC95 %) ont été calculés, avec une régression logistique multivariée ajustée sur les antécédents médicaux (hypertension, diabète, insuffisance cardiaque, maladie CV, maladie pulmonaire, fractures ostéoporotiques) et les médicaments liés à l'IRD ou inclus dans le critère primaire au cours de l'année précédente. Au total, 441 patients ayant participé au programme de dépistage (exposés) ont été identifiés dans la base de données nationale et appariés avec 1323 patients non dépistés (témoins). Au total, 73,9 % d'entre eux souffraient de polyarthrite rhumatoïde, 18,1 % de spondylarthrite ankylosante et 7,9 % de rhumatisme psoriasique. Les patients exposés avaient significativement moins de diabète que les témoins (4,5 vs 7,6 %) et recevaient significativement moins de glucocorticoïdes (36,5 vs 42,1 %), plus de csDMARDs (56,9 vs 42,8 %) et plus de bDMARDs (57,4 vs 32,6 %) que les témoins. L'utilisation de médicaments évalués dans les critères primaires était plus fréquente dans l'année précédant l'inclusion dans le groupe exposé par rapport aux témoins (58,4 vs 45,3 %). Les patients exposés ont rempli le critère primaire presque deux fois plus que les témoins (OR = 1,9 [1,5–2,4]). L'instauration de médicaments préventifs de comorbidité restait significativement plus fréquente après ajustement sur les antécédents médicaux et les médicaments antérieurs (OR = 1,5 [1,1–2,1]). Après ajustement sur les comorbidités de base, les patients exposés ont consulté significativement plus de cardiologues ou de pneumologues dans l'année suivant le dépistage que les témoins (OR = 1,6 [1,2–2,1]). Les témoins avaient un risque trois fois plus élevé d'hospitalisation toutes causes confondues (3,1 [2,1–4,6]) lors du suivi d'un an qui restait significatif après ajustement (2,4 [1,5–4,0]). Les témoins avaient un risque significativement plus élevé d'hospitalisation pour événements cardiovasculaires (2,1 vs 0,3 %), infections (6,8 vs 3,6 %) et admission aux urgences (20,3 vs 10,6 %) que les témoins au suivi de 2 ans. Les recommandations données lors du programme de dépistage des comorbidités ont été appliquées avec une augmentation de la prise de médicaments préventifs des comorbidités et plus de consultations avec les spécialistes. Après ajustement sur les comorbidités et les médicaments au départ, nous avons observé une diminution du risque de taux d'hospitalisation qui pourrait refléter l'impact positif de la réalisation d'un dépistage systématique des multimorbidités chez les patients IRD. [ABSTRACT FROM AUTHOR]

Background Volume expansion (VE) in neonates or infants during volatile anaesthesia may lead to fluid overload if inappropriate. Transoesophageal Doppler (TED), a non-invasive cardiac output monitoring technique, can provide a comprehensive estimation of the volaemic status. We evaluated whether intraoperative TED-derived parameters can predict volume responsiveness. Methods Neonates and infants under general anaesthesia without myocardial dysfunction were prospectively included when the attending anaesthetist, blinded to TED measurements, decided to provide VE based on clinical appreciation and standard monitoring data. Standard and TED-derived data were recorded before and after VE. After VE, patients were classified as responders and non-responders, if their indexed stroke volume (iSV) increased by more than 15% or not, respectively. The attending anaesthetist assessment of VE responsiveness was recorded at the end of VE. Results Fifty patients aged 42 (4) post-conceptional weeks were included, among which 26 (52%) were responders. Baseline iSV was the only parameter associated with VE responsiveness. Baseline iSV was fairly correlated with VE-induced changes in iSV (ρ=−0.64) and was associated with an area under the receiver operating characteristic curve of 0.90 (0.80, 0.99). Using a cut-off of 25 ml m−2, baseline iSV predicted volume responsiveness with a sensitivity of 92% and a specificity of 83%. Attending anaesthetists' assessment of VE effectiveness agreed only moderately with TED measurements of iSV changes. Conclusions TED-derived iSV measurement during volatile anaesthesia is useful to predict and follow VE responsiveness in neonates and infants without myocardial dysfunction. [ABSTRACT FROM PUBLISHER]

Abstract: Background and purpose: Individual rupture risk assessment of intracranial aneurysms is a major issue in the clinical management of asymptomatic aneurysms. Aneurysm rupture occurs when wall tension exceeds the strength limit of the wall tissue. At present, aneurysmal wall mechanics are poorly understood and thus, risk assessment involving mechanical properties is inexistent. Aneurysm computational hemodynamics studies make the assumption of rigid walls, an arguable simplification. We therefore aim to assess mechanical properties of ruptured and unruptured intracranial aneurysms in order to provide the foundation for future patient-specific aneurysmal risk assessment. This work also challenges some of the currently held hypotheses in computational flow hemodynamics research. Methods: A specific conservation protocol was applied to aneurysmal tissues following clipping and resection in order to preserve their mechanical properties. Sixteen intracranial aneurysms (11 female, 5 male) underwent mechanical uniaxial stress tests under physiological conditions, temperature, and saline isotonic solution. These represented 11 unruptured and 5 ruptured aneurysms. Stress/strain curves were then obtained for each sample, and a fitting algorithm was applied following a 3-parameter (C 10, C 01, C 11) Mooney–Rivlin hyperelastic model. Each aneurysm was classified according to its biomechanical properties and (un)rupture status. Results: Tissue testing demonstrated three main tissue classes: Soft, Rigid, and Intermediate. All unruptured aneurysms presented a more Rigid tissue than ruptured or pre-ruptured aneurysms within each gender subgroup. Wall thickness was not correlated to aneurysmal status (ruptured/unruptured). An Intermediate subgroup of unruptured aneurysms with softer tissue characteristic was identified and correlated with multiple documented risk factors of rupture. Conclusion: There is a significant modification in biomechanical properties between ruptured aneurysm, presenting a soft tissue and unruptured aneurysms, presenting a rigid material. This finding strongly supports the idea that a biomechanical risk factor based assessment should be utilized in the to improve the therapeutic decision making. [Copyright &y& Elsevier]

Abstract: A soil washing process using froth flotation technique was evaluated for the removal of arsenic, cadmium, copper, lead, and zinc from a highly contaminated urban soil (brownfield) after crushing of the particle-size fractions >250µm. The metal contaminants were in particulate forms and distributed in all the particle-size fractions. The particle-by-particle study with SEM-EDS showed that Zn was mainly present as sphalerite (ZnS), whereas Cu and Pb were mainly speciated as various oxide/carbonate compounds. The influence of surfactant collector type (non-ionic and anionic), collector dosage, pulp pH, a chemical activation step (sulfidization), particle size, and process time on metal removal efficiency and flotation selectivity was studied. Satisfactory results in metal recovery (42–52%), flotation selectivity (concentration factor>2.5), and volume reduction (>80%) were obtained with anionic collector (potassium amyl xanthate). The transportation mechanisms involved in the separation process (i.e., the true flotation and the mechanical entrainment) were evaluated by the pulp chemistry, the metal speciation, the metal distribution in the particle-size fractions, and the separation selectivity indices of Zn/Ca and Zn/Fe. The investigations showed that a great proportion of metal-containing particles were recovered in the froth layer by entrainment mechanism rather than by true flotation process. The non-selective entrainment mechanism of the fine particles (<20μm) caused a flotation selectivity drop, especially with a long flotation time (>5min) and when a high collector dose is used. The intermediate particle-size fraction (20–125μm) showed the best flotation selectivity. [Copyright &y& Elsevier]

Abstract: Objective: To study the correlation between expired air carbon (EACO) and urinary cotinine, and to determine the impact of tobacco smoking on in vitro fertilization (IVF) results. Patients and methods: We studied prospectively 221 patients in our ART center from October 2002 to October 2004: 51 active smokers, 85 passive smokers, and 85 non-smokers. Patients were classified into active, passive smokers, or non-smokers, based on a questionnaire. We measured urinary cotinine and EACO on the embryo transfer day and we recorded the IVF parameters. Results: Two hundred and twenty-one patients were included. We observed a 17.2% reduction of estradiolemy (P =0.05), a 1.5% reduction of pregnancies (NS), a 7.8% reduction of infants born alive (NS), a 28.5% reduction of twin pregnancies (P =0.06), as well as a 10% increase of miscarriages (NS) in the active smokers in comparison with non-smokers (the same trends were observed between active and passive smokers). EACO and urinary cotinine were well correlated. There was a negative correlation between estradiolemy and urinary cotinine (R =–0.15, P =0.02). Discussion and conclusion: Tobacco smoking intensity may be dilatory on IVF results. There is a high correlation between EACO and urinary cotinine. Other larger studies would probably obtain results more statistically significant. [Copyright &y& Elsevier]

Abstract: Objectives. – Assessment of relationship between general practitioners and intensivists. Study design. – Intensivists were questioned by phone from June 14th to September 28th 2004. Methods. – 245 out of 264 intensivists from 8 French Southern regional areas were questioned concerning their relationship with critically ill patients'' general practitioner. Results. – Patients were mainly admitted into Intensive care Unit (ICU) from the Emergency Department (55%). An information letter from the general practitioner was reported for 20% of admitted patients but 50% of these letters was assumed as not informative. The informations concerning the patient''s medical history, therapies, and disease leading to admission and the patient''s status were assessed with 6.5, 7.0, 6.0 and 2.0, respectively (maximal note=10). The intensivists contacted the general practitioner for 30% of admitted patients. During the stay in ICU, 33% general practitioners were reported to request informations by phone or visit in ICU. When the stay in ICU was>10 days, the general practitioner was nearly never regularly informed about patient''s status. When the patient was discharged from the ICU, 80% of intensivists used an exhaustive typed report to inform the general practitioner. The overall relationship between the general practitioner and the intensivist was assessed as 5.5/10. Insufficient information in the general practitioner''s letter at admission, the lack of request for information during the stay in ICU, the lack of contact with the general practitioner by the intensivist and an intensivist''s age between 46 and 55 were associated with a relationship assessment<4/10). [Copyright &y& Elsevier]

Introduction et but de l’étude: Les constituants d’une nutrition parentérale totale (NPT) sont une source potentielle d’oxydants. Des dérivés de peroxydation cytotoxiques tels que le malonedialdéhyde (MDA) sont générés dans les solutés de NPT sous l’effet de la lumière. La dégradation de la cystéine (CYS) est également une conséquence des phénomènes de peroxydation. Le dosage du MDA et de la CYS permettent donc d’analyser et de quantifier ces phénomènes. Chez les grands prématurés dont les défenses antioxydantes sont immatures, la NPT est indispensable lors des premières semaines de vie les exposant potentiellemement à un stress oxydatif. Objectif: Déterminer la cinétique d’apparition du MDA et de dégradation de la CYS afin d’optimiser les conditions d’administration de la NPT aux nouveau-nés. Matériel et méthodes: Nous avons défini un mélange standard complet correspondant aux besoins d’un nouveau-né prématuré de 1,5 kg et mesuré les concentrations de MDA et de CYS dans des solutés nutritifs en conditions réelles : [●] mesure du MDA dans différentes situations d’exposition à la lumière : « Poches et tubulures exposées » (groupe 1, n=20), « Poches et tubulures protégées » (groupe 2, n=20) et « Poches pro-tégées et tubulures exposées » (groupe 3, n=20) à H0, H3, H6, H12 et H24, [●] mesure de la CYS dans les mêmes situations « Poches et tubulures exposées » (groupe 1, n=8), « Poches et tubulures protégées » (groupe 2, n=8) et « Poches protégées et tubulures exposées » (groupe 3, n=8) à H0, H3, H6, H12 et H24. Le dosage du MDA a été réalisé par une méthode couplant la chromatographie liquide haute performance à la détection Ultra-Violet et le dosage de la CYS par une méthode couplant la chromatographie liquide à la spectrométrie de masse. Résultats: Les concentrations de MDA sont significativement différentes à H24 dans les 3 situations : 1 525 nmol/l pour le groupe 1, 1 252 nmol/l pour le groupe 2 et 1 098 nmol/l pour le groupe 3 (p=0.04). Les évolutions des médianes de concentration de MDA entre H0 et H24 sont significativement différentes (p=0,002) entre les 3 groupes : 1 038 nmol/l pour le groupe 1, 677 nmol/l pour le groupe 2 et 197 nmol/l pour le groupe 3. Les concentrations de CYS sont aussi significativement différentes pour les 3 situations dès H0, à H3 et H24 (p=0.006, p<0,001 et p=0.009). A H0, les concentrations de CYS sont de 2 690 nmol/l pour le groupe 1, 2 736 nmol/l pour le groupe 2 et 2 929 nmol/l pour le groupe 3 alors qu’à H24, elles sont de 666 nmol/l pour le groupe 1, 417 nmol/l pour le groupe 2 et 809 nmol/l pour le groupe 3. Les différences des médianes de concentrations entre H0 et H24 sont significativement différentes (p=0.02) : 2 051 nmol/l pour le groupe 1, 2 247 nmol/l pour le groupe 2 et 1 948 nmol/l pour le groupe 3. Conclusions: L’apparition du MDA et la dégradation de la CYS sont dépendantes de la situation d’exposition à la lumière. La protection des tubulures ne s’avère pas essentielle. Ces données confirment que la protection des solutés de NPT contre la lumière limite les phénomènes de peroxydation lipidique. Dans ces conditions il est possible d’utiliser des mélanges nutritifs ternaires complets chez le nouveau-né. [Copyright &y& Elsevier]

Introduction et but de l’étude: Certains micronutriments utiles chez le nouveau-né prématuré, tels que les vitamines, les oligo-éléments (OE) et le fer peuvent influencer la survenue des phénomènes de peroxydation lipidique. Les phénomènes de peroxydation lipidique peuvent être quantifiés par le dosage du malonedialdéhyde (MDA). L’objectif de l’étude est d’évaluer l’influence des micronutriments et de la lumière sur les phénomènes de peroxydation lipidique dans les solutés ternaires de nutrition parentérale utilisés chez le nouveau-né. Matériel et méthodes: Nous avons mesuré le MDA dans des mélanges ternaires, correspondant aux besoins d’un nouveau-né prématuré de 1,5 kg, contenant ou non des vitamines, des OE et du fer, à Ho et après 24 heures d’exposition ou de protection de la lumière. Le dosage du MDA a été réalisé par une méthode couplant la chromatographie liquide haute performance à la détection Ultra-Violet. Résultats: En situation d’exposition à la lumière, les mélanges supplémentés en micronutriments contiennent significativement plus de MDA à H24 (2 020 nmol/l pour les poches avec vitamines, 1 987 nmol/l pour celles avec OE, 4 300 nmol/l pour celles avec fer), que les mélanges non supplémentés, (1 238 nmol/l pour les poches sans vitamines, 1 190 nmol/l pour celles sans OE, 1 128 nmol/l pour celles sans fer) (p<0,001). Il existe une augmentation significative des concentrations de MDA entre H0 et H24 dans tous les groupes (supplémentés ou non) (p<0,05). Cependant, cette augmentation des concentrations de MDA est significativement plus importante pour les mélanges supplémentés (p<0,05) quel que soit le type de supplémentation (vitamines, OE). En situation de protection de la lumière, seuls les mélanges comprenant des vitamines et ceux comprenant du fer contiennent significativement plus de MDA à H24 (1754 nmol/l pour les poches avec vitamines, 2 414 nmol/l pour celles avec fer), que ceux n’en contenant pas (1 114 nmol/l pour les poches sans vitamines, 1 209 nmol/l pour celles sans fer) (p<0,05). Il existe une augmentation significative des concentrations de MDA entre H0 et H24 dans tous les groupes (supplémentés ou non) (p<0,05). Cependant, cette augmentation des concentrations de MDA est significativement plus importante pour les mélanges supplémentés en fer par rapport à ceux n’en contenant pas (p<0,05), alors que l’évolution des concentrations de MDA ne diffère pas entre les mélanges supplémentés ou non en vitamines ou OE. Conclusions: Les données de notre étude suggèrent que la protection contre la lumière des mélanges supplémentés en vitamines et OE permet d’obtenir des concentrations de MDA similaires à celles des mélanges non supplémentés. Par contre, la supplémentation en fer génère des phénomènes de peroxydation importants malgré la protection des mélanges vis-à-vis de la lumière. Il est donc possible d’utiliser des solutés ternaires avec vitamines et oligo-éléments chez le nouveau-né, à condition qu’ils soient protégés de la lumière. [Copyright &y& Elsevier]