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Le diagnostic a permis de reconnaître une occupation antique légèrement stratifiée, caractéristique du milieu périurbain. L'exploitation de sablières au XIXe s. a fortement perturbé le secteur mais a aussi permis de reconnaître depuis le début du XXe s. la présence d'un quartier artisanal, principalement dévolu à la production de céramique. Sur les parcelles concernées par le diagnostic, les vestiges, dans un bon état de conservation, apparaissent à une trentaine de centimètres sous le niveau actuel de circulation. Les ouvertures ont mis en évidence plusieurs structures qui témoignent de la production de céramique et de reconnaître plusieurs vestiges associés à des bâtiments. L'activité artisanale est caractérisée par la présence de trois fours de potiers, de plusieurs fosses dépotoirs comblées par de la céramique et par un épandage de poteries brisées. Les céramiques correspondent essentiellement à des fragments de cruche, de mortier et de vase de stockage. Elles sont principalement datés de la période Augusto-Tibèrienne, à l'exception de certaines fosses dépotoirs datées du début du IIe s. de notre ère. Cet écart dans les datations invite à envisager une production de céramique pérenne entre le début du Ier s. et le début du IIe s. ap. J.-C. Les décapages ont également mis en évidence une fosse comblée par des os broyés. Ce matériau est caractéristique de la fabrication de colle d'os, généralement utilisée dans le travail du bois. La présence de cette structure permet d'imaginer d'autres activités artisanales sur le site.