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Objectif - Internet est devenu le premier média par lequel les patients s'informent. Le type et la qualité de l'information médicale disponible en langue française demeurent mal connus notamment dans le domaine de la neuro-oncologie. L'objectif de cette étude est d'évaluer la qualité des sites visités et leur caractère compréhensible. Méthode - Six mots clefs « glioblastome », « méningiome », « métastase cérébrale », « neurinome de l'acoustique », « adénome à prolactine » et « lymphome primitif cérébral » ont été soumis à deux moteurs de recherche. Les cinquante premiers sites Internet correspondant à chaque mot clé ont été évalués avec l'outil DISCERN puis vérifiés par deux neuro-oncologues. Résultats - Sur 612 sites, 110 (18 %) présentent une information exploitable par le patient avec un score moyen de qualité obtenu par l'outil DISCERN de 32 qui est considéré comme « pauvre ». Selon notre classification, 1,8 % des sites sont « Excellent », 11,8 % « Bon », 24,5 % « Assez bon », 15,4 % « Moyen », 32,7 % « Pauvre » et 13,6 % « Très pauvre ». Dans 52 à 55 %, ces sites sont considérés comme compréhensibles par le grand public. L'ordre de classement d'un site dans les moteurs de recherche, son affiliation, sa cible ou son type de financement ne sont pas des gages de qualité. Seul un auteur identifié médecin, l'existence de références bibliographiques et une date récente de mise à jour sont en faveur d'un site de qualité. Discussion et conclusion - Ce travail confirme que la quête d'information médicale sur Internet est longue et généralement décevante. L'information que l'on y trouve est souvent incomplète et peut être sujette à des conflits d'intérêt. La création, dans l'espace francophone, de sites Internet de qualité sur les tumeurs cérébrales répondrait à un besoin croissant des patients. De même, l'existence d'un portail de neuro-oncologie orientant vers des sites compréhensibles et approuvés par une instance professionnelle offrirait aux patients un gain de temp

Forty spontaneous cerebellar hematomas have been observed in 39 patients whose age ranged from 13 to 82 years, 26 being older than 60. Arterial hypertension is the most frequent aetiological factor. Amongst the other causes, vascular malformations, which may also be present in older people, anticoagulant therapy, metastatic tumor, sepsis were found; one case remained unsolved. Diagnosis is no longer a challenge since the introduction of C.T. scan, whilst M.R.I. may give most valuable informations concerning aetiology, especially when a vascular malformation is present. In this study, the influence of the hematoma size and of hydrocephalus on consciousness was demonstrated; development of hydrocephalus is favoured by the size and by a rather median location of the hematoma. In the future, M.R.I. should give better precisions concerning an eventual extension of the hemorrhage to the brainstem. The purpose of surgical treatment is twofold: alleviating brainstem compression and correcting hydrocephalus; yet, divergent opinions have been put forward in retrospective studies, concerning evacuation of the hematoma and drainage of hydrocephalus. In this series, direct attack doesn't seem to be indicated in hematomas less than 3,5 cm diameter, unless a causal lesion has to be removed. The ideal moment for hematoma evacuation is, finally, dictated by the clinical status and its evolution; however, the authors prefer, if possible, to delay it for at least 48 hours. Amongst the 39 patients, 14 deceased; of the 25 survivors, 19 were autonomous, 7 being nearly asymptomatic, 6 patients remained handicapped. Consciousness is a main pronostic factor, whilst coma in the first hours has a clearly unfavourable significance.