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Two assemblages compose the scuttled Roman vessels discovered in Caska inlet (Pag Island, Croatia): three sewn boats (Caska 1, 3 and 4) and one mortise-and-tenon constructed ship (Caska 2). While the wood species used for the construction of the sewn boats are quite similar (beech trunks split radially for planking), the construction of Caska 2 shows greater heterogeneity and more common use of conifer species for planking. The systematic identification of the wood species, the analysis of the morphological characteristics and the tree-ring dating of a large number of ship’s components provide new insight into ancient Adriatic shipbuilding traditions. Deux méthodes d’assemblages ont été observées sur les embarcations, coulées volontairement, découvertes à Caska (île de Pag, Croatie) : trois bateaux sont cousus (Caska 1, 3 et 4) et un quatrième est assemblé à tenons et mortaises (Caska 2). Si les essences de bois utilisées pour la construction des bateaux cousus sont assez similaires (troncs de hêtre fendus radialement pour le bordage), la construction de Caska 2 se révèle plus hétérogène et l’on observe une utilisation plus commune d’essences résineuses pour le bordé. L’identification systématique des essences de bois, l’analyse de leurs caractéristiques morphologiques et la datation des cernes d’un grand nombre des éléments des embarcations offrent un nouvel aperçu des traditions de la construction navale antique en Adriatique.

Three decades of dendrochronology applied to ancient Mediterranean shipwrecks in southeastern France have resulted in a considerable improvement in knowledge about the wood resources used in ancient shipbuilding. However, in terms of dating, the success rate of dendrochronological analyses is still very low. The possible causes of this low rate are discussed through two case studies: the first pertaining to the shipwrecks from the ancient harbour of Toulon (1st-3rd centuries AD); the second to a couple of fluvial barges discovered in the Rhône River (mid 1st-beginning of the 2nd centuries AD). Trois décennies de dendrochronologie appliquée aux épaves antiques de Méditerranée dans le sud-est de la France ont permis une amélioration considérable de nos connaissances sur les ressources en bois utilisées dans la construction navale antique. Cependant, en termes de datation, le taux de réussite des analyses dendrochronologiques est encore très faible. Les causes possibles de ce faible taux sont discutées à travers deux études de cas: la première concerne les épaves du port antique de Toulon (ier‑iiie siècles apr. J.-C.); la seconde s’intéresse à un couple de barges fluviales découvertes dans le Rhône (milieu du ier-début du iie siècle apr. J.-C.).