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National audience; En Agriculture de Conservation des Sols (ACS), la perturbation minimale du sol est l’un des trois prin-cipes. Si l’impasse se fait sentir mieux vaut repenser le système que de laisser le mur se rapprocher à grands pas. Trois types de gestion d’interculture (Labour, travail superficiel (TCS) et semis direct avec glyphosate (SD)) ont été comparés sur des parcelles conduites sans labour depuis 17 ans dont les 7 dernières années en ACS sur le domaine de l’INRA de Dijon avant implantation d’un blé, sur un dispo-sitif en bandes répétées sur quatre parcelles. Des relevés de flore adventice, rendement et compo-sante de rendement ont été faite. Les densités moyennes sont faibles pour le Labour et SD (environ 25 individus/m²). De forte hétérogénéité de densité adventice sont observées en TCS, avec des zones allant de quelques individus de vulpins des champs à plus 300 par m². L’ensemble des modalités pré-sentent du vulpin et du gaillet. Leurs densités sont très faibles en Labour comparées au SD et TCS. On observe six fois moins de vulpin en Labour (4 plantes/m² en moyenne) qu’en SD (21,4/m²) ou en TCS (24,5/m²). On observe 2 fois moins de gaillet en labour (2,5/m²) qu’en SD (4,7/m²) ou en TCS (4,9/m²). Le type de travail du sol mis en oeuvre a été à l’origine de changement drastique de flore (richesse, composition), malgré une conduite homogène durant 17 ans. Statistiquement, il n’y a pas eu de diffé-rences de rendement entre les modalités, même si la modalité SD produit 5 q/ha de moins que les modalités TCS et Labour. Aucune différence en termes de composantes de rendement n’est observée. Can tillage overcome a weed management deadend in conservation agriculture? A com-parison of tillage options Minimal soil disturbance is one of the fundamental pillars of conservation agriculture (CA). In case of weed management difficulties, reintegrating tillage in the system might be the most viable option. Three types of fallow management (ploughing (CT), superficial tillage (RT), no-till with glyphosate (NT)) were compared on four fields after 10 years of no-plough and 7 years of no-till at the INRA experi-mental farm in Epoisses. Weed density, crop productivity and yield components were assessed in the following winter wheat. Blackgrass and cleavers were the two most problematic species of the exper-iment. Weed density was low in CT and NT (~25 pl/m²) while highly variable weed densities were ob-served in RT, with densities of blackgrass varying from a few to 300 plants/m². Blackgrass density was six times lower in CT (4 pl/m²) than in NT or RT (21-25 pl/m²). Cleavers density was half as important in CT (2.5 pl/m²) than in NT or RT (~5 pl/m²). The reintegration of tillage after 17 years of CA proved be a major driver of weed communities (density and richness). No significant differences were observed in terms of yield or yield components, even if grain yield was 0.5 T/ha lower in NT than CT or RT.

International audience

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International audience; The diagnosis of agronomic problems in cropping systems is often limited to surveys among farmers, in which they are asked about the problems they encounter. This paper describes an alternative method of diagnosis to understand the variations in crop yield on a regional scale. It is based on multi-annual on-farm surveys, where data are collected on the cropping system, environment and crop-yield build-up. The different steps of the method: choice of study area and of farmers' fields; choice of methods; design of further experiments; and diagnosis itself, plus the way they are linked to each other, are developed and discussed.

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Rapport final. Contrat de branche 1994-1996 *INRA, Rennes-Documentation, BP 29, 35653 Le Rheu Cedex Diffusion du document : INRA, Rennes-Documentation, BP 29, 35653 Le Rheu Cedex

The effects of Veronica hederifolia L. densities on the yield of winter wheat (Triticum aestivum L.) were studied in field trials conducted at the same location in 1992 and 1993. In 1992, nitrogen at 60 kg ha -1 was applied at tillering followed by a further 80 kg ha -1 at the first node of stem elongation. In 1993, four regimes of nitrogen applications were compared : a total of 140 kg ha -1 supplied at three dates, 60 kg ha -1 supplied at tillering, 60 kg ha -1 supplied at the first node of stem elongation and no nitrogen as the control. Competitive effects from V. hederifolia (ranging from 17 to 192 plants m -2 ) , were greatest in 1993, the year with the best early growth development of this weed. In 1993, yield losses, as described with a non-linear model, changed for each regime of fertilization. In both years, V. hederifolia decreased wheat ear number per unit area for each nitrogen treatment. This is explained by an increase in tiller mortality and a nitrogen deficiency in wheat at the stem elongation and flowering stages. Nevertheless, with late application of nitrogen, individual grain weight increased and the effect of V. hederifolia on wheat yield loss was lowest. The results are discussed in relation to the effects on all yield components, and show the importance of choosing the right nitrogen fertilization for specific yield targets of wheat production when infested by weeds.

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Chez l’orge, le gène récessif sdw (semidwarf) agit sur la morphologie et le développement de la plante et détermine le type demi-nain. Il entraîne également des effets encore mal connus sur l’absorption, l’assimilation et la remobilisation. Or, 80% de la teneur en azote du grain provient du processus de remobilisation. L’objectif de l’expérimentation (en plein champ et en pots) est l’étude de caractéristiques agrophysiologiques d’un cultivar distique semi-nain, Fédora en comparaison avec 2 cultivars de taille normale (absence de l’allèle sdw), Sonia (type 2 rangs) et Plaisant (type 6 rangs). Il ressort que la variété semi-naine présente une importante capacité de tallage. Dans les conditions de notre expérimentation, la variété semi-naine assimile de façon efficace l’azote du sol et remobilise moins bien les substances azotées vers le grain que les variétés normales. Dans le cas de l’orge brassicole Plaisant, qui présente pourtant une forte remobilisation, on observe une faible teneur en protéines du grain (comparable à celle de Fédora) qui semble essentiellement due à un stockage moins important de l’azote dans les parties végétatives., In barley, the sdw dwarfing gene has a strong effect on morphology and development but also on nitrogen absorption, assimilation and remobilization (the latter contributes 80% to final grain nitrogen content). The aim of this work (carried out under both field and semi-controlled conditions) was to study some agrophysiological characteristics of a semi-dwarf cultivar (Fedora : 2 rows), compared with 2 cultivars without the sdw gene (Sonia : 2 rows and Plaisant: 6 rows). Our results clearly indicated that tillering capacity was higher in the semi-dwarf cultivar. On the other hand, higher nitrogen assimilation and lower remobilization efficiency were noted when the sdw gene was present. In spite of a high translocation rate, the malting variety Plaisant showed a grain protein content as low as that observed in Fedora; this could be due to a low nitrogen absorption. Effects of the semi-dwarfing gene on productivity, nitrogen partitioning and grain protein content are finally discussed for their contribution to brewing quality in breeding programs.

National audience; Afin d'évaluer le rôle de la structuration et de la profondeur des apports de l'engrais dans la notion de placement, une expérience de fertilisation du riz inondé a été conduite avec de l'urée enrichie en azote 15 présentée sous trois formes, supergranules, perlurée et solution d'urée, et placée à deux profondeurs : 1 cm et 10 cm. En termes de quantités totales de matière sèche des parties aériennes, les supergranules d'urée et la solution conduisent à une production nettement plus élevée que la perlurée d'une part, et le placement profond est plus efficace qu'un apport en surface d'autre part. Cet accroissement des exportations est lié aux coefficients réels d'utilisation de l'azote, qui sont plus importants pour les placements profonds de supergranules d'urée ou de solution que pour leur apport en surface; ces écarts sont beaucoup plus réduits pour la perlurée. L'obtention de meilleurs résultats pour des placements corrects en profondeur est discutée en termes d'importance relative des pertes superficielles selon la structuration de l'engrais d'une part, et en relation avec la notion de gradient de concentration en NH4+ pour des apports localisés à 10 cm d'autre part