8 results on '"Marie-Claire Caloz-Tschopp"'
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2. L'étendue de l'inconscient individuel, facteur de conflit collectif : Pour un matérialisme psychologique
- Author
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Pollmann, Christopher, Pollmann, Christopher, Marie-Claire Caloz-Tschopp, Institut de Recherches sur l'Evolution de la Nation Et de l'Etat (IRENEE), and Université de Lorraine (UL)
- Subjects
[SHS.PSY] Humanities and Social Sciences/Psychology ,pouvoir ,[SHS.PHIL] Humanities and Social Sciences/Philosophy ,[SHS.SOCIO]Humanities and Social Sciences/Sociology ,refoulement ,[SHS.SOCIO] Humanities and Social Sciences/Sociology ,[SHS.PHIL]Humanities and Social Sciences/Philosophy ,[SHS.PSY]Humanities and Social Sciences/Psychology ,conscience ,individualisation ,[SHS.SCIPO] Humanities and Social Sciences/Political science ,[SHS.SCIPO]Humanities and Social Sciences/Political science - Abstract
International audience; Cette étude cherche à élaborer un matérialisme psychologique pour montrer que la persistance des conflits dans et avec le monde occidental s’explique, entre autres, par la faible ampleur de la conscience chez la plupart des individus. Sont généralement méconnus le désir de vie et d’impact des individus dans ses formes symboliques et surtout le besoin de reconnaissance ainsi que l’importance des rivalités. On néglige donc la dimension affective dans les relations intra- et interpersonnelles ; on n’a appris qu’à refouler ses émotions et ses sentiments ou à les projeter à l’extérieur. Tant la morale que l’idée de liberté contribuent encore à élargir la zone de l’inconscient, d’où l’incapacité de l’individu de se voir de façon réaliste. Sur cette base, lors des conflits collectifs, la bonne foi des personnes prises isolément s’évanouit, sous l’emprise d’une prime à la mauvaise foi. Si l’individualisation des sociétés accuse ces tendances néfastes, elle ouvre aussi des possibilités de prise de conscience.
- Published
- 2011
3. Quel sujet de la colère ?
- Author
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Fridlender, Jean-Marc, Fridlender, Jean-Marc, Entreprises et formes d'organisation économique - Creative Resistance. How Managers and Highly Qualified workerS (MHQs) re-invent and transform organizations. - - REBEL2007 - ANR-07-ENTR-0010 - ENTR - VALID, and UNIL-IEPI sous la direction de Marie-Claire Caloz-Tschopp
- Subjects
[SHS.SOCIO] Humanities and Social Sciences/Sociology ,sujet ,émancipation ,pouvoir managerial - Abstract
Cette communication tente de poser quelques jalons théoriques visant à préciser le statut politique de la colère et questionner son traitement par le pouvoir managérial. Ma réflexion prend forme autour de l'interrogation suivante : En quoi et à quelle condition la colère peut-elle être politique ? Ce faisant, en creux, une autre question affleure tout au long de la démonstration : quel sujet pour quelle société ? J'identifie la colère comme étant en premier lieu relative à la difficulté d'être sujet. Le devenir du sujet se joue dans un assujettissement ambivalent au pouvoir normatif qui met en tension le viable socialement et le vivable pour soi. Cela fonde simultanément la possibilité et la difficulté d'être reconnaissable comme tel. Le sujet éprouverait ainsi une colère latente inhérente à cette tension entre le viable et le vivable. La problématique politique de la colère vient se loger dans cette tension, au travers l'action qu'elle suscite et la coexistence possible du désir d'altérité et du désir de norme qui en résulte. La colère acquière un statut politique lorsqu'elle contribue à l'édification d'un monde commun qui conjugue démocratie et émancipation, en soutenant une conflictualité susceptible de transformer les formes de socialité admises dans une société donnée. La socialité prend forme à partir d'institutions telles les organisations productives qui agissent comme instances de socialisation en déployant un pouvoir managérial composé de dispositifs de gestion qui concernent également les émotions. Il apparaît que ce pouvoir aux traits hégémoniques affirmés, fait problème politique à travers une normativité ciblant la colère d'une manière qui cherche à effacer le sujet chez l'individu dans un but productif supposé servir les objectifs de l'organisation.
- Published
- 2011
4. Quel sujet de la colère ?: Problématique politique de la gestion managériale des émotions
- Author
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Fridlender, Jean-Marc, emlyon business school, UNIL-IEPI sous la direction de Marie-Claire Caloz-Tschopp, and ANR-07-ENTR-0010,REBEL,Creative Resistance. How Managers and Highly Qualified workerS (MHQs) re-invent and transform organizations.(2007)
- Subjects
[SHS.SOCIO]Humanities and Social Sciences/Sociology ,sujet ,émancipation ,pouvoir managerial - Abstract
Cette communication tente de poser quelques jalons théoriques visant à préciser le statut politique de la colère et questionner son traitement par le pouvoir managérial. Ma réflexion prend forme autour de l'interrogation suivante : En quoi et à quelle condition la colère peut-elle être politique ? Ce faisant, en creux, une autre question affleure tout au long de la démonstration : quel sujet pour quelle société ? J'identifie la colère comme étant en premier lieu relative à la difficulté d'être sujet. Le devenir du sujet se joue dans un assujettissement ambivalent au pouvoir normatif qui met en tension le viable socialement et le vivable pour soi. Cela fonde simultanément la possibilité et la difficulté d'être reconnaissable comme tel. Le sujet éprouverait ainsi une colère latente inhérente à cette tension entre le viable et le vivable. La problématique politique de la colère vient se loger dans cette tension, au travers l'action qu'elle suscite et la coexistence possible du désir d'altérité et du désir de norme qui en résulte. La colère acquière un statut politique lorsqu'elle contribue à l'édification d'un monde commun qui conjugue démocratie et émancipation, en soutenant une conflictualité susceptible de transformer les formes de socialité admises dans une société donnée. La socialité prend forme à partir d'institutions telles les organisations productives qui agissent comme instances de socialisation en déployant un pouvoir managérial composé de dispositifs de gestion qui concernent également les émotions. Il apparaît que ce pouvoir aux traits hégémoniques affirmés, fait problème politique à travers une normativité ciblant la colère d'une manière qui cherche à effacer le sujet chez l'individu dans un but productif supposé servir les objectifs de l'organisation.
- Published
- 2010
5. Quel sujet de la colère ?: Problématique politique de la gestion managériale des émotions
- Author
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Fridlender, Jean-Marc, emlyon business school, UNIL-IEPI sous la direction de Marie-Claire Caloz-Tschopp, and ANR-07-ENTR-0010,REBEL,Creative Resistance. How Managers and Highly Qualified workerS (MHQs) re-invent and transform organizations.(2007)
- Subjects
[SHS.SOCIO]Humanities and Social Sciences/Sociology ,sujet ,émancipation ,pouvoir managerial - Abstract
Cette communication tente de poser quelques jalons théoriques visant à préciser le statut politique de la colère et questionner son traitement par le pouvoir managérial. Ma réflexion prend forme autour de l'interrogation suivante : En quoi et à quelle condition la colère peut-elle être politique ? Ce faisant, en creux, une autre question affleure tout au long de la démonstration : quel sujet pour quelle société ? J'identifie la colère comme étant en premier lieu relative à la difficulté d'être sujet. Le devenir du sujet se joue dans un assujettissement ambivalent au pouvoir normatif qui met en tension le viable socialement et le vivable pour soi. Cela fonde simultanément la possibilité et la difficulté d'être reconnaissable comme tel. Le sujet éprouverait ainsi une colère latente inhérente à cette tension entre le viable et le vivable. La problématique politique de la colère vient se loger dans cette tension, au travers l'action qu'elle suscite et la coexistence possible du désir d'altérité et du désir de norme qui en résulte. La colère acquière un statut politique lorsqu'elle contribue à l'édification d'un monde commun qui conjugue démocratie et émancipation, en soutenant une conflictualité susceptible de transformer les formes de socialité admises dans une société donnée. La socialité prend forme à partir d'institutions telles les organisations productives qui agissent comme instances de socialisation en déployant un pouvoir managérial composé de dispositifs de gestion qui concernent également les émotions. Il apparaît que ce pouvoir aux traits hégémoniques affirmés, fait problème politique à travers une normativité ciblant la colère d'une manière qui cherche à effacer le sujet chez l'individu dans un but productif supposé servir les objectifs de l'organisation.
- Published
- 2010
6. Quel sujet de la colère ?
- Author
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Fridlender, Jean-Marc, emlyon business school, UNIL-IEPI sous la direction de Marie-Claire Caloz-Tschopp, and ANR-07-ENTR-0010,REBEL,Creative Resistance. How Managers and Highly Qualified workerS (MHQs) re-invent and transform organizations.(2007)
- Subjects
[SHS.SOCIO]Humanities and Social Sciences/Sociology ,sujet ,émancipation ,pouvoir managerial - Abstract
Cette communication tente de poser quelques jalons théoriques visant à préciser le statut politique de la colère et questionner son traitement par le pouvoir managérial. Ma réflexion prend forme autour de l'interrogation suivante : En quoi et à quelle condition la colère peut-elle être politique ? Ce faisant, en creux, une autre question affleure tout au long de la démonstration : quel sujet pour quelle société ? J'identifie la colère comme étant en premier lieu relative à la difficulté d'être sujet. Le devenir du sujet se joue dans un assujettissement ambivalent au pouvoir normatif qui met en tension le viable socialement et le vivable pour soi. Cela fonde simultanément la possibilité et la difficulté d'être reconnaissable comme tel. Le sujet éprouverait ainsi une colère latente inhérente à cette tension entre le viable et le vivable. La problématique politique de la colère vient se loger dans cette tension, au travers l'action qu'elle suscite et la coexistence possible du désir d'altérité et du désir de norme qui en résulte. La colère acquière un statut politique lorsqu'elle contribue à l'édification d'un monde commun qui conjugue démocratie et émancipation, en soutenant une conflictualité susceptible de transformer les formes de socialité admises dans une société donnée. La socialité prend forme à partir d'institutions telles les organisations productives qui agissent comme instances de socialisation en déployant un pouvoir managérial composé de dispositifs de gestion qui concernent également les émotions. Il apparaît que ce pouvoir aux traits hégémoniques affirmés, fait problème politique à travers une normativité ciblant la colère d'une manière qui cherche à effacer le sujet chez l'individu dans un but productif supposé servir les objectifs de l'organisation.
- Published
- 2010
7. Théorie des droits de l'homme chez Hannah Arendt: le droit d'avoir des droits
- Author
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Nollez-Goldbach, Raphaëlle, Sergent, Henri, Marie-Claire Caloz-Tschopp, Centre de Théorie et Analyse du Droit (CTAD), École normale supérieure - Paris (ENS Paris), Université Paris sciences et lettres (PSL)-Université Paris sciences et lettres (PSL)-École des hautes études en sciences sociales (EHESS)-Université Paris Nanterre (UPN)-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), and École normale supérieure - Paris (ENS-PSL)
- Subjects
[SHS.DROIT]Humanities and Social Sciences/Law ,[SHS.DROIT] Humanities and Social Sciences/Law ,ComputingMilieux_MISCELLANEOUS - Abstract
International audience
- Published
- 2008
8. Le jeu des frontières dans l'accès au statut de réfugié - Une géographie des politiques européennes d'asile et d'immigration
- Author
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Clochard, Olivier, Aménagement, Développement, Environnement, Santé et Sociétés (ADES), Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS)-Université Bordeaux Segalen - Bordeaux 2-Université Bordeaux Montaigne, Migrations internationales, espaces et sociétés (MIGRINTER UMR 6588), Université de Poitiers-Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), Université de Poitiers, Emmanuel Ma Mung et Luc Legoux, Marie Claire Caloz-Tschopp : Professeur de Philosophie, Université de Genève, Patrick Gonin : Professeur de Géographie, Université de Poitiers, François Julien Laferrière : Professeur de Droit public, Université Paris-Sud, Véronique Lassailly-Jacob : Professeur de Géographie, Université de Poitiers, Luc Legoux : Maître de conférence en Démographie / Université de Paris I, IDUP., Emmanuel Ma Mung : Directeur de recherche au CNRS / Migrinter, UMR 6588, Poitiers, Hervé Vieillard-Baron : Professeur de Géographie, Université de Paris 8 - Saint Denis, and Clochard, Olivier
- Subjects
demandeurs d'asile ,[SHS.GEO] Humanities and Social Sciences/Geography ,camps ,réfugiés ,[SHS.GEO]Humanities and Social Sciences/Geography ,refugees ,Calais ,zone d'attente ,European Union ,France ,Union européenne ,Frontière ,Border ,waiting zone ,asylum seekers - Abstract
The question of refugee status growing in a European country is increasingly related with migratory controls. Asylum and immigration policies of European States - on their territory, at their borders and in third countries - led to a change in protection and guarantees granted to asylum seekers. The location of controls (visas, liaison officers, sanctions to the conveyors, closed and/or opened camps for foreigners... etc) reinforces European migratory borders, and reduces the number of asylum seekers. Theses places occupy a singular position in the geography of policies wich aim a better control of migratory flows; these are among the elements which underline the increasing difficulty that asylum seekers encounter. The study of this migratory ‘geodynamics' is a way to analyse and understand geopolitical reconfigurations of the EU borders, and the evolution of the European migratory system. Geographically, France display the various types of borders which characterize the organization of the European Union: inland borders with other member States of the Union, a maritime frontier which with those of Spain, Italy, Greece, Cyprus and Malta, delimits clearly northern countries of Mediterranean sea from southern countries; a (maritime) edge which separates the Schengen area from the United Kingdom; maritime and terrestrial borders of the overseas departments (DOM) and delimitations of airports (which we will describe as air borders). Since the nineties, France developed a range of devices designes to control migratory flows (coming from third countries); these devices are indentifiable in terrestrial or maritime borders as well as in various places inland (airports, stations, prefectures...etc) where the administrative procedures before the recording of asylum claim are similar to those established at the borders., La question de l'accès au statut de réfugié dans un pays européen est de plus en plus liée à celle des contrôles migratoires. Les politiques d'asile et d'immigration mises en place par les États européens - sur leur territoire, à leurs frontières et dans les pays voisins - ont conduit à un infléchissement de la protection et des garanties accordées aux demandeurs d'asile. La répartition spatiale des dispositifs de contrôles (visas, agents de liaison, sanctions vis-à-vis des transporteurs, camps fermés et/ou ouverts pour étrangers...etc.) engendrent l'apparition d'une véritable frontière migratoire européenne, et une diminution importante du nombre de demandes d'asile. Les lieux de mise à l'écart occupent une place singulière dans cette géographie des politiques visant à mieux maîtriser les flux migratoires ; ils sont un des éléments qui soulignent la difficulté croissante des parcours des demandeurs d'asile. L'étude de cette géodynamique migratoire est un outil d'analyse pertinent qui permet de comprendre les reconfigurations géopolitiques des frontières de l'Union européenne, et l'évolution du système migratoire européen actuel. Par sa géographie, la France présente les divers types de frontières qui caractérisent l'organisation de l'Union européenne : des frontières terrestres (internes) avec d'autres États membres de l'Union, une bordure maritime qui avec celles de l'Espagne, l'Italie, la Grèce, Chypre et Malte délimite clairement les pays du Nord de la Méditerranée de ceux du Sud ; une frontière (maritime) qui sépare l'espace Schengen de la Grande Bretagne ; les confins maritimes et terrestres des départements d'outre-mer (DOM) et les délimitations des grands aéroports (que nous qualifierons de frontières aériennes). Depuis les années 90, la France a développé un ensemble de dispositifs destinés à mieux contrôler les flux migratoires (en provenance des pays tiers) ; ces dispositifs sont lisibles tant à ses frontières terrestres ou maritimes qu'en différents lieux situés à l'intérieur de son territoire (aéroports, gares ferroviaires, préfectures...etc.) où les démarches administratives avant l'enregistrement de la demande d'asile s'apparentent à des dispositions voisines de celles établies aux frontières.
- Published
- 2007
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