1. The Language Centre: A dynamic space to foster the development of multiple interactions?
- Author
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Annick Rivens Mompean and Nicola Macré
- Subjects
lcsh:LC8-6691 ,support ,lcsh:Special aspects of education ,Underline ,Process (engineering) ,centre de langues ,Technological evolution ,Context (language use) ,General Medicine ,Space (commercial competition) ,Language acquisition ,lcsh:Philology. Linguistics ,autoformation ,accompagnement ,Development (topology) ,lcsh:P1-1091 ,self-directed learning ,learning environment ,Mathematics education ,dispositif ,language centre ,Sociology ,On Language - Abstract
The present context within French Universities, with language policies under construction, the evolution of technology and their effects on language learning, brings us to question the Language Centre's (LC) role in this process today. How is it being used? What activities are implemented and how does the LC support language learning? While a certain number of universities are equipping themselves with "new learning areas" including "active rooms" and "friendly spaces", why maintain these areas when students can work from home? What kind of help or guidance can be provided? We ask whether the current interactions at the LC correspond to students' needs, and do in fact provide the necessary social, psychological, or linguistic support required. To do so, an analysis of students' usage of the LC was carried out. We will underline the fact that the question is not so much to oppose a physical to a virtual LC but rather, referring to a systemic approach, to underline the type of support the LC can offer, developing interactions with resources whether they be material and digital or human, by offering tutoring and guidance. Le contexte actuel, avec les politiques des langues en œuvre dans les établissements et les évolutions technologiques, nous amène à questionner le rôle du Centre de Ressources en Langues (CRL) aujourd'hui. Quelles sont les pratiques qui s'y développent et comment cet espace soutient-il l'apprentissage ? Est-il en phase avec les besoins des usagers ? Quelle forme d'aide ou de guidage peut apporter une plus-value effective à l'apprentissage ? Notre étude propose une analyse de données portant sur les usages et les représentations d'étudiants en licence 2 de psychologie à l'université de Lille 3, engagés dans un dispositif intégrant douze heures d'autoformation guidée, en complément du contexte de classe. Afin d'engager le processus progressivement, ils ont deux types de tâches à accomplir, l'une libre (quant au choix de la compétence travaillée, du niveau, du type de ressource ou du sujet) et l'autre plus cadrée (à partir de Certif'langues qui suit le format de la certification CLES). Ces activités se font dans le cadre du CRL qui donne accès à deux types de ressources : des ressources humaines, essentielles pour les aspects sociaux et relationnels, et des ressources matérielles et techniques, au sein de l'espace physique du CRL, "espace ouvert" qui "propose une formation organisée autour de supports pédagogiques variés (dont les Tice), avec des modalités de travail diversifiées, seul, en groupe, avec ou sans enseignant, offrant une souplesse de fréquentation et d'horaires" selon Poteaux (2007 : 78). Notre étude, menée par le biais de questionnaires et d'entretiens, nous a permis de croiser des données concernant l'usage effectif qui est fait de l'espace (technique, matériel, social et relationnel) et les représentations des apprenants au sujet du centre de langues et de l'autoformation guidée. Les réponses montrent que, malgré nos efforts pour expliquer les fonctions du CRL et inciter les étudiants à y recourir, ses fonctions sont mal comprises. Il est utilisé principalement pour accéder à distance aux ressources numériques répertoriées, ou pour visionner des films sur place, plutôt que pour les interactions sociales et orales qui sont proposées. Les étudiants n'en ont qu'une vision pratique et fonctionnelle alors que nous souhaitons mettre en avant la complémentarité entre le développement de l'autonomie et les interactions sociales (Cappellini, Lewis & Rivens Mompean, 2017). Ceux-ci ne font pas référence à des interactions ou des usages sociaux lorsqu'on les interroge pour savoir s'ils apprécient ou non d'aller au CRL. Les étudiants ont conscience des avantages de l'apprentissage en autoformation guidée mais soulignent surtout les difficultés de mise en œuvre des changements de pratique que cela implique. Le CRL, ni tout à fait formel ni informel, peine à trouver sa place au sein du dispositif de formation. Nous constatons donc que la question n'est pas d'opposer un espace physique à un espace virtuel mais, par une approche systémique du dispositif, de bien décrire les types de soutien que ces espaces peuvent offrir, en développant des interactions tant avec des ressources matérielles et numériques que humaines, en proposant tutorat et guidage adapté.
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- 2017
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