A number of case reports have suggested a possible association between atypical antipsychotic medications and hyponatremia. Currently, there are no reliable estimates of hyponatremia risk from atypical antipsychotic drugs.The objective of this study was to examine the 30-day risk of hospitalization with hyponatremia in older adults dispensed an atypical antipsychotic drug relative to no antipsychotic use.The design of this study was a retrospective, population-based cohort study.The setting of this study was in Ontario, Canada, from 2003 to 2012.Adults 65 years or older with an identified psychiatric condition who were newly dispensed risperidone, olanzapine, or quetiapine in the community setting compared to adults with similar indicators of baseline health who were not dispensed such a prescription.The primary outcome was the 30-day risk of hospitalization with hyponatremia. The tracer outcome (an outcome that is not expected to be influenced by the study drugs) was the 30-day risk of hospitalization with bowel obstruction. These outcomes were assessed using hospital diagnosis codes.Using health administrative data, we applied a propensity score technique to match antipsychotic users 1:1 to non-users of antipsychotic drugs (58,008 patients in each group). We used conditional logistic regression to compare outcomes among the matched users and non-users.A total of 104 baseline characteristics were well-balanced between the two matched groups. Atypical antipsychotic use compared to non-use was associated with an increased risk of hospitalization with hyponatremia within 30 days (86/58,008 (0.15 %) versus 53/58,008 (0.09 %); relative risk 1.62 (95 % confidence interval (CI) 1.15 to 2.29); absolute risk increase 0.06 % (95 % CI 0.02 to 0.10)). The limited number of events precluded some additional analyses to confirm if the association was robust. Atypical antipsychotic use compared to non-use was not associated with hospitalization with bowel obstruction within 30 days (55/58,008 (0.09 %) versus 44/58,008 (0.08 %); relative risk 1.25 (95 % CI 0.84 to 1.86)).We could only study older adults within our data sources.In this study, the use of an atypical antipsychotic was associated with a modest but statistically significant increase in the 30-day risk of a hospitalization with hyponatremia. The association was less pronounced than that described with other psychotropic drugs.De nombreux exposés de cas font état d’une possible corrélation entre la prise de médicaments antipsychotiques atypiques et l’hyponatrémie. Or actuellement, il n’existe aucune évaluation fiable qui vienne corroborer cette association.L’étude visait à évaluer le risque, sur une période de 30 jours, d’hospitalisation pour cause d’hyponatrémie chez des patients adultes sous ordonnance d’un antipsychotique atypique, par rapport à un groupe de patients qui n’en consommaient pas.Il s’agit d’une étude de cohorte, représentative de la population et rétrospective, qui s’est tenue en Ontario, au Canada, de 2003 à 2012.L’étude a porté sur un groupe d’adultes de plus de 65 ans avec un trouble psychiatrique établi et qui débutaient un traitement par risperidone, olanzapine ou quétiapine en milieu communautaire. Ils ont été comparés à un groupe d’individus ayant des indicateurs de santé initiaux équivalents, mais ne prenant pas d’antipsychotiques atypiques.Le critère de jugement principal était le risque d’hospitalisation pour cause d’hyponatrémie à l’intérieur d’une période de 30 jours. À titre de traceur (événement sur lequel le médicament administré ne devait avoir aucune influence), on a utilisé le risque d’hospitalisation pour occlusion intestinale. Ces résultats ont été évalués en utilisant les codes de diagnostic des hôpitaux.À l’aide des données administratives de la santé, la méthode statistique de l’appariement par scores de propension a été utilisée pour jumeler chaque patient sous médication antipsychotique avec un patient n’en consommant pas (58,008 patients dans chacun des groupes). On a eu recours à une régression logistique conditionnelle pour comparer les résultats observés au sein des couples de patients ainsi jumelés.On a identifié 104 caractéristiques initiales bien balancées entre les deux groupes de participants. La prise d’antipsychotiques atypiques a été associée à un risque accru d’hospitalisation pour cause d’hyponatrémie à l’intérieur d’une période de 30 jours, lorsque comparée à la non-consommation (86/58 008 [0,15 %] contre 53/58 008 [0,09 %] ; risque relatif de 1,62 [95 % intervalle de confiance [IC] entre 1,15 et 2,29] ; augmentation absolue du risque à 0,06 % [95 % IC entre 0,02 et 0,10]. Le nombre limité d’événements empêche quelques analyses complémentaires qui permettraient de confirmer la robustesse de l’association entre l’hospitalisation pour hyponatrémie et la médication. Par ailleurs, la prise d’antipsychotiques atypiques n’a pas été associée à une hospitalisation pour obstruction intestinale pour la même période de 30 jours lorsque comparée au groupe de patients n’en consommant pas [55/58 008 [0,09 %] contre 44/58 008 [0,08 %] ; risque relatif de 1,25 [95 % IC entre 0,84 et 1,86]].Les sources de données consultées n’ont permis que d’étudier les cas de patients adultes et âgés.Dans la présente étude, la consommation d’un médicament antipsychotique atypique a été associée à une légère, quoique significative, augmentation du risque d’être hospitalisé pour cause d’hyponatrémie, à l’intérieur d’une période de 30 jours. Toutefois, l’association s’est avérée moins marquée que pour d’autres médicaments psychotropes.