1. Des territoires et des contrats au service de l’environnement. Le Lalangina, sur le versant ouest du COFAV (corridor forestier Ambositra Vondrozo) à Madagascar
- Author
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Haingo Ramamonjy, Chantal Blanc-Pamard, Hervé Rakoto Ramiarantsoa, and Dolys Andriantseheno
- Subjects
territoire ,environmental policies ,poverty ,lcsh:G1-922 ,territory ,forest corridor ,provisions ,biodiversité ,pauvreté ,forest ,politiques environnementales ,ecological services ,forêt ,corridor forestier ,communauté locale ,dispositif ,lcsh:Geography (General) ,Social Sciences (miscellaneous) ,paiement pour service environnemental ,local community ,biodiversity - Abstract
Cet article traite des enjeux liés à la notion de service environnemental (SE) dans le champ des politiques publiques concernant le milieu rural en zone forestière à Madagascar. Il analyse la manière dont ce concept renouvelle les politiques environnementales, sa mise en pratique et son appropriation paysanne au niveau local. Autrement dit que signifie « acheter et vendre le maintien de l’environnement », quels en sont les mécanismes et les résultats par rapport au double objectif de conserver la biodiversité et de réduire la pauvreté ?Cette étude de paiements pour services environnementaux (PSE) est menée dans la région du Lalangina en pays Betsileo sur le versant ouest du Cofav (Corridor forestier Ambositra Vondrozo). La nouveauté introduite par le PSE est qu’il est désormais question d’un paiement pour protéger la nature en privatisant le bien collectif qu’est l’environnement.Une grande diversité de systèmes existe mettant en relations différents acheteurs et vendeurs. Dans le cas présent, les destinataires des paiements sont des communautés locales. Elles sont rémunérées par le programme de petites subventions du Fond pour l’environnement mondial (GEF/SGP/PNUD) pour réduire leurs usages de la nature et contribuer ainsi à la protection de l’environnement. Ce dispositif conditionne la contribution à un changement d’attitude, via de nouvelles activités rémunératrices hors de la forêt qui mobilisent des pratiques à la fois favorables au service environnemental et à la production agricole et/ou artisanale. This article investigates the challenges linked to the notion of environmental services as manifest in rural public policies in Madagascar’s forested zones. It analyses how the concept renews certain environmental politics, how it is put into practice, and how it is appropriated by the farmers. In other words, it asks what is meant by “buying and selling environmental maintenance”, what are the mechanisms for this, and what are the results in terms of the dual objectives of biodiversity conservation and poverty reduction.This study of Payments for environmental services (PES) took place in Lalangina Region, in Betsileo country on the western slope of the Ambositra-Vondrozo forest corridor (Cofav). The novelty of the PES is that it would involve payments for the forest’s natural processes through a privatization of a public good, the environment. There are a number of systems that put buyers and sellers of PES in contact. In this case, the payees are local communities. They are paid by the Small grant program of the global environmental facility (GES/SGP/UNDP) to reduce their uses of nature and to contribute in this way to environmental protection. This provision seeks to change attitudes through new income generating activities outside the forest that utilize positive practices for both environmental services and agricultural or artisanal production.
- Published
- 2014