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Resume Objectif La syphilis est en pleine recrudescence depuis les annees 2000 et la neurosyphilis constitue une manifestation rare de cette infection sexuellement transmissible dont nous avons voulu evaluer les caracteristiques. Materiels et methodes Etude retrospective de 2004 a 2014 de tous les cas de neurosyphilis codes dans le PMSI des hopitaux universitaires de Strasbourg. Nous avons inclus et analyse le cas de 13 patients hospitalises pendant cette periode et repondant aux criteres diagnostiques de la neurosyphilis. Resultats Neuf patients sur 13 presentaient une atteinte ophtalmologique isolee, 3 (23,1 %) avaient une uveite posterieure, 2 (15,4 %) une panuveite et 4, une papillite (30,8 %). Cinq sur 13 (38,5 %) etaient seropositifs pour le VIH et 3/5 (60 %) avaient plus de 400 lymphocytes T CD4 + /mm 3 au moment du diagnostic de neurosyphilis. Enfin, tous les patients ont beneficie d’un traitement par penicilline ou cephalosporine par voie parenterale et 5/13 (38,5 %) d’une corticotherapie systemique. Conclusion Cette etude revele l’importance des manifestations ophtalmologiques dans la neurosyphilis dont elle constitue la principale manifestation au sein de cette cohorte de patients.

Le neurologue pratiquant l’electroneuromyogramme (ENMG) est frequemment confronte dans sa pratique a des patients souffrant d’une atrophie des muscles de la main. Cette anomalie peut etre le premier signe de nombreuses pathologies, notamment une lesion focale (du nerf ulnaire ou median, du plexus brachial, de la racine C8–T1 voire d’une atteinte de la moelle) ou du debut d’une pathologie plus generale (sclerose laterale amyotrophique, neuropathie motrice multifocale voire pathologie genetique). Au cours de cet atelier, nous allons etudier quels elements cliniques et ENMG seront pertinents pour orienter la recherche etiologique. Au niveau clinique, nous nous interesserons notamment a la repartition de l’atrophie dans le territoire ulnaire ou median (ou les deux), la presence de douleurs et d’hypoesthesie dans le meme territoire et d’un deficit moteur a distance de la main. Au niveau ENMG, il sera important de rechercher une demyelinisation focale du nerf ulnaire au coude ou au canal de Guyon et du nerf median au canal carpien ou dans sa partie plus proximale. Les anomalies des potentiels sensitifs des memes nerfs orienteront vers une atteinte tronculaire ou plexuelle et celle du nerf cutane medial de l’avant-bras sera un argument pour une atteinte plexuelle. La denervation des muscles paravertebraux C8–T1 orientera au contraire vers une lesion radiculaire ou de la corne anterieure. Les anomalies dans les autres membres plaideront pour une maladie plus diffuse. Nous discuterons au cours de l’atelier les differents pieges qui peuvent perturber l’interpretation de l’ENMG ou indices qui peuvent l’aider.