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En 2013, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié un document phare en réponse aux croissantes préoccupations nutritionnelles et environnementales planétaires traitant des perspectives liées à la production d’insectes destinés à la consommation humaine (Van Huis et al., 2013). Or, malgré l’intérêt grandissant des chercheurs pour l’entomophagie, c’est-à-dire la consommation d’insectes par les humains, peu d’études empiriques du domaine du marketing alimentaire rendent compte de la manière dont les consommateurs forment leurs croyances et leurs attitudes à l’égard de cette innovation alimentaire. Ainsi, ce projet de recherche vise à combler cette lacune en élaborant un modèle qui intègre les théories rattachées à l’imagerie mentale (ex. Burns, Biswas et Babin, 1993; Gavard-Perret et Helme-Guizon, 2003; Lutz et Lutz, 1978; Maclnnis et Price, 1987), un concept largement étudié en psychologie cognitive à titre de mécanisme sous-jacent à la prise de décision des consommateurs, mais jamais pris en compte dans les recherches passées en entomophagie. Plus précisément, l’objectif de cette recherche empirique consiste à mieux comprendre le rôle médiateur de l'imagerie mentale dans la formation des réponses affectives et comportementales des consommateurs à un produit alimentaire contenant des insectes comestibles, et ce, via le stimulus externe d’une représentation visuelle contenue sur l’emballage de ce dernier. Comme soulevé par Baker, Shin et Kim (2016), peu d’études ont évalué de manière approfondie les produits alimentaires associés à des sentiments négatifs, alors que la littérature rapporte que les consommateurs peuvent réagir négativement aux visuels des produits qui s’avèrent incompatibles avec leurs goûts individuels (Bloch, 1995). À la lumière de ces informations, il convient de vérifier l’hypothèse selon laquelle l’imagerie mentale apparaît comme un processus cognitif médiateur des effets de la représentation visuelle de

En 2013, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a publié un document phare en réponse aux croissantes préoccupations nutritionnelles et environnementales planétaires traitant des perspectives liées à la production d’insectes destinés à la consommation humaine (Van Huis et al., 2013). Or, malgré l’intérêt grandissant des chercheurs pour l’entomophagie, c’est-à-dire la consommation d’insectes par les humains, peu d’études empiriques du domaine du marketing alimentaire rendent compte de la manière dont les consommateurs forment leurs croyances et leurs attitudes à l’égard de cette innovation alimentaire. Ainsi, ce projet de recherche vise à combler cette lacune en élaborant un modèle qui intègre les théories rattachées à l’imagerie mentale (ex. Burns, Biswas et Babin, 1993; Gavard-Perret et Helme-Guizon, 2003; Lutz et Lutz, 1978; Maclnnis et Price, 1987), un concept largement étudié en psychologie cognitive à titre de mécanisme sous-jacent à la prise de décision des consommateurs, mais jamais pris en compte dans les recherches passées en entomophagie. Plus précisément, l’objectif de cette recherche empirique consiste à mieux comprendre le rôle médiateur de l'imagerie mentale dans la formation des réponses affectives et comportementales des consommateurs à un produit alimentaire contenant des insectes comestibles, et ce, via le stimulus externe d’une représentation visuelle contenue sur l’emballage de ce dernier. Comme soulevé par Baker, Shin et Kim (2016), peu d’études ont évalué de manière approfondie les produits alimentaires associés à des sentiments négatifs, alors que la littérature rapporte que les consommateurs peuvent réagir négativement aux visuels des produits qui s’avèrent incompatibles avec leurs goûts individuels (Bloch, 1995). À la lumière de ces informations, il convient de vérifier l’hypothèse selon laquelle l’imagerie mentale apparaît comme un processus cognitif médiateur des effets de la représentation visuelle de