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L'étude concerne les déplacements verticaux des thonidés face aux contraintes du milieu profond dans l'océan Pacifique Sud tropical dans la ZEE de la Polynésie française. Les thons constituent une ressource très importante au niveau de la pêche, et la connaissance de leurs stratégies et mécanismes adaptatifs en environnement naturel extrême permettrait de mieux comprendre leur comportement de manière indirecte. Les résultats confirment l'hypothèse de l'auteur quant au rôle très important joué par la vessie gazeuse et les branchies pour la gestion des gaz dissous et de ce fait, pour la colonisation de niches écologiques plus profondes malgré les contraintes environnementales fortes (pression, température...)

Le programme a été axé sur l'étude au cours de deux cycles annuels de cinq stations représentatives de l'éventail des conditions écologiques. Des analyses sur le seston permettent de caractériser l'environnement trophique. Le zooplancton est dominé par #Acartia clausi$, #Oithona brevicornis$, #Pseudodiaptomus hessei$, les rotifères et les larves de lamellibranches. En termes de biomasse les copépodes forment le groupe dominant (89%). L'importance pondérale du macroplancton dominé par les mysidacés est mise en évidence. Une étude multivariée permet d'identifier trois communautés (lagunaire, continentale, et marine) et d'analyser leur évolution spatio-temporelle. L'étude de la répartition verticale permet de distinguer les organismes migrants (mysidacés, copépodites et adultes des calanides) et non-migrants (nauplies copépodites et adultes d'#O. brevicornis$, rotifères, larves de mollusques). (D'après résumé d'auteur)

De 1986 à 1989, environ 3000 casiers ont été posés sur les flancs des îles polynésiennes, à des profondeurs comprises entre 100 et 1120 m. La faune carcinologique s'avère extrêmement originale avec la capture de plusieurs espèces nouvelles pour la science. Une liste provisoire des espèces concernées est établie. Les crevettes #Pandalidae$ des genres #Heterocarpus$ et #Plesionika$ constituent l'essentiel des captures. La CPUE est de 121 g/casier/nuit. Ce résultat est nettement plus faible que tous ceux mentionnés jusqu'à présent dans le Pacifique. Les meilleures zones de pêche en Polynésie sont les archipels des Marquises (266 g/casier/nuit) et de la Société (277 g/casier/nuit). La profondeur de pêche la plus favorable est comprise entre 550 et 649 m. Elle est susceptible de varier en fonction de l'espèce concernée, du lieu de pêche, et dans une moindre mesure de la saison. Les possibilités d'exploitations commerciales de ces stocks apparaissent limitées. Quelques apects de la biologie des huit principales espèces (#H. aff. ensifer, P. fenneri, H. laevigatus, H. sibogae, H. amacula, H. parvispina, P. edwardsii$ et #P. ensis$) sont précisées. (Résumé d'auteur)

Modifications of the intertropical thermal structure along the 165°E meridian linked to the 1986-87 ENSO are described and analyzed from results of a series of cruises carried out by ORSTOM from Nouméa, and additional data from the US-PRC western Pacific program cruises. During the evolution of the ENSO event, changes in the vertical distribution of temperature are found to be restricted mostly to the upper 4OO m. Therefore, temperature anomalies and vertical displacemnts of isotherms can be computed in relation to a climatology deduced from XBT data available in the region. Warning and deepening of surface layers are apparent before the onset of the ENSO event, more important in the southern hemisphere warm pool; then, a cooling of thermocline layers appears close to the equator at the beginning of 1987. The corresponding equatorial shaling of isotherms extends progressively poleward in both hemispheres to 10° of latitude, while reaching sub-thermocline layers.

De juillet 1982 à août 1984, le N.O. CAPRICORNE a effectué neuf campagnes dans l'Océan Atlantique Tropical, dans le cadre du programme FOCAL. Au cours de cinq d'entre elles, des mesures d'oxygène, des paramètres du système du gaz carbonique, des sels nutritifs et des pigments chlorophylliens ont été réalisées pour étudier la réponse de l'Océan Tropical à l'accroissement du gaz carbonique atmosphérique (programme PIRAL). Ces observations permettent de préciser les variations spatiales et saisonnières des distributions verticales des principales propriétés chimiques et de la biomasse végétale en liaison avec la structure hydrologique et courantométrique de la région. Deux traits essentiels se dégagent de ces distributions. L'absence d'upwelling équatorial dans la partie occidentale (35°W) maintient un épuisement permanent de la couche superficielle en sels nutritifs. Les fortes pressions partielles de CO2 exercées par l'eau de mer de surface dans la ceinture équatoriale 5°N-5°S font de cette zone une source permanente de CO2 pour l'atmosphère. (Résumé d'auteur)