By examining France's post-war transformation from an imperial into a nuclear and cultural power, this article explores how the triangular relationships between France, Algeria and the USA cause the traditional self-image of the nation as hexagon to break. Two arguments are made: first, that the French cultural and nuclear projects are not only intertwined but also conflictual, promoting both conciliation and friction in international relations; and second, that the metaphorical use of nuclear terminology in post-war French theory echoes this dissonance by using technological imagery to criticise a technocratic Gaullism. French cultural and nuclear policy work alternately in conjunction and at cross-purposes, while theoretical interventions critical of the Gaullist state adopt a discourse that mimics that of the nuclear establishment. The article concludes with a discussion of a single building situated at ground zero of these debates. In its iconographic conflation of heart, grotto, bunker and broken hexagon, the church of Sainte-Bernadette-du-Banlay by Claude Parent and Paul Virilio renders the double paradox of: first, a national self-image that is simultaneously held together and split apart by alternately converging and diverging policies; and second, a critique that assumes the form of its object. En traçant la transformation de la France impériale en pouvoir nucléaire et culturel pendant l'après-guerre, cet article interroge les rapports triangulaires entre la France, l'Algérie et les États-Unis et la pression destructrice qu'ils exercent sur le symbole traditionnel de la nation française, l'hexagone. L'article avance un double argument: en premier lieu, les projets culturels et nucléaires entrepris par la France dans l'après-guerre ont tendance à se contredire, de façon à produire dans les rapports franco-américains un rapprochement culturel accompagné d'un éloignement diplomatique; en deuxième lieu, l'emploi métaphorique de la terminologie de la recherche nucléaire dans la sociologie et la philosophie fait écho à cette dissonance en se servant d'un langage technologique pour avancer une critique du gaullisme technocratique. En conclusion, l'article commente un exemple architectural qui se trouve au cœur de ces débats. Conçue par Claude Parent et Paul Virilio, l'église de Sainte-Bernadette-du-Banlay se caractérise par une iconographie complexe (cœur sacré, grotte, bunker, hexagone fracturé) qui met en scène un double paradoxe: d'un côté, celui d'un symbole national unifié et déchiré à la fois par des initiatives politiques et culturelles qui tantôt se renforcent tantôt se contredisent; et de l'autre, celui d'une critique qui emprunte la forme de ce qu'elle rejette. [ABSTRACT FROM AUTHOR]